Les joueurs s'inquiètent pour leur argent. On croit savoir que vous étiez en colère du fait que l'entraîneur ne vous ait pas convoqué pour cette rencontre face à la JSK… J'étais plutôt déçu car, voyant que je n'étais pas convoqué, je suis rentré directement chez moi sans créer le moindre problème. J'admets que c'est très difficile pour moi de vivre une situation pareille car je ne m'attendais nullement à ce que je ne sois même pas convoqué pour le match de la JSK. C'est la première fois depuis 1998, où j'étais promu en catégorie senior, que je me retrouve en dehors de la liste des dix-huit. Avez-vous essayé de discuter avec l'entraîneur ? Je n'ai jamais discuté les choix de l'entraîneur. Même en début de saison, lorsqu'il a choisi de me laisser sur le banc des remplaçants, je n'ai pas cherché à comprendre pourquoi je n'étais pas titularisé. Cette fois-ci, et même si je n'étais même pas convoqué pour ce match retard, je me dis qu'il a ses raisons. Et si cette situation se répétait, allez-vous essayer de comprendre pour quelle raison vous ne figurez plus dans ses choix ? Ecoutez, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer ma carrière. A travers mon expérience, j'ai appris à prendre mon mal en patience et à me comporter toujours en professionnel, car il ne sert à rien de polémiquer sur ce sujet. Bien que ce soit la première fois de ma carrière que l'entraîneur décide de ne pas me convoquer pour un match officiel bien qu'il sache que je suis en forme, je ne suis pas près de contester ses choix. Etiez-vous prêt à prendre part au match de la JSK ? J'ai préparé ce match à l'image de tous mes coéquipiers et je suis en pleine forme, je n'ai donc qu'à respecter la décision de l'entraîneur, car tout le monde sait que je ne suis pas un type à problèmes. Je vais donc continuer à travailler et à répondre présent à chaque fois que l'équipe a besoin de moi. ---------------------------------------------------- Les joueurs s'inquiètent pour leur argent Les joueurs, qui nourrissaient l'espoir de voir le président Kerbadj procéder à la régularisation de leur situation financière au début du mois de novembre comme promis, ont été déçus d'apprendre qu'ils n'allaient être payés qu'après l'Aïd. Bien qu'ils étaient très déçus de cette situation et qu'ils n'arrivent plus à prendre leur mal en patience, les joueurs s'attendaient à rencontrer le premier responsable du club après l'Aïd. Absent depuis le début de semaine, Kerbadj ne leur a rendu visite qu'à la veille du match face à la JSK lorsqu'ils étaient en mise au vert. Les joueurs s'inquiètent donc au sujet de leur argent car, à chaque fois, on leur promet que l'argent renflouera les caisses du club, mais l'aide des pouvoirs publics tarde à être débloquée, ce qui contraint la direction du club à repousser l'échéance de leur payement. ---------------------------------------------------- Cette situation déplaît à Gamondi Gamondi n'a pas caché à son tour son inquiétude au sujet de la non régularisation de la situation financière de ses joueurs, lui qui a attiré à plusieurs reprises l'attention des dirigeants sur la nécessité de payer les joueurs et honorer ses engagements. Le technicien argentin craint la démobilisation chez ses joueurs. Il essaye tant bien que mal de les motiver, mais les choses finiront sans aucun doute par prendre une autre tournure. Gamondi ne veut sans aucun doute prendre sur son dos la responsabilité d'un éventuel échec à l'avenir. A ce rythme, le CRB risque de vivre la même situation que la saison passée où, après avoir réalisé un bon début de phase retour en championnat, les joueurs ont fini par baisser les bras, car la direction du club s'est montrée incapable de les payer, et la crise vécue par le CRB à l'intersaison est là pour prouver que les caisses du club étaient carrément vides. ---------------------------------------------------- «L'argent sera probablement débloqué cette semaine» «Selon les dernières nouvelles, l'argent sera débloqué en ce début de semaine, et si les caisses du club sont renflouées, les joueurs seront payés. Ils savent bien que j'ai toujours honoré mes engagements. La saison passée, je leur ai promis qu'ils recevraient leur argent, et j'ai tenu ma promesse. Et puis vous savez bien qu'avec la nouvelle réglementation qui gère le championnat professionnel, aucun club ne peut bénéficier du droit de renforcer son effectif s'il ne paye pas ses joueurs. De plus, les contrats qu'ils ont signés préservent leurs droits, donc il n'y a pas lieu de s'inquiéter», dira Kerbadj rassurant.