Pour jouer en 3-5-2, il faut des défenseurs de haut niveau, car s'il y a faute, il y a risque d'encaisser un but. «Pour jouer en 3-5-2, il faut des défenseurs de haut niveau, car s'il y a faute, il y a risque d'encaisser un but. Avec cela, il est important d'avoir à sa disposition deux bons récupérateurs sur les couloirs. Sur l'action du 1er but du Congo, Daniel Cousin avait fait un appel de balle. Le passeur était étrangement seul. Il avait toute la possibilité de faire sa passe. Il y avait cinq défenseurs au lieu de trois. Mais aucun défenseur sur Cousin. On a joué durant tout le match avec cinq défenseurs. Le Gabon était bien plus fort que nous. Entre l'adversaire et les Verts, c'était comme le jour et la nuit. Une grande différence. On a joué contre une équipe au jeu collectif, qui possédait un fond de jeu. Notre problème, c'est en défense. On cherche toujours des joueurs poste pour poste. Dès qu'on entend parler d'un joueur qui évolue dans telle ou telle équipe, on court le chercher. Dès qu'une infirmation paraît sur tel ou tel joueur évoluant à l'étranger, on s'empresse d'aller le ramener. Quitte à faire venir deux arrières droits, deux stoppeurs. La composition de la sélection n'est pas bien établie. On voit des joueurs qui n'évoluent pas à leur poste. N'est-ce pas cela le bricolage ? On a vu par contre un autre match. Celui de l'équipe de France avec une équipe complètement remaniée avec un nouvel entraîneur, mais cette formation avait un fond de jeu. Elle a fait un bon match, malgré sa défaite.» Concernant le changement de la domiciliation de l'Equipe nationale, Guendouz dira : «On joue mal et quand on échoue sur le plan technico-tactique, on joue la carte du public et du petit stade. On se croirait aux années 80. Saâdane choisit Blida parce qu'il veut utiliser une autre variante, celle de mettre la pression sur l'adversaire, et ce par le public. Comme ce fut le cas contre la Zambie et l'Egypte. On va vers le terrain à la pelouse cabossée. Et la proximité du public. Pourquoi ne pas choisir le stade Lavigerie. Pendant ce temps, l'Afrique a pris de l'avance sur nous.» «Saâdane ne s'entourera jamais d'anciens joueurs» Même s'il ne le dit pas ouvertement, Guendouz veut tenir la barre technique ou faire partie du staff technique. «Je suis persuadé que Saâdane ne s'entourera jamais d'anciens joueurs. Il était dans le staff technique composé d'anciens joueurs, que sont Mekhloufi et Mahieddine (Khalef). C'était la seule fois où il a fait partie d'un staff technique d'anciens joueurs. Il secondait ses deux messieurs, que l'on s'entende bien. Qu'on ne me dise pas qu'il a été joueur. Auquel cas, il aurait fait appel, aujourd'hui, à des anciens de la génération de 82 et 86. Il n'a pas fait une carrière de footballeur, malgré tout ce qu'on a pu dire sui lui à ce sujet. Je vais aller plus loin en disant que l'ISTS, qui a été mise sur place grâce à la collaboration de l'ancienne Union Soviétique, ne suit pas la stratégie de cet ex-bloc communiste, car les pays de l'ancienne Union Soviétique font appel à des anciens joueurs, comme Courbis et d'autres.»