Abdelhak Bouraoui vient d'être rappelé par son président. Il était en rupture de ban depuis la fin du stage hivernal qui s'était déroulé en Tunisie, à Hammam Bourguiba. L'attaquant du CAB le confirme dans cet entretien. Abdelhak Bouraoui vient d'être rappelé par son président. Il était en rupture de ban depuis la fin du stage hivernal qui s'était déroulé en Tunisie, à Hammam Bourguiba. L'attaquant du CAB le confirme dans cet entretien. On vient d'apprendre que le président du CAB vous a téléphoné, le confirmez-vous ? Effectivement, le président m'a téléphoné et m'a demandé de revenir pour terminer la saison avec le club. Cela vous a-t-il surpris à quatre matchs de la fin de la saison ? Non, cela ne m'a pas surpris. Le CAB a actuellement un gros problème en attaque. Il y a des joueurs comme Messaâdia et Bourahli qui sont blessés. Et la fin de saison risque d'être compliquée au vu des derniers résultats enregistrés par le club en championnat. Que vous a dit le président ? Il m'a demandé de rejoindre l'équipe pour les quatre derniers matchs de la saison. Le président connaît les raisons qui m'avaient poussé à partir. Et avec quelle personne vous ne vous entendiez plus ? En fait, ce n'était pas une question d'entente avec une personne ou une autre. J'étais à mon travail comme tout le monde. Mais le jour où on m'avait sanctionné financièrement, j'avais décidé de quitter le club. L'actualité nous pousse à revenir sur les événements qui datent maintenant de cinq mois. Que s'est-il passé exactement ? Après le stage de Tunisie, j'ai eu la désagréables surprise de constater qu'on avait fait une ponction dans ma première tranche de la prime de signature. Qui était derrière cette décision et combien vous avait-on enlevé ? C'était Bouarata qui avait pris la décision et l'avait transmise aux dirigeants. On m'avait enlevé 30 millions de centimes. On m'avait accusé de simuler ma blessure. Des blessures à répétition durant cette période, n'est-ce pas ? Quand j'avais appris que c'était Bouarata qui avait décidé de cette ponction, j'étais complètement surpris. Je n'en revenais pas. Pourtant le coach me connaissait. J'ai travaillé sous sa houlette au MOC. Il sait que je ne suis pas un tricheur. J'étais l'un de ses chouchous. J'ai joué plusieurs matchs sous le maillot du MOC en étant blessé. J'ai même une blessure au genou. Je devais porter des bandages pour pouvoir jouer. Pour quelle raison ne faisiez-vous pas autant avec le CAB pour jouer ? Je suis désolé, mais ce n'est pas la même chose. Au CAB, j'avais des problèmes aux adducteurs et cela nécessite un repos. Je ne pouvais pas prendre des risques. Le malheur, c'est que le coach m'avait pris pour un menteur. Il croyait que je simulais les blessures. Et quels étaient vos rapports avec le président ? Les dirigeants ont approuvé sa décision. Avec du recul, je pense que la pression était tellement forte sur le staff technique qu'il avait décidé d'agir ainsi. A l'époque, les résultats n'étaient pas encourageants. On n'avait pas bien entamé le championnat. Le CAB a fait un faux pas contre Sétif. Il n'avance pas dans le classement. Avez-vous l'intention de poser vos conditions ? Je n'ai pas beaucoup de conditions à poser. En vérité, je ne veux que le dû qui me revient de droit. Et quel est-il ? Je n'ai jamais admis cette ponction de 30 millions. C'est mon argent et il me revient de droit. Je ne cherche à être payé que pour le travail que j'ai fourni. Je ne mange pas du haram. Il reste 4 matchs avant la fin de la compétition, au président de faire sa proposition. Elle sera la bienvenue. Est-il vrai qu'un huissier s'était présenté à l'entraînement pour constater votre absence ? Je n'en ai aucune idée. Je ne crois pas que le club aurait mandaté un huissier. Je n'ai jamais reçu une mise en demeure Le coach Biskri est-il d'accord au sujet de votre retour ? Le président m'avait dit qu'il lui avait touché un mot au sujet de mon retour et que le coach ne voyait pas d'inconvénient.