L'Entente fait le forcing pour le récupérer. Alors que toute la ville de Sétif est persuadée que le retour de Djabou à l'Entente est presque assuré, il n'en demeure pas moins que le joueur n'a toujours pas pris une décision définitive concernant sa future destination. Malgré l'offre faramineuse de l'ESS, Djabou n'est toujours pas chaud pour un retour à Sétif. Il veut rester à El Harrach où il a retrouvé toutes ses sensations. En tout cas, c'est ce qu'il a avoué lors de l'entretien qu'il nous accordé il ya trois jours. L'attaquant international attend seulement sa rencontre avec le président Laïb pour négocier le montant de sa prime de signature pour les six mois qui restent de son contrat avec l'USMH. Mais, dans l'entourage du club harrachi, on préfère s'accorder un temps de réflexion avant d'entamer les négociations avec le joueur. Selon nos sources, il semblerait qu'au niveau de la direction on n'est pas prêts à satisfaire les exigences financières de Djabou. Il veut conclure avant le 15 juin Conscient des difficultés financières du club harrachi, Djabou ne veut pas se montrer trop exigeant. Selon son entourage, le joueur serait prêt à signer à l'USMH pour un montant raisonnable et inferieur à celui de l'ESS. Cependant, il veut conclure au plus vite avec les dirigeants du club avant de partir en vacances, le 15 juin. Les Harrachis face à deux choix D'aucuns à El Harrach s'interrogent sur les tergiversations des dirigeants de l'USMH concernant la question Djabou, alors que le joueur se montre disposé à rester à l'USMH jusqu'au mois de janvier. Mais, d'après ce que l'on a appris, il s'avère que les dirigeants se trouvent devant deux choix. Le premier est de conclure rapidement avec Djabou et satisfaire ses exigences financières dont le montant total avoisine les 500 millions de centimes pour les six mois restants. Mais la plupart des dirigeants ne sont pas favorables à cette idée, car le démarrage tardif du championnat de première division, le 22 septembre, fait que l'USMH ne pourra profiter des services du joueur que pour une durée de trois mois, et les responsables trouvent que cette option n'est pas dans l'intérêt du club. L'autre choix est celui de libérer le joueur pour son club d'origine, et tenter de négocier avec les responsables de l'ESS une contrepartie financière. Cette option pourrait être celle qui sera prise par les responsables de l'USMH. L'USMH le veut pour une année ou rien L'idée de garder Djabou jusqu'au mois de janvier sera apparemment écartée. Mais, comme le joueur veut rester à El Harrach, les dirigeants veulent proposer aux Sétifiens de leur céder Djabou jusqu'au mois de juin 2011. En d'autres termes, les Harrachis veulent le joueur pour une année ou rien. Ce sera difficile pour les responsables de l'USMH de convaincre leurs homologues de l'Entente mais ne dit-on pas : qui ne tente rien n'a rien… Alors que Laïb propose 500 millions Serrar offre 800 millions pour Boualem Très intéressé par les services de Boualem et par le rendement qu'il vient de donner durant les six derniers mois sous les couleurs de l'USMH, les dirigeants du club ont décidé de négocier avec leurs homologues asémistes la libération de Boualem. Selon nos sources, le président Laïb aurait proposé la somme de 500 millions de centimes à son homologue du club oranais pour le rachat du contrat de Boualem. Mais au moment où les Harrachis étaient sur le point de convaincre les dirigeants de l'ASMO, on apprend que Serrar, le président de l'ESS, est entré en contact avec le premier responsable de l'ASMO pour négocier le transfert de Boualem à Sétif. Si l'on tient compte de certaines informations émanant de l'entourage du club oranais, Serrar semble déterminé à s'attacher les services de ce joueur. Apparemment séduit par les qualités de Boualem, le boss sétifien serait prêt à mette le paquet pour conclure la venue de Boualem dont le contrat avec l'ASMO court jusqu'en 2012. Selon notre source, Serrar aurait eu une discussion avec Oumamar, le premier responsable de la section football, au sujet de Boualem. Le chairman sétifien aurait proposé à son interlocuteur la somme de 800 millions de centimes pour racheter la lettre de libération du joueur qui vient de passer 6 mois à l'USMH à titre de prêt. Le stage d'été à Aïn Témouchent Apparemment, il n'y aura pas de stage à l'étranger cet été pour l'USMH. Si l'on tient compte de certaines informations émanant de l'entourage du club, on apprend que les Harrachis viennent d'opter pour le complexe sportif de Aïn Temouchent qui a ouvert ses portes tout récemment. Ce centre a, faut-il le rappeler, été inauguré il y a à peine trois mois. La délégation de l'USMH qui devait affronter le WAT au mois de février dernier a été la première à avoir fait sa mise au vert dans ce centre. Séduits par ce complexe et les commodités qu'il offre pour un club en préparation les Harrachis avaient, la semaine d'après, réservés ce centre pour leur préparation d'été.