La presse anglaise a malmené hier la sélection de son pays. Le journal The Sun a même fait allusion que les joueurs de Cappelo ont porté préjudice à la nation, au lieu de lui faire honneur. La presse anglaise a malmené hier la sélection de son pays. Le journal The Sun a même fait allusion que les joueurs de Cappelo ont porté préjudice à la nation, au lieu de lui faire honneur. L'auteur de l'article a même présenté ses excuses à l'ex-Premier ministre Sir Winston Churchill. «Le jour où ils étaient invités à donner la gloire au pays pour marquer le 70e anniversaire du discours de Winston Churchill pendant la guerre mondiale, les Three Lions ont gémi plutôt que rugi (mes excuses à Winston Churchill)», écrit le journaliste anglais. Une manière de dire que cet échec face à l'Algérie a fait tant de mal à la nation aussi pour montrer la souffrance que les Lions ont éprouvée face aux Guerriers du désert. Le capitaine de la sélection anglaise, Steven Gerrard, dira : «Nous n'étions pas assez bons, c'est aussi simple que ça.» On pouvait lire aussi sur le même journal que le sort de la sélection anglaise est en balance, suite à cet échec inattendu face à l'Algérie, du moment que les joueurs anglais et leur entraîneur étaient certains de gagner le match. Le favori veut maintenant rester en Coupe du monde Jamais les Anglais n'étaient dans la peau d'un favori dans une phase finale comme ils l'ont annoncé avant le début du tournoi. Les hommes de Cappelo, qui ont promis à leurs supporters de se rattraper et d'une belle manière face à l'Algérie après leur premier échec face aux USA, sont redescendus de leur nuage. C'est ce qu'on peut comprendre à travers les déclarations de Gerrard : «Je ne suis pas du tout content de notre prestation et si on veut rester en Coupe du monde, on doit s'améliorer. Nous n'avons pas été assez agressifs, nous avons perdu trop de ballons, sans pouvoir les récupérer rapidement. Je ne sais pas pour quelle raison nous étions médiocres, mais il faut se ressaisir le plus vite possible.» Les joueurs hués Les supporters n'ont pas manqué à leur tour de montrer leur colère en huant tout simplement les joueurs qui les ont déçus à plus d'un titre. Jermain Defoe explique : «On comprend la frustration de nos supporters qui ont traversé des milliers de kilomètres pour nous soutenir, mais il est très important qu'ils soient toujours derrière leur équipe.»