Le trésorier du club, Chentouf Abdelkader, vu son âge avancé, fut malmené, jeté à même le sol, il s'en est sorti avec des bleus partout. Ce qui devait être une simple rencontre de football entre deux équipes, censées être amies de longue date et que seule la rivalité du football séparait, a vite tourné au cauchemar, vendredi dernier au stade Habib Bouakeul où tout était manigancé à l'avance pour «accueillir» comme il se doit ces «ruraux» venus «d'ailleurs». C'est devenu presque une habitude à chaque fois que le SAM se déplace à Oran pour affronter cette «école» censée être un modèle pour toute la région qui, malheureusement, a été sali par certains énergumènes irresponsables dont les agissements n'ont fait que nuire à son prestige. Cela dit, ces soi-disant dirigeants n'ont rien trouvé de mieux pour «accueillir» la délégation du SAM, que de placer juste à l'entrée du stade, non pas des stadiers ou des gens accueillant, comme ce fut le cas lors du match aller à Mohammadia, mais des «gorilles», armés de battes de base-ball et d'armes blanches. Une bagarre s'ensuivie, le président Benfetta fut le premier agressé, ensuite ce sont les joueurs qui ne durent leur salut qu'en opposant leurs sacs pour amortir les coups qui pleuvaient de partout, en guise de bienvenue ! Sur le chemin des vestiaires, ces «gorilles» à la mine patibulaire ont agressé le gardien de but Gharriche Kada qui fut agressé à l'arme blanche, le blessant à la main. Il reçu aussi un coup de batte de base-ball sur le bras. Le trésorier du club, Chentouf Abdelkader, vu son âge avancé, fut malmené, jeté à même le sol, il s'en est sorti avec des bleus partout. Le coordinateur du club, Sofiane, fut poursuivi jusque dans les tribunes, il a été entouré par une bande de ces pseudos membres du comité de supporters qui l'ont roué de coups, et cela au vu et au su de tout le monde. La délégation du SAM est descendue du bus à 12 h 50 pour ne rejoindre les vestiaires qu'à…13 h 50 ! Le calvaire n'est pas fini puisqu'à la mi-temps, le SAM menait au score, et… une autre bagarre éclata. Hamia fut touché à l'épaule, Daredib a reçu des gifles, sans oublier les crachats et autres insultes contre les joueurs dont le seul tort est d'avoir voulu préserver l'éthique sportive. Le banc des remplaçants fut aspergé de bouteilles remplies d'urine durant toute la partie, même à la fin de la rencontre, les vestiaires ressemblaient à une bouilloire géante où fusaient toutes sortes d'injures et d'insultes. Les dirigeants du SAM sont outrés par le comportement de ces dirigeants irresponsables qui ont pourtant été accueillis à bras ouverts à Mohammadia. Ils ont même reçu des boissons fraîches et des gâteaux à la fin de la rencontre, mais ce comportement, peu respectueux, n'honore pas ses auteurs. Ce qui s'est passé au stade Habib Bouakeul frise le ridicule surtout que ça vient de gens «civilisées» qui se croient au-dessus de tout le monde, en tout cas, Mohammadia n'est pas prête à oublier ce cauchemar. Gharriche agressé à l'arme blanche Juste à l'entrée du stade, le gardien Gharriche Kada fut accueilli par un énergumène brandissant un couteau à cran d'arrêt. Il reçu un coup lui causant une entaille de 1,5 cm sur la paume de sa main (les images de la télévision faisant foi), il s'abrita derrière son sac de sport l'utilisant comme bouclier, avec cela il n'a pu éviter le coup de batte de base-ball sur son bras, malgré cela, courageux, il a tenu à être présent sur le terrain, terminant la rencontre avec ses co-équipiers. A la fin de la rencontre, le gardien du SAM a déposé une plainte contre son agresseur au niveau du commissariat du 14e.
Arbitrage peureux de Houasnia Même l'arbitrage de M. Houasnia a été de la fête dans cette mascarade. Il a tenu à mettre son grain de sel en «offrant» les deux buts à l'ASMO. Un penalty purement imaginaire et le second but entaché d'une faute flagrante sur le défenseur central qui fut jeté à terre devant l'arbitre. Ne parlons pas des fautes, elles furent toutes à l'avantage de l'équipe locale, surtout en deuxième mi-temps. Il était aux petits soins pour l'ASMO. Peur quand tu nous tiens ! Barbari et Gharriche Riad sortent du lot Malgré les incidents qui ont émaillé cette rencontre, deux joueurs ont tenu à marquer de leur empreinte ces 90 mn, régalant le public connaisseur présent. Il s'agit en effet du milieu de terrain Barbari qui a fait preuve d'une grande classe, distillant de bons ballons aux attaquants Radja et Benyettou. C'est d'ailleurs lui qui adressa la balle du but à Radja. L'autre satisfaction du SAM, c'est la montée en puissance du jeune Gharriche Riad (19 ans) qui a été au four et au moulin. Il a gagné presque tous ses duels. Avec les jeunes formés au club tels Benyettou, Demou, Daredib, Hamia, Tlemcani, Bouhadi, Gougui, Chakroun, le SAM peut déjà penser à la saison prochaine en comptant sur ces joueurs pour jouer les premiers rôles.