Réclamé par une partie des membres d'AG qui veulent voir un président issu du quartier fief du Mouloudia . Réclamé par une partie des membres d'AG qui veulent voir un président issu du quartier fief du Mouloudia, El Hamri en l'occurrence, Youssef Djebbari a été obligé de répondre à la demande de son entourage en animant un point de presse durant lequel il a donné ses impression à l'égard de la situation du club. L'ancien patron des Rouge et Blanc n'a pas caché son inquiétude vis-à-vis de la situation qui prévaut au sein du club et l'ampleur de l'anarchie qui a suivi la dernière assemblée générale. «A ce rythme, le club se dirige droit vers la catastrophe. Les gens doivent faire preuve de sagesse et penser à l'intérêt du Mouloudia. Peu importe qui sera à la tête du club ou ceux qui travailleront au Mouloudia. Le passage au monde du professionnalisme nous incite à choisir les compétences et former des dirigeants et administrateurs qui se mettront au diapason du professionnalisme», dira d'emblée Youssef Djebbari, avant-hier à l'hôtel Sheraton : «Tout d'abord, je condamne ce qui s'est passé lors de la dernière AG avec toute cette anarchie et ces querelles et cela pour seulement désigner une personne qui suivra un dossier de paperasses. Mais ce qui m'a écœuré le plus, c'est le comportement de certaines personnes qui parlent et agissent au nom du club, profitant du vide laissé par le président en exercice, actuellement malade chez lui.» En ce qui concerne la démission du président Elimam qui est en train de faire la Une de l'actualité, Djebbari ajoute : «En ma qualité d'ancien président et membre de l'AG, je dirai que la démission dont on parle n'a rien d'officiel. Elimam est toujours le président du club, car il devra présenter sa démission aux membres de l'assemblée extraordinaire. Sinon il confiera le club à son vice-président. Pour moi, le président légal du MCO reste Monsieur Kacem Elimam.»
«La solution est entre les mains d'Elimam» Pour Djebbari, le club est actuellement dans l'impasse, car la seule personne habilité à recruter et faire bouger les choses dans le bon sens n'est autre que le président en exercice, qui, selon lui, est toujours Elimam : «Personne ne peut faire avancer le club ou prendre une quelconque initiative. Tout agissement d'une autre personne est comme un coup d'épée dans l'eau. Soit que le président continue sa mission, soit qu'il démissionne devant l'AG. La solution du Mouloudia est entre ses mains, car tant que le MCO est amateur, c'est lui le président. C'est à lui de prendre et vite une décision qui arrangera les affaires du club. Ce que vit actuellement le club est une véritable catastrophe. Des gens d'ailleurs commencent à toucher les joueurs qui sont perturbés, d'autres personnes se disputent les postes. C'est l'anarchie au sein du club. En dépit de son état de santé, Elimam doit stopper ça et dire basta.» «Je n'ai aucun problème avec Mehiaoui» A la question de cette rivalité qui est née entre lui et Mehiaoui, Youssef Djebbari pense que les gens ont tendance à amplifier les choses : «Il n'existe aucun problème entre Mehiaoui ou autre personne et moi. Les gens doivent comprendre que le club va entrer dans quelques jours dans le monde du professionnalisme et que chacun peut figurer dans la SPA du MCO qui sera désormais appelée SSA (Société sportive par action). Le plus important serait de contribuer financièrement. La présidence sera cédée au plus offrant pas à celui qui aura le soutien des membres d'AG. Il faut que la sagesse l'emporte, car des gens sont prêts à intégrer le Mouloudia d'Oran. Il ne faut pas les faire fuir à cause de ces problèmes et ces conflits. On doit avoir le même objectif.» «Les sages ont failli à leur mission» Djebbari incombe la faute de ce qu'il appelle le folklore, à certains sages du club. «Ils devaient intervenir en l'absence du président pour calmer les esprits en réunissant la famille du Mouloudia autour d'une table et trouver les solutions qui s'imposent, car il y a vraiment urgence au MCO. C'est comme ça qu'on faisait au lendemain de chaque crise au sein de ce club. Des membres comme Fréha et Khaled Belarbi ont été déçus par ce comportement des sages», indique Djebbari avant d'ajouter : «Je crois qu'ils peuvent toujours se rattraper, il n'est pas encore trop tard.»
«Chérif El Ouazzani est l'entraîneur le mieux indiqué» Bien qu'il se dise désintéressé par la présidence du club, l'ancien président du club semble avoir une idée sur la composante d'hommes capables de gérer le Mouloudia d'Oran dans ce monde de professionnalisme. «Pour l'entrée du MCO au professionnalisme, il lui faudra un grand entraîneur et Chérif El Ouazzani en est un. Il y a plusieurs noms qui peuvent encadrer le club et ramener un plus. Je citerai, Lakhdar Belloumi ou bien Haddou Moulay», propose Djebbari qui pense que le Mouloudia est appelé à former les dirigeants en Europe pour se mettre au diapason des clubs professionnels. -------------------------------------------------------- Berradja, Boualem, Boumechra et Aïssaoui chez Mehiaoui L'ancien président de l'ASMO ne semble pas vouloir perdre du temps. Bien qu'il ne soit pas encore le président officiel du club, le sénateur d'Oran a réuni hier certains joueurs susceptibles de porter le maillot du club. Quatre nouveaux joueurs se sont rendus du côté de la maison Peugeot, à savoir Aïssaoui, Berradja, Boumechra et autres Boualem. Les joueurs précités ont discuté avec Mehiaoui et auraient fixé dans deux jours un autre rendez-vous avec lui pour décider définitivement de leur avenir. Kechamli veut aller à Dubaï Le capitaine du Mouloudia d'Oran, Kada Kechamli, ne sait pas à quel saint se vouer du moment qu'aucun président n'a réussi à prendre réellement les destinées de club. Le stoppeur oranais, qui semble avoir pris son mal en patience, a révélé à certains de ses proches qu'il a l'intention de relancer cette piste du Nadi Dubaï. «Si cette piste sera réactivée, je ne poserai aucune question. Je signerai tout de suite», lance Kechamli à ses proches lui qui semble toujours vexé par les chiffres des primes avancées par son président lors d'une conférence de presse.
B. Daoud et Chaïb approchés par le MCEE Les joueurs du Mouloudia commencent à négocier avec les autres clubs dans le but évident de quitter le MCO. Ainsi, Daoud Bouabdallah et Toufik Chaïb semblent être pistés par le MC El Eulma. Les deux joueurs auraient négociés hier avec le club en question. Elimam décide de rester Finalement, le président du club, Kacem Elimam, a décidé d'aller au bout de son mandat. Le président en exercice est intervenu hier dans les ondes de la radio locale pour révéler qu'il a changé d'avis et qu'il restera le président. Il ne compte plus présenter sa démission comme il n'a pas cessé de le répéter depuis la fin du championnat. En effet, les autorités locales auraient pris attache avec Elimam afin de lui demander d'organiser une AG, si vraiment il a l'intention de se retirer des affaires du club. Après réflexion, il a décidé de continuer sa mission à la tête du club. Une sortie médiatique qui a surpris plus d'un du côté d'El Hamri. Il faut dire que sa décision devrait apaiser les esprits et mettre fin au conflit qui a opposé les deux prétendants Djebbari et Mehiaoui. D'ailleurs, le premier est parti hier en Espagne pour prendre du recul. Abdennour : «Elimam toujours le président» Le plus proche du président en exercice, Seddik Abdennour affirme que Elimam est toujours le président du club et qu'il devra organiser une AG dans les prochains jours pour évoquer son avenir et celui du club. «Il n'a pas encore démissionné d'une manière officielle. Il est le président en exercice. Tout ce qu'il a donné est une autorisation pour compléter le dossier du professionnalisme, qui était en instance à cause de son état de santé», dira Abdennour qui est pratiquement la seule personne en contact avec Elimam, avant d'ajouter : «Dans deux ou trois jours, le président devra organiser une AG afin d'agir dans la transparence et là on décidera dans les règles de l'avenir du club.»