Le MCO, à l'instar des autres clubs de l'élite, s'active donc à entrer dans le monde du professionnalisme sous la forme d'une société par actions qui sera gérée par un conseil d'administration. Le MCO, à l'instar des autres clubs de l'élite, s'active donc à entrer dans le monde du professionnalisme sous la forme d'une société par actions qui sera gérée par un conseil d'administration. Selon des sources crédibles, le passage au professionnalisme au MCO se fait en douceur. Autrement dit, on est loin de l'ambiance électrique d'il y a moins d'un mois qui avait vu les partisans d'Untel et les opposants de tel autre se sauter à la gorge comme des loups affamés. Chacun donc y va de son petit budget pour racheter des actions et se frayer, par là même, une petite place dans le conseil d'administration. Au jour d'aujourd'hui, le club n'a pas engrangé des fortunes. A peine six milliards de centimes. Comparés aux 80 milliards de centimes de l'USMA, on les prendra pour des prunes, mais ils ont au moins fait mieux que le MCA qui n'a réussi à vendre que 100 millions en actions. Mehiaoui a investi 800 millions Pour faire vivre un club comme le MCO, il est clair que six milliards ne vont pas suffire, d'autant qu'en ce moment, on dépense plus qu'on en gagne. C'est certain. Du coup, le président Mehiaoui qui en a acheté pour 800 millions de centimes en actions devrait, peut-être, s'ouvrir un peu plus pour permettre aux industriels de la ville d'investir de l'argent, car il se murmure dans l'entourage immédiat du club que les actions sont proposées à un cercle très réduit d'amis et sympathisants de Mehiaoui. Il a refusé le milliard de Benchenni Motivé par le désir de rester seul maître à bord, Mehiaoui a donc fait en sorte que personne n'investisse plus de 800 millions, somme que lui seul avait injecté. Le plus gros «placement», exit donc Mehiaoui, se limite à 700 millions de centimes. El Charef Bencheni, l'ex-président de l'ES Mostaganem, qui voulait investir près de deux milliards de centimes pour prendre la direction de la SPA, a été prié de n'investir, dans un premier temps lui avait-on dit, que 300 millions de centimes. Il fera partie du bureau, sans plus. Autrement dit, lorsqu'il s'agira de prendre les décisions, il sera tenu de se tenir à carreau. D'où justement la colère de Benchenni et beaucoup d'autres industriels comme lui qui se sont vus carrément fermer la porte au nez. A Oran, la grande boursoufle et l'implosion risquent d'avoir lieu. Djebbari persona non grata Youcef Djebbari, qui a postulé, sans succès, à la présidence du MCO, était revenu à la charge récemment, en proposant de racheter des actions. L'ex-président avait fait savoir qu'il comptait injecter une forte somme d'argent, mais on lui a fait savoir qu'il n'était pas le bienvenu. Du coup, c'est le club qui se trouve prisonnier des querelles bisbilles des uns et des autres. Jusqu'à quand l'immaturité ? Bahari ne reviendra pas avant le mercato L'attaquant Bahari, qui souffre d'une blessure qui nécessite une longue période de convalescence, a été prié par la direction du club de continuer à se soigner chez lui et qu'il serait préférable qu'il patiente jusqu'à cet hiver à fin qu'il s'assure de sa complète guérison avant de le réintégrer dans le groupe. Liste des 25 joueurs à retenir Cherif El Ouazzani refuse de s'en mêler Il est pourtant ou du moins censé être le premier responsable de la barre technique du MCO. Qu'à cela ne tienne, le nouvel entraîneur du Club, Si Tahar Cherif El Ouazzani, ne veut pas prendre la responsabilité d'arrêter la liste des 25 joueurs. Ayant actuellement 27 joueurs sous la main, le coach oranais est appelé à en sacrifier deux pour se limiter à une liste de 25, comme l'exige la FAF. Mais il se trouve que cette responsabilité de renvoyer un élément (Bahari ne signera pas avant le mercato), Cherif El Ouazzani ne veut pas la prendre. Il rejette du coup la balle à la direction pour s'en charger à sa place, alors que logiquement, c'est lui qui est responsable du volet technique. L'on comprendra que les sensibilités qui subsistent dans ce club ont incité l'ancien international à plus de réserve. Ce sera soit Hamdadou soit Gaïd Dans l'entourage immédiat du club, il se dit que la 25e licence se jouera entre Hamdadou et Gaïd. La direction du club n'a, pour le moment, pas tranché la question. Le MCO n'ira pas à Kahrama Le fameux centre de préparation du Raja de Casablanca, Kahrama, n'accueillera pas le MCO pour son stage de préparation. Les dirigeants oranais, qui envisageaient dans un premier temps d'envoyer l'équipe première pour s'y préparer, se sont finalement ravisés. Et pour cause : le centre ne disposerait pas d'un terrain de bonne qualité selon eux.