Doudane : «Notre recrutement estival s'est fait intelligemment» Ils sont nombreux les joueurs qui éprouvent d'énormes difficultés à se faire une place parmi les anciens lorsqu'il arrivent pour la première fois dans un nouveau club, soit un nouvel environnement qui exige de la patience pour s'intégrer complètement et se fondre dans le groupe. Le meilleur exemple à donner pour la JSK, c'est l'actuel attaquant nigérian qui a passé plus de trois mois avant d'arriver à communiquer avec les autres, lui qui parlait uniquement l'anglais. Cet été, la JSK a recruté pas moins de six nouveaux éléments qui sont appelés à se faire une place parmi le groupe dans moins d'un mois, date du début de la compétition africaine. Apparemment, ça ne se passe pas mal pour eux, comme nous avons pu le constater. En effet, à notre arrivée au centre, c'est le défenseur Rial que nous avons remarqué en compagnie de Berchiche avec lequel il sera en rude concurrence pour un poste dans l'axe, mais cela ne les a pas empêchés de rester l'un à côté de l'autre tels qu'on les a vus prendre place aux abords de la piscine du centre, en attendant le début du match Argentine-Mexique des huitièmes de finale de la Coupe du monde. De leur côté, les deux émigrés, Kasri et Amiri, ne se quittent pas d'une semelle, alors qu'El Orfi semble tellement se plaire à la JSK qu'on le croirait depuis plusieurs mois déjà au club kabyle et tout cela grâce à Tedjar qui se montre très attentionné avec lui. Quant à Asselah, lui préfère rester aux côtés de Berrefane et Mazari avec lesquels il passe presque tout son temps. ----------------------------------- El Orfi : «Tout se passe comme je me l'imaginais» «Je n'ai pas trouvé de difficultés à m'adapter à mon nouvel environnement, et il faut dire que c'est grâce à Tedjar qui a évolué avec moi au PAC et qui m'a beaucoup aidé surtout lors de mes premiers jours. Maintenant, je peux dire que je connais presque tout le monde, car j'avoue que même l'accueil dont j'ai fait l'objet de la part des autres joueurs m'a facilité la tâche et je ne vous cache pas que cela ne me surprend pas du tout.» Kasri : «On est comme une seule famille» «Je trouve que la bonne ambiance qui règne au sein du groupe a été pour beaucoup dans notre adaptation rapide à la JSK autant pour Amiri que pour moi-même. Tout le monde pratiquement est aux petits soins avec nous et je tiens à dire merci à tous de nous faire sentir qu'on forme vraiment une seule famille. En tout cas, c'est l'impression que j'ai.» Asselah : «Je suis chez moi après tout» «C'est vrai que je viens d'un autre club, mais la JSK a été depuis longtemps un club que je suivais de près, moi qui suis après tout Kabyle. Je ne me sens pas du tout dépaysé et puis les gars m'ont aidé à m'intégrer facilement dans le groupe. D'ailleurs je connaissais déjà certains d'entre eux qui sont avec moi en sélection nationale A', à l'image de Tedjar et Belkalem pour ne citer que ces dux là.» Yaâlaoui : «Je découvre de plus en plus la grandeur de la JSK » «Si vous avez remarqué ces jours-ci que je suis un peu bavard, c'est parce que je ne cesse d'admirer tout ce beau monde qui nous entoure, nous sommes vraiment mis dans d'excellentes conditions à même de nous permettre de nous préparer comme il se doit. Nous sommes, nous les nouveaux, admiratifs devant cette manière de gérer la préparation où tout est adapté en fonction de la réputation de la JSK. Sincèrement, je n'ai rien à dire si ce n'est que je découvre encore de plus en plus la grandeur de la JSK.» Amiri : «Nous avons été accueillis à bras ouverts» «Je n'ai pas trouvé de difficultés pour me familiariser avec mes nouveaux coéquipiers et cela grâce à Ech Chergu et Kasri qui m'ont beaucoup aidé. J'ai aussi apprécié que les autres joueurs nous aient accueillis à bras ouverts pour nous souhaiter la bienvenue.» Rial : «C'est fabuleux ce qui m'arrive» «Ce que j'ai pu constater depuis mon arrivées à la JSK, c'est que tout marche comme il faut, tout est calculé à l'avance digne de ce grand club qui a toujours honoré le pays. C'est comme ça que je voyais la JSK de loin et maintenant je vis l'expérience de près, c'est fabuleux.» -------------------------- Doudane : «Notre recrutement estival s'est fait intelligemment» En marge de l'entretien qu'il nous a accordé avant-hier, le président de la section de football Doudane, a aussi évoqué le dernier recrutement effectué en un laps de temps record par la JSK qui se devait de plier le dossier plus tôt que les autres formations du pays. Doudane estime en revanche que les joueurs ramenés cet été étaient ciblés depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, puisque répondant à des profils recherchés par le staff technique bien avant la fin de la saison. «Je suis satisfait du recrutement que nous avons effectué cet été. Les nouveaux joueurs répondent parfaitement au profil que l'entraîneur avait souhaité avoir dans l'effectif, avant même son départ en Suisse. Nous n'avons fait qu'appliquer ses consignes, car il sait parfaitement quels sont les postes à pourvoir», a dit Doudane. «Kasri a joué déjà dans le haut niveau» Parlant des nouvelles recrues et de l'apport précieux attendu d'eux pour que la JSK puisse aller le plus loin possible en compétition africaine, Doudane cite Kasri Djaïd, le milieu de terrain : «Je sais qu'ils vont apporter un grand plus, chacun à son rôle et pour la mission pour laquelle il se défendra à la JSK. Kasri, par exemple, a eu déjà la chance d'évoluer dans le haut niveau au Real Saragosse, aux côtés de joueurs de renoms tels Milito, Aymar pour ne citer que ces deux-là. Nous attendons beaucoup de lui, j'espère qu'il réussira autant avec nous.» «Si j'avais attendu Naïli, aujourd'hui on se serait retrouvés sans milieu de terrain» Parmi les joueurs annoncés cet été à la JSK, celui de Naïli revenait souvent sans pour autant que l'arrivée officielle du sociétaire d'El Harrach ne soit concrétisée. Pour en savoir plus, nous avons demandé à Doudane pourquoi cette opération n'avait pas abouti. «Concernant le cas Naïli, je me dois de rétablir une certaine vérité. J'ai rencontré ce joueur qui s'est montré hésitant ; je ne pouvais pas l'attendre surtout que nous n'avions pas beaucoup de temps pour boucler l'opération recrutement. Si je l'avais attendu encore plus, aujourd'hui la JSK se serait retrouvée tout bonnement sans milieu de terrain.» --------------------------------------------- Kasri a du mal à s'adapter Le milieu de terrain de la JSK, Djaïd Kasri, a du mal à s'adapter au nouvel environnement du centre de Kharama où la JSK a élu domicile depuis samedi dernier. Kasri souffre, et ce depuis l'arrivée de la JSK à Casa, de douleurs au niveau de son ventre. Le joueur nous a fait savoir que c'est dû probablement au changement du climat, ou même à la consommation de l'eau potable pas du tout la même que celle d'Algérie, à son avis. En tout cas, Guillou veille sur lui et lui a même prescrit quelques médicaments à prendre pour ne pas rater les séances d'entraînement auxquelles il prend part, difficilement bien sûr. Il s'entraîne normalement Certes, les douleurs n'ont pas disparu jusqu'à avant-hier après-midi, mais le joueur tient le coup. Kasri sait bien que ce n'est pas le moment de rester sur le banc, puisque la concurrence bat son plein, notamment au milieu du terrain où ils sont pas moins de sept éléments à se voir disputer les postes. Kasri a surpris les joueurs en parlant bien kabyle A Tizi, Kasri ne se contentait que de discuter en français avec Amiri, le latéral droit arrivé lui aussi de Marseille et Driss Ech Chergui qui, il faut bien le dire, est pour beaucoup dans leur intégration à la JSK. En revanche, Kasri commence à surprendre plus d'un au centre de Kahrama en parlant bien, même très bien, sa langue maternelle qui est le tamazight, lui qui est originaire de Béjaïa. Kasri trouve que c'est le moment ou jamais de réviser ses cours, surtout qu'il a déjà hâte de jouer à Tizi et de partir à la rencontre des supporters de la JSK. Pas de pompes pour Kasri Avant la fin de la séance matinale d'hier, le préparateur physique a proposé aux joueurs un exercice physique fait de quelques pompes au sol. Le seul joueur qui a été ménagé est le milieu de terrain Kasri. Renseignement pris, Djaïd, qui aurait ressenti à la dernière minute de petites douleurs à l'adducteur droit, ne voulait pas aussi avoir mal au ventre, lui qui ne s'est pas encore débarrassé complètement de ce problème. Guillou fait des mains et des pieds pour pouvoir le remettre sur pied, surtout que Geiger devrait l'aligner pour quelques minutes ce mercredi afin d'être fixé sur chacune des six nouvelles recrues.