Cuperly :« Il faut rester confiant » Comme les Verts, les Lions de l'Atlas ont été forcés au partage des points lors du prologue des éliminatoires de la CAN 2012. Finalement, les Marocains qui avaient l'avantage de connaître le résultat de l'Algérie n'ont pas su en profiter et furent accrochés chez eux tout comme les Fennecs. Un résultat qui dédramatise le nul concédé par les coéquipiers de Ziani au stade Mustapha-Tchaker. Mieux encore, les Algériens qui ont réussi à revenir au score face à un adversaire plus coriace ont au moins fait preuve de beaucoup d'imagination et de générosité dans le jeu contrairement aux Marocains qui ne se sont pas créés beaucoup d'occasions durant ce match. Alors que 24h seulement avant cette rencontre, le nul de l'Algérie face à la Tanzanie avait une allure de catastrophe, les Marocains ont pu relancer les Verts pour cette qualification à la prochaine édition de la CAN 2012. Chamakh, orphelin en attaque Dès le coup d'envoi, il était très clair, le schéma de jeu des Marocains qui avaient tendance à chercher la tête de Merouane Chamakh que ce soit pour la mettre dedans ou pour les déviations au niveau de l'axe central des visiteurs, qui avaient pris un malin plaisir à annihiler les tentatives des poulains de Cuperly donnant l'impression au cours des 90 mn d'être les maîtres sur les balles aériennes. Ayant vite compris le manège, Chamakh s'est positionné sur la gauche de l'attaque marocaine, mais en vain puisque le joueur n'a jamais pu hériter d'une passe lumineuse ou d'un centre millimétré pour pouvoir faire la différence. Même l'entrée de Youssouf Hadji n'a rien donné de plus à l'équipe même si cela a permis à Chamakh de retrouver son poste en pointe de l'attaque marocaine. Il faut dire que le néo-attaquant d'Arsenal s'est retrouvé esseulé durant ce match. Le public réclame Zaki Badou A l'inverse des Algériens, les supporters du Maroc ont fait preuve de patience avec leur équipe jusqu'aux dix dernières minutes. Le public présent à Rabat a dû encourager son équipe pendant 80 mn avant la bronca envers les joueurs mais surtout la Fédération en réclamant tout simplement le retour de Zaki Badou à la tête de la sélection marocaine. Il faut dire que la différence est évidente puisque les Lions de l'Atlas n'ont jamais pu accéder à un tour aussi avancé durant ces dernières décennies que durant la période où ils étaient drivés par l'ancien portier de Majorque en atteignant la finale de la CAN en 2004 à Tunis avant de perdre face au pays organisateur. Les présents au stade Moulay Abdellah n'ont pas cessé de réclamer le retour de l'enfant prodige du Maroc, Badou Zaki, dont le nom a résonné aux quatre coins des travées du stade. Gerets entraîneur par «facebook» Apparemment, l'entraîneur belge du Maroc, Eric Gerets, qui est actuellement en Arabie Saoudite pour entraîner le Hillel ne semble pas faire l'unanimité chez les supporters, encore moins chez la presse marocaine. Et ce n'est pas le nul concédé avant-hier au stade Moulay Abdellah qui va améliorer les relations entre les deux parties. Le fait que l'ancien coach de l'Olympique de Marseille est en train de diriger la préparation de l'équipe à partir de l'Arabie Saoudite alors que Zaki Badou est au chômage, est mal interprété par les supporters marocains qui ne manquent pas d'humour estimant que Gerets dirige l'équipe par «facebook». -------------------------------------- Cuperly :« Il faut rester confiant » L'entraîneur adjoint d'Eric Gerets, Dominique Cuperly, pense que le Maroc a raté deux précieux points à domicile. «C'est clair, nous avons gâché une belle occasion de commencer ces éliminatoires par une victoire. Nous avons tout essayé pour marquer ce but qui nous aurait libérés mais en vain, la réussite n'était pas au rendez-vous. On a même joué avec quatre attaquants en fin de partie mais rien n'y fit », dira Cuperly qui n'a pas omis d'en appeler à la compréhension de tous en commençant par les fans notamment : «J'ai un message aux supporters et à tout le monde. Il faut qu'on garde confiance pour la qualification car rien n'est encore joué». -------------------------------------- Les supporters veulent voir le Maroc jouer à Casablanca Ce problème de domiciliation n'est pas du tout propre aux Algériens puisque les supporters marocains ont réclamé le retour de leur sélection au stade Mohamed V de Casablanca motivant ce choix par le fait que le public de la capitale économique est plus chaud que celui des autres villes, mais sait aussi faire la pression sur son équipe afin de la pousser à se donner à fond. Aloudi out pour 1 mois Les Marocains ont souffert de l'absence de Sofiane Aloudi qui évolue actuellement dans le Golfe. L'ancien joueur du Raja de Casablanca sera out pour quatre semaines suite à une blessure au genou. Il risque aussi de rater le second match des éliminatoires face à la Tanzanie. Les supporters centrafricains présents au stade Moulay Abdallah Une bonne partie des supporters centrafricains a assisté au match au stade Moulay Abdallah. Ils n'ont pas manqué de donner de la voix à certains moments de la partie. Ils ont quand même quitté l'enceinte joyeux. Le public a réclamé El Arabi et Hadji Apparemment, le public marocain ressemble à celui de l'Algérie. Il aime imposer sa loi au banc de touche. L'adjoint de Gerets, Dominique Cuperly n'a fait que répondre favorablement à la demande des supporters qui ont fait pression pour qu'il fasse entrer El Arabi et Hadji en scandant leurs noms avant leur entrée. Les changements ne se sont malheureusement pas avérés fructueux pour les Lions de l'Atlas. La presse algérienne fait la Une des journaux marocains Plusieurs titres marocains ont évoqué la présence de la presse algérienne pour couvrir le match Maroc-Centrafrique au point où les quatre journalistes (Le Buteur, El Heddaf, notre photographe et Al Khabar) ont fait la Une de l'actualité. Le journal l'Opinion a même donné le surnom des mousquetaires aux quatre journalistes présents à Rabat. Le président de la FRMF quitte prématurément le stade Le président de la Fédération marocaine a passé des moments de pression insoutenables. Vers la fin du match, l'homme de la FRMF qui a compris que le Maroc n'allait pas marquer ce jour-là, n'a pu aller au bout des 90mn de ce match puisqu'il a dû quitter le stade avant le coup de sifflet final afin d'éviter la colère des supporters qui n'ont pas épargné la fédération marocaine tenue pour responsable de cet échec à cause de l'absence de l'entraîneur en chef Gerets et le changement de domiciliation, la plupart des supporters étaient venus de Casablanca.