Le milieu de terrain des Verts, Riyad Mahrez, a répondu aux questions des internautes postées sur la page Facebook de la Fédération algérienne de football. Quel est le meilleur joueur algérien de tous les temps selon vous ? Je ne sais pas. Il y a eu beaucoup de joueurs avant. On les connaît, mais on ne les a pas vu jouer. Les Madjer, Dahleb, Lalmas, Fergani, etc. Ils font partie des meilleurs joueurs algériens. Que manque-t-il à la sélection nationale pour gagner la prochaine CAN ? On est encore loin de ça. La CAN est prévue en juin. Déjà, il faut se qualifier pour ce tournoi. Après, que manque-t-il, je ne sais pas. La compétition, c'est difficile. Dans quel poste vous aimez jouer. Sur les ailes ou dans l'axe ? Je préfère sur les côtés. Qu'est-ce qui a changé en sélection depuis l'arrivée de Djamel Belmadi ? Qu'a-t-il de plus que les autres sélectionneurs ? C'est différent. C'est quelqu'un qu'on connaît un peu. Il a joué en Equipe nationale. Il est jeune comme entraineur. Il nous apporte son savoir, son expérience. On est contents et Inch'Allah, on fera de grandes choses. Qu'a-t-il de particulier Guardiola par rapport aux autres entraineurs ? Guardiola, c'est un très grand entraineur. C'est quelqu'un qui veut toujours gagner. Il a surtout gagné beaucoup de choses dans sa carrière. Quelle est votre idole dans le football ? Je n'ai pas d'idole, mais je le joueur que j'aime le plus et qui j'adore voir jouer, c'est Léo Messi. Est-ce qu'un jour vous vous voyez jouer dans un grand club de Premier League ? Quand je suis arrivé en Angleterre et j'ai commencé à faire de bons matchs, je me suis dit que j'avais une chance pour jouer un jour dans un grand club. Quelles sont vos ambitions en club et en sélection ? En club, c'est de gagner le plus de titres possibles. Pareil en sélection, car, au final, c'est les titres qu'on retient. Vous aimez marquer des buts ou faire des passes décisives ? Les deux, même si je préfère plus marquer. Le plus beau que vous avez inscrit jusque-là ? Franchement, je ne sais pas. J'en ai marqué de beaux buts. Gagner un jour le Ballon d'Or France Football, c'est possible ? Tout est possible dans le football. On travaille pour ça. Je suis dans un grand club, j'essaye de faire de grandes performances. On n'est pas si loin que ça. Que représente pour vous le supporter algérien ? Il est très fier. Il peut être à la fois toujours derrière son équipe et derrière le joueur, et exigeant aussi. On est tous Algériens, donc, on est un peu pareils. Vous parlez l'arabe ? Oui, je parle l'algérien, pas l'arabe littéraire. Est-ce que vous savez qu'il existe une réelle bataille sur les réseaux sociaux entre vous et Mohamed Salah ? Non, je ne savais pas, mais bon, ça ne sert à rien tout ça. Mohamed Salah est un très bon joueur, mais pas la peine de faire des batailles sur les réseaux (rires). Est-ce que vous mesurez l'amour que vous porte le peuple algérien ? Je sais que les supporters m'aiment beaucoup. Je les aime aussi. Après, peut-être que je ne mesure pas assez, vu que je ne vis pas ici. Les critiques de certains consultants à la télévision, est-ce que cela vous dérange ? Je ne regarde pas du tout les consultants en Algérie. Je ne les connais pas. Après, il y a beaucoup de gens qui critiquent. C'est normal, ça fait partie du football. S'ils sont sur les plateaux, c'est pour critiquer. Que représente pour vous la ville de Beni-Snous ? C'est là où mon père est né, toute ma famille est née aussi. C'est là où mon père, Allah Yerahmou, a grandi et c'est là où j'ai grandi quand je partais en vacances tous les ans. C'est ma ville et je leur passe le salam. Comment avez-vous reçu la mauvaise nouvelle du décès du président de Leicester City ? J'étais très triste. C'est quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi. Ce n'était pas facile, surtout les circonstances. Ça été une mort tragique. Ce n'était pas facile. Je suis encore triste, car c'est quelqu'un que j'aimais beaucoup. Je passais beaucoup de temps avec lui. Ce n'est pas facile. Quelles ont été les influences que vous a inculquées votre père, paix à son âme ? Il m'a inculqué une bonne éducation. Il nous ramenait très souvent au bled. Il nous a inculqué l'amour du pays. L'amour de la religion. C'est lui qui me prenait à la mosquée. C'est lui qui m'a appris les premiers versets du Coran. Rebi yerahmou Inch'Allah. Comment votre maman vit vos matchs ? Elle regarde, mais ne reste pas figé devant la télé. Elle part à la cuisine puis revient. Elle aime le foot depuis que je joue à ce sport. Elle est contente quand je marque.