Pas d'argent et Charef attend sa première tranche Les derniers résultats enregistrés par votre équipe confirment que votre groupe est sur la bonne voie… C'est normal lorsqu'on se prépare de façon sérieuse et que l'on reste concentré sur notre sujet, on peut toujours s'attendre à de bons résultats. Nous avons su gérer les derniers matchs sans précipitation et en faisant preuve de lucidité au niveau de tous les compartiments. D'aucuns pensent que ces résultats sont largement mérités ? C'est vrai. Mais il faut dire qu'on a bien joué, mais nous étions surtout plus déterminés et plus organisés sur le terrain que nos adversaires. Ce n'est nullement le fruit du hasard, mais celui du groupe avec un collectif qui fait preuve de beaucoup de sérieux et d'une énorme débauche d'énergie et une très grande volonté. C'est justement notre force actuelle et les résultats sont là pour prouver que nous sommes sur la bonne voie. Vous semblez satisfait du parcours de votre équipe ? Je pense que notre parcours est dans l'ensemble plus ou moins positif. Au vu de notre classement actuel en championnat, nous sommes dans les normes. Nous avons réalisé de belles performances face à certaines équipes réputées pourtant être parmi les meilleures dans notre championnat. Dans d'autres rencontres, malgré la défaite on a réalisé de belles prestations. Mais grosso modo, c'est positif et nous sommes satisfaits. En début de saison, vous attendiez-vous à des résultats aussi positifs ? Pour ne rien vous cacher je m'attendais personnellement à un début de saison plus difficile. J'ai pensé qu'une jeune équipe comme celle de l'USMH trouverait des difficultés à se frotter aux clubs considérés comme grosses cylindrées avec leurs joueurs chevronnés. Finalement, j'ai découvert que le niveau de toutes les équipes est pratiquement le même. Disons que votre classement actuel est satisfaisant ; qu'est-ce qui vous semble impératif à faire maintenant ? Ce qui est important, c'est de rester dans cette dynamique à savoir mettre le plein à domicile, tout en essayant de faire mieux en déplacement. Le parcours est encore long et la phase retour sera plus difficile que l'aller. Mais on peut faire mieux que les objectifs fixés ----------------------------------------- Pas d'argent et Charef attend sa première tranche Les comptes du club sont vides depuis près de deux mois. La subvention financière d'un milliard de la commune d'Oued Smar, qui est arrivée juste après le mois de Ramadhan, a été vite dépensée. Les comptes du club n'ont plus été alimentés depuis. Actuellement, la situation financière du club n'est guère reluisante. Cela pourrait même durer encore plusieurs semaines. Concernant les dépenses courantes du club, elles sont prises en charge par les dirigeants qui à chaque fois se retrouvent contraints de mettre la main à la poche en attendant l'arrivée des autres subventions étatiques et celles des différents sponsors. Même si les responsables commencent à ressentir les effets de cette petite crise, il n'en demeure pas moins qu'ils arrivent toujours à faire face quand les dépenses ne dépassent pas le seuil d'un million de dinars comme par les déplacements et les mises au vert à la veille des matchs ainsi que les primes des matchs. Le problème qui fait grincer les dents des dirigeants en particulier celles du premier responsable du club cela concerne l'entraîneur en chef qui attend de percevoir sa première tranche. Selon nos sources, il s'agit d'une somme qui tourne autour de 350 millions de centimes et peut-être un peu plus. Pour l'instant, le patron de la barre technique ne veut pas mettre la pression sur les dirigeants pour les pousser à procurer l'argent nécessaire pour son payement. Laïb dans l'embarras Après avoir promis à Charef de lui verser sa première tranche avant la fin de l'année, Mohamed Laïb le président de l'USMH se trouve donc dans une situation des plus embarrassantes. Il ne sait plus comment faire pour pouvoir convaincre l'entraîneur à patienter ni comment se procurer l'argent pour sa régularisation. Il est vrai que certaines subventions de certains sponsors devront arriver, mais le plus embarrassant c'est que le premier responsable de l'USMH ne sait toujours pas quand cet argent arrivera dans les comptes du club. Connu pour sa méfiance, Laïb ne s'amuse jamais à donner un chèque de garantie à ses créanciers pour les rassurer comme le font d'autres présidents de clubs. C'est pourquoi, il ne trouve aucun moyen pouvant lui permettre de rassurer l'entraîneur quant à son argent. Toujours est- il que Laïb a déjà contacté certains industriels et autres commerçants à qui il a demandé de l'aide par un prêt d'argent pour pouvoir faire face à une éventuelle montée au créneau de la part de l'entraîneur. ----------------------------------------- Opéré il y a une semaine Zouak : «Je reprendrai es entraînements dans 45 jours» Une semaine après son intervention chirurgicale pour sa blessure au tendon d'Achille, le défenseur latéral Mohamed Zouak va de mieux en mieux. Le joueur harrachi sera convalescent pour une longue durée avant de reprendre les entraînements. Joint hier par nos soins Zouak nous a déclaré : «L'intervention que j'ai subie la semaine dernière s'est très bien passée. Avant de quitter la clinique, le professeur m'a rassuré quant à mon avenir sportif. Il m'a dit que je pourrai reprendre les entraînements dans 45 jours, mais cela pourrait être avant si mon état de santé s'améliore rapidement. Donc, tout dépendra du contrôle médical que je passerai dans un mois. Là je saurai si je pourrai reprendre la compétition avant la fin de la phase retour.» Encore 10 jours d'indisponibilité pour Hanitser Comme nous l'avions indiqué dans une de nos précédentes éditions concernant le cas Hanitser qui est toujours indisponible en raison de sa blessure au genou, l'attaquant Harrachi que nous avons joint hier pour avoir des précisions sur la durée de son indisponibilité nous dira : «Ce n'est pas aussi grave qu'on l'avait pensé au début. Les radios que j'ai passées n'ont révélé aucune gravité dans ma blessure si ce n'est un étirement qui nécessite une indisponibilité de 21 jours. Là, j'en suis à mon 12e jour de repos. Je dois patienter encore une dizaine de jours avant de reprendre les entraînements.» ----------------------------------------- Benomar : «On doit garder les pieds sur terre» Malgré la bonne forme qui caractérise son équipe depuis le début de saison, Hacen Benomar, le coach adjoint harrachi, est catégorique : «Le groupe est en progression, mais n'a pas encore atteint son top niveau. Les joueurs sont encore perfectibles et de ce fait ils doivent travailler davantage pour atteindre le niveau voulu et acquérir une certaine expérience qui leur permet de mieux gérer les prochaines rencontres. Pour moi, il y a encore des correctifs à apporter au niveau des trois lignes afin de rendre les éléments du groupe plus performants. Il faut donc garder les pieds sur terre et continuer à travailler pour réaliser les objectifs du club.» «L'équipe est en progression» Hacen Benomar, l'adjoint de Charef à qui nous avons demandé de nous faire un petit bilan concernant le parcours de son équipe depuis le début du championnat, s'est montré très satisfait des résultats enregistrés jusqu'à présent et même optimiste. «Les résultats de l'équipe sont pour l'instant conformes à nos objectifs. Je pense aussi qu'on est sur la bonne voie pour faire encore mieux. De nombreux joueurs ont beaucoup progressé, mais il reste beaucoup de travail à faire pour atteindre les objectifs tracés. Nous avons une équipe jeune qui se débrouille très bien contre des adversaires plus expérimentés, mais elle a besoin de temps pour atteindre une cohésion qui viendra avec le travail, le sérieux et la persévérance. Pour cela je suis très optimiste quant à l'avenir de cette équipe», nous a affirmé l'ancien milieu Harrachi actuellement adjoint de Charef. «Notre force, c'est le groupe» L'ancien milieu de terrain harrachi n'a pas manqué de souligner que son équipe est presque au top sur le plan physique, après le programme effectué ces dernières semaines : «Cette jeune formation est presque au top sur le plan physique, notamment après le travail intense effectué. Je pense qu'avec ce niveau, on pourra rivaliser avec les meilleurs du championnat.» A la question relative aux joueurs qui émergent du lot et qui sont considérés comme les atouts de l'équipe, le coach harrachi s'est montré évasif sur ce sujet. Ce qui est compréhensible. En fait, Benomar n'a pas voulu s'étaler sur cette question pour ne pas semer la zizanie au sein de son équipe et il nous dira à ce sujet : «Je préfère toujours parler du groupe et de l'aspect collectif, c'est cela la force de cette équipe.»