«Hanitser doit savoir qu'il ne sera pas libéré sans contrepartie financière qui devrait égaler la somme de deux milliards de centimes». Le cas Hanitser continue d'alimenter les discussions dans les milieux sportifs harrachis. Il faut aussi dire qu'il s'agit d'une affaire bien particulière pour la direction du club qui continue d'attendre du concret de son joueur. Le fait de n'avoir pas donné son accord pour rempiler ni quitter définitivement le club, Hanitser a mis les dirigeants dans l'embarras. Par rapport à ce que nous avions appris, les responsables de l'USMH veulent connaître les intentions de leur joueur, avant de prendre une quelconque décision. Selon nos sources, la plupart préfère qu'un accord soit trouvé avec le joueur, sans toutefois vouloir le garder à n'importe quel prix. Par ailleurs, si l'on tient compte des déclarations qui nous ont été faites par le président Laïb puis de celles de l'ancien président actuellement porte-parole du club, l'on se rend compte que les deux hommes sont sur la même longueur d'onde. Le premier responsable nous a déclaré : «J'ai reçu l'agent du joueur qui est venu négocier un nouveau contrat pour son client. J'ai fait une proposition financière que j'ai jugée conforme à sa valeur. Mais apparemment, il ne l'a pas acceptée. En tant que président du club, je dois veiller à l'intérêt de mon équipe tout en tenant compte des moyens financiers du club. Maintenant si Hanitser n'est pas d'accord, c'est à lui de prendre une décision de rempiler ou pas. Dans ce cas, il doit savoir qu'il ne sera pas libéré sans contrepartie financière qui devrait égaler la somme de deux milliards de centimes», nous a déclaré Laïb, au lendemain de sa rencontre avec le joueur. Trois jours plus tard, ce fut au tour de Mana, le nouveau porte-parole du club qui, interrogé au sujet d'Hanitser, nous a déclaré : «Pour moi, Hanitser est en train de se compliquer la vie. En tant qu'international, il doit d'abord penser à son avenir sportif plutôt qu'à l'argent. S'il rempile à l'USMH, il reprendra la compétition et sera donc prêt à rejoindre l'Equipe nationale A' avec laquelle il devra préparer le CHAN 2011. Mais s'il s'entête à partir, l'USMH aura le droit de réclamer une contrepartie financière au club acquéreur. Tout le monde doit savoir qu'on ne peut pas libérer un joueur ayant un statut d'international sans tirer profit de son transfert. Personnellement, je réclamerais plus de 5 milliards pour sa lettre de libération», nous dira l'ancien président de l'USMH. Au vu des déclarations de Laïb et de Mana, on peut d'ores et déjà conclure que Hanitser est intransférable. L'USMH veut récupérer Bouraoui On vient d'apprendre que les dirigeants de l'USMH ont rappelé avant-hier l'attaquant Bouraoui avec l'intention de le récupérer pour faire partie à nouveau de l'effectif de l'USMH. Cela n'a pas été sans provoquer l'étonnement du joueur qui, faut-il le signaler, ne s'y attendait nullement. Recruté puis libéré après avoir pris part à toute la préparation, Bouraoui n'a pas donné son accord. Toujours sans club, il a demandé au dirigeant qui l'a contacté quelques jours de réflexion, avant de donner une réponse définitive. Si l'on tient compte de cette décision, on peut dire que les dirigeants du club se préparent à un éventuel départ de Hanitser. Remaniement dans les staffs techniques des jeunes En application des nouvelles directives de la FAF aux clubs professionnels, on apprend que pas moins de six entraîneurs viennent d'être remerciés par la direction du club qui, pour des raisons strictement administratives, a décidé de procéder au changement des entraîneurs de plusieurs catégories. Parmi ceux qui étaient en place, seul Djoudi, l'entraîneur des cadets, a été maintenu pour ses compétences et ses diplômes. Par cette décision, la direction technique veut être en conformité avec les nouvelles dispositions réglementaires de la FAF qui exige aux clubs des entraîneurs diplômés de l'ISTS. La direction à la recherche de techniciens qualifiés Les responsables du club ont saisi le nouveau DTS pour lui faire part de cette décision. Ce dernier s'est vu contraint de tenir une réunion avec certains membres de la direction pour connaître exactement les raisons de cette décision et la suite du processus de ce changement à la tête des staffs techniques. Cette réunion s'est achevée sans qu'aucune décision officielle n'ait été prise, si l'on excepte l'accord sur lequel sont tombés les membres présents par rapport au changement partiel des entraîneurs dans certaines catégories coachées par des entraîneurs n'ayant aucun diplôme. Concernant les techniciens diplômés, ils devraient être maintenus. Ce sont là les seules décisions prises pour le moment pour travailler avec des encadrements techniques renfermant des techniciens qualifiés. Ainsi, au lendemain de la réunion, la direction a pris attache avec plusieurs techniciens diplômés de l'ISTS jouissant d'une longue expérience. Certains d'entre eux ont déjà donné leur accord définitif. D'autres par contre tergiversent encore, mais cela ne saurait tarder. La direction du club n'attendra pas longtemps pour faire appel à d'autres techniciens. Medahi et Oulebsir contactés Redouane Medahi ainsi que Liès Oulebsir, deux techniciens connus pour leurs compétences, devraient revenir, si les négociations aboutissaient. Ces deux entraîneurs ont déjà drivé les juniors dans les années passées. La direction du club compte encore une fois leur confier la barre technique des U20. Le premier entraînera les juniors A, alors que le second prendra en charge les juniors B. Quant à la catégorie cadette, il n'y aura pas de changements. Djoudi, un diplômé de l'ISTS, sera maintenu chez les U17. Concernant les autres catégories, plusieurs autres entraîneurs ayant le niveau requis ont été contactés pour prendre en charge l'école de football ainsi que les sections des U15. Mais qui jusqu'à présent, ils n'ont pas encore donné leur accord. C'est le cas de Mustapha Kouici, l'ancien ailier gauche de l'USMH, qui a travaillé plusieurs années avec les jeunes en tant qu'entraîneur mais aussi en tant que DTS. Des entraîneurs des jeunes refusent de partir Sitôt informés par la direction technique de leur limogeage, les entraîneurs des jeunes ont pris attache avec le président Laïb pour lui demander les raisons de cette décision. Le premier responsable du club leur a expliqué les raisons qui n'ont pas trop convaincu les contestataires. Ces derniers ont catégoriquement refusé de partir. Pour montrer leur intention d'aller jusqu'au bout, ils ont décidé de poursuivre leur travail en assurant la séance d'entraînement des juniors qui, pourtant, avait été déprogrammée par le nouveau DTS des jeunes. Ils réclament leurs arriérés Aux dernières nouvelles, l'on a appris qu'une réunion a été tenue avant-hier entre un des responsables du club avec les entraîneurs limogés. Ces derniers auraient, selon nos sources, conditionné leur départ par le règlement de leur situation financière. On croit savoir que ces techniciens réclament trois mois de salaires de la saison passée. Mana : «On doit se conformer aux directives de la FAF» Pour connaître les raisons de ce remaniement opéré dans les staffs techniques, nous avons joint, avant- hier, Abdelkader Mana, porte-parole du club, qui nous dira : «Ecoutez, je vous ai déjà dit qu'on ne pouvait devenir club professionnel sans des professionnels et je vous ai déjà dit qu'il y aura des changements au niveau de toutes les structures du club. Si les instances chargées de la gestion du football professionnel imposent à tous les clubs d'avoir des staffs techniques composés de techniciens diplômés, nous n'avons qu'à nous conformer à ces décisions. Ce sont de nouvelles dispositions règlementaires. On n'y peut rien.»
