Une défense des plus faibles. L'entraîneur adjoint mociste, Neghiz, n'a pas caché sa déception après le dernier résultat de sa formation devant la lanterne rouge Témouchent. «Peu importe les arguments avancés çà et là, cette dernière défaite n'est pas faite pour arranger les choses dans nos rangs. On a tout fait pour revenir avec le maximum de points, mais hélas nous avons, une fois de plus commis d'énormes erreurs en défense qui ont été pénalisantes en fin de partie. Il est de mon avis temps de tirer la sonnette d'alarme afin de résoudre certains problèmes et aspirer à retrouver ainsi notre manière de faire. Une certitude, c'est que nous allons rencontrer la totalité des joueurs afin de discuter dans le fond sur ce qui se passe. Si l'on se trouve dans l'obligation de prendre des mesures, il va falloir le faire dès maintenant pour se donner le temps de revenir au classement général et d'éviter d'être trop distancé par les formations qui mènent le train. Dans notre dernier match, il est navrant de voir le genre de buts que nous avons encaissés. Avec des fautes aussi élémentaires il y a de quoi se poser des questions sur les palliatifs à prendre dans l'urgence.» Une défense des plus faibles Prétendre à la montée et posséder l'une des trois défenses les plus faibles du championnat pose vraiment problème ! Avec 10 buts encaissés, le MOC vient juste derrière la lanterne rouge qui a encaissé 17 buts et Mohammadia, 13 buts. Il faut en convenir qu'avec les défenseurs existants au MOC il y a de quoi rester perplexes. La solution revient au duo d'entraîneurs qui doivent trouver le mal qui ronge ce réseau afin d'y remédier avant qu'il ne soit trop tard. L'absence du capitaine Khenfsi ne pourra jamais justifier à elle seule cette perméabilité de la défense des Blancs. Chaouaou sera d'un apport certain L'ex-défenseur de la formation clubiste, qui a fait un détour sans grande réussite à Blida, se trouve au MOC depuis assez de temps. Au vu de la production actuelle du réseau défensif mouloudéen, l'apport de cet élément ne fait plus de doute. L'on attend donc avec impatience la rentrée de celui qui serait à même d'apporter la stabilité manquante.