Connu pour son grand amour pour le Mouloudia, Abdelouahab Zenir, l'ancienne gloire du club. Connu pour son grand amour pour le Mouloudia, Abdelouahab Zenir, l'ancienne gloire du club, ne manque jamais l'occasion d'intervenir avec son franc-parler pour remettre un peu d'ordre dans la maison mouloudéenne. La dernière sortie médiatique de Abdelkader Drif n'a pas laissé indifférent le champion d'Afrique 76. Et à ce propos Zenir nous dira sans détour et avec beaucoup de franchise : «Je suis sidéré par le fait que Drif puisse parler de directoire alors qu'on est à l'ère du professionnalisme. Il faut que tout le monde sache qu'est révolue cette période où l'on nommait des directoires pour gérer le club. Maintenant, il y a un club professionnel géré par des actionnaires. Drif avec son directoire veut replonger le Mouloudia dans les années 2000». « C'est Drif et Marif qui ont permis en 2001 à la rue de gérer le club » «Il faut savoir aussi que c'est à cause de Drif et Marif que le Mouloudia se trouve dans ce marasme en signant le protocole avec Sonatrach en 2001. J'avais d'ailleurs mis en garde les deux hommes de l'erreur qu'ils allaient commettre en optant pour cette solution qui allait permettre à la rue de gérer un grand club comme le Mouloudia. A ce moment personne n'a voulu m'entendre ou prendre en considération mon avis. Et maintenant, le club est en train de payer les erreurs commises par le passé.» « Ouaddah est l'homme de la situation » «Cela fait plus de deux mois et demi que j'essaye de convaincre Mourad Ouaddah d'investir dans le club et d'en devenir l'actionnaire majoritaire. Pour moi, il est l'homme de la situation. Il a tout pour être le président du club. Et Dieu merci, tous mes efforts n'ont pas été vains puisqu'il a donné son accord pour investir dans le club. Et je tiens à préciser pour les plus médisants et afin de faire taire les mauvaises langues que je n'ai aucun intérêt avec Ouaddah. Et si je suis en train de faire tous ces efforts, c'est uniquement par amour et dans l'intérêt du club qui mérite tous les sacrifices.» « C'est ceux qui ont élu Amrous qui le critiquent maintenant » «Tout le monde sait que je suis l'un des seuls à ne pas avoir voté pour Amrous, non pas parce que j'ai une dent contre lui, mais pour des raisons financières car ce poste exige de ramener de l'argent. Et maintenant, ceux qui l'ont élu sont en train de le critiquer et de le descendre en flammes, c'est à n'y rien comprendre. Il faut savoir que moi je ne suis avec personne. Je soutiendrai celui qui œuvre dans l'intérêt du Mouloudia. Point à la ligne», nous dira en conclusion Zenir dans un entretien à bâtons rompus sur l'actualité du club. Ghrib était à Rouiba pour voir à l'œuvre l'avant-centre du Mali Le Mouloudia s'intéresse de très près à Coulibaly Il n'est un secret pour personne que le Doyen est à la recherche d'un centre-avant étranger, en prévision de la Ligue des champions africaine qui se profile à l'horizon. Ayant échoué à dénicher un attaquant racé après avoir pisté des joueurs émigrés à l'image de Khaled Khemas et Mehdi Kerrouche, la direction du MCA s'est tournée vers les joueurs africains. Et c'est dans ce but que Omar Ghrib s'est rendu avant-hier au stade OPOW de Rouiba afin de voir à l'œuvre l'avant-centre du Mali qui répond au nom de Coulibaly. C'est d'ailleurs ce joueur qui a inscrit l'unique but de sa formation. Séduit par les qualités du jeune Coulibaly, Ghrib nous a fait savoir qu'il devrait en référer à Alain Michel. Michel devra le superviser demain Ne pouvant s'immiscer dans les décisions et les choix techniques qui font partie des prérogatives du coach, Ghrib devra faire part de ses conclusions à Alain Michel qui supervisera le joueur qui affrontera demain, à 14h 30, l'EN A', toujours à Rouiba. C'est l'opportunité pour Michel de voir si Coulibaly constitue la perle rare que le Mouloudia cherche depuis un bon moment.