Laïb renonce à 500 millions et préfère bloquer Djabou . Il y a parfois des dirigeants qui par leur décision absurde nous laissent perplexe au point de nous interroger si vraiment ces responsables pensent à l'intérêt du club. Sinon comment qualifier cette décision du président harrachi à bloquer Djabou au lieu de le libérer contre une somme d'argent qui viendra renflouer les caisses de l'USMH. On apprend que les dirigeants de l'Entente viennent de proposer à l'USMH la bagatelle de 500 millions en plus de la prise en charge des 200 millions représentant la deuxième tranche de sa prime de signature que les Harrachis n'ont toujours pas versé au joueur. En effet, le premier responsable de l'USMH, qui au lieu de prendre une décision allant dans l'intérêt du club, préfère renoncer à 500 millions pour éviter la réaction de la rue et de ses opposants. Même si la plupart des amoureux du club sont contents de sa gestion depuis qu'il est à la tête du club, le président Laïb, en bloquant Djabou, n'a pas choisi la meilleure solution. Alors que les caisses du club sont à leur bas niveau, il préfère renoncer à un demi milliard qui lui aurait permis de payer une partie des joueurs. Une chose est sûre, le blocage de Djabou n'est dans l'intérêt de personne. Après avoir signé à l'ESS et empoché 800 millions de centimes, Djabou ne peut plus revenir à l'USMH. Donc, les dirigeants du club harrachi ont perdu la bataille avec les Sétifiens qui ont convaincu Djabou à revêtir le maillot de l'Entente, mais ils risquent aussi de perdre 500 millions que les Sétifiens viennent de leur proposer s'ils s'obstinent à bloquer le joueur.
Les craintes du président harrachi Bien que la somme proposée par les Sétifiens soit intéressante, il n'en demeure pas moins que cela n'a pas trop emballé le président de l'USMH. Ce dernier campe toujours sur sa position de bloquer le joueur. En fait, pour certains observateurs parmi les plus au fait des affaires du club, on apprend que le président Laïb craint une mauvaise réaction de ses opposants. Certains d'entre eux n'attendent que ce genre d'occasion pour refaire surface. Conscient de tout ce qui se trame autour de lui, le président Laïb ne veut pas donner la moindre occasion à ses opposants de lui recoller cette étiquette de vendeur de joueur qu'il a traînée pendant des années.
Pression sur Laïb Si depuis des années, les deux clubs ont toujours entretenu de bonnes relations, il faut savoir que depuis quelques semaines les choses ne semblent pas aller dans le bon sens entre la direction de l'Entente et celle de l'USMH en raison de cet entêtement des Harrachis à bloquer un joueur venu pourtant à titre de prêt et qui pour des raisons administratives se retrouve dans une situation des plus embarrassantes. Du côté sétifien, on veut à tout prix garder de bonnes relations avec les Harrachis. Raison pour laquelle certains dirigeants de l'Entente auraient proposé à leurs homologues Harrachis une contrepartie financière pour libérer Djabou. Par rapport à ce que l'on a appris, le président de l'USMH est en train de subir une grosse pression non seulement par des dirigeants de l'Entente qui se disent prêts à mettre une grosse somme d'argent, mais aussi par de hautes personnalités qui tentent de convaincre Laïb à libérer le joueur.
Djabou toujours bloqué Pour l'instant et même s'il a déjà signé à l'Entente, Abdelmoumène Djabou n'est toujours pas certain de porter le maillot du club sétifien avant la phase retour du championnat 2010/11. Bloqué par la direction de l'USMH, le petit prodige sétifien garde tout de même l'espoir de voir les Harrachis revenir à de meilleurs sentiments et lui délivrer le fameux document libératoire pour pouvoir être qualifié avec l'ESS, son club formateur. Mais les dirigeants de l'USMH, toujours aussi déçus par le joueur qui a pris la décision de quitter El Harrach sans leur consentement, n'ont toujours pas changé d'avis, à savoir que Djabou ne jouera pas à l'ESS avant janvier.
Sa carrière internationale remise en cause Faute de libération, Djabou perdra gros. En plus de ne pas pouvoir porter les couleurs de l'Entente avant janvier, le jeune Djabou risque aussi de voir sa carrière internationale remise en cause. Considérée par le milieu sportif comme étant l'un des meilleurs sinon le meilleur joueur parmi les locaux , Djabou risque de rater la Coupe d'Afrique des locaux prévue au début de l'année 2011 s'il ne pourra pas jouer les matchs de championnat avant janvier. Connaissant le principe des entraîneurs à se passer des services d'un joueur en manque de compétition, le lutin sétifien risque de ne pas participer au CHAN 2011 auquel la sélection a été qualifiée grâce à un de ses nombreux exploits suivi d'un but d'Hanitser.