«En principe, je vais entamer mon travail aujourd'hui» . Depuis dimanche soir, les choses évoluent très vite. Après avoir attendu Bouali dimanche après-midi, plus précisément vers les coups de 15h, voilà que 4 heures plus tard, sa piste a été abandonnée par les dirigeants kabyles, après avoir appris que Fouad Bouali n'était pas en mesure de bénéficier d'une licence CAF. Son diplôme de second degré a donc bloqué sa venue. Le lendemain, c'est Kamel Bouhellal qui suivra les pas du technicien suisse, Alain Geiger, en annonçant sa démission de la barre technique, après avoir été empêché d'assurer la séance de reprise. Deux heures plus tard, soit mardi après-midi, c'est l'ex-entraîneur de l'ESS, de l'USMAn et de l'ASO, Rachid Belhout, qui sera contacté par le président de section Karim Doudène. Comme nous l'avons bien expliqué dans notre précédente édition, Rachid Belhout, le désormais ex-entraîneur de l'Olympique de Béja, a dû résilier son contrat à l'amiable, avant de pouvoir opter pour la JSK. Aussitôt, il s'est entretenu avec le président, Mohand Cherif Hannachi, suite à quoi il lui donnera son accord de principe de rejoindre la JSK. Mieux encore, Belhout a accepté l'idée de passer à la table des négociations avant le week-end. Du coup, il est attendu dans les quelques heures à venir, à Tizi, pour finaliser. D'après la même source d'information, Belhout, qui a effectué une dernière réunion d'adieu avec les joueurs et les supporters de l'Olympique de Béja hier après- midi, a pris la route de Sétif, avant de rallier la ville des Genêts. Joint par téléphone hier après-midi, Rachid Belhout nous a fait savoir qu'il signera dès cette matinée son contrat au profit de la JSK, avant d'entamer les entraînements. Tout porte à croire qu'il sera présent à la séance d'entraînement de ce matin. Toutefois, il n'est pas certain qu'on le voie sur le banc de touche samedi prochain face à l'USMA, faute de dérogation. «En principe, je vais entamer mon travail aujourd'hui» Joint par téléphone, Rachid Belhout nous a bel et bien confirmé la résiliation de son contrat avec le club tunisien ainsi que l'entretien qu'il a eu avec le président Mohand Cherif Hannachi concernant l'idée de débuter les négociations aujourd'hui. Comment ça s'est passé avec les responsables de l'Olympique de Béja ? Après 4 jours de pourparlers, j'ai enfin obtenu un accord. J'ai pu résilier mon contrat à l'amiable. Je me suis entretenu une énième fois avec le président et j'ai exprimé mon vœu de rentrer en Algérie. Ça n'a vraiment pas été facile, car le président n'était pas le seul à s'y opposer. Même le gouverneur et les supporters m'ont demandé de rester. C'est vraiment dur de partir comme ça. Quand allez-vous rentrer au pays ? J'ai juste quelques papiers à légaliser ce matin (entretien réalisé hier, ndlr) avant de rentrer en Algérie. En principe, cela va se faire au plus tard cet après-midi. Je vais d'abord dire au revoir à mes joueurs de Béja, avant de rentrer au pays. Toutefois, je vais d'abord me rendre à Sétif pour ensuite gagner Tizi. Avez-vous discuté avec le président de la JSK ? Tout à fait, j'ai eu une discussion hier soir avec lui, après que Karim Doudene m'eut appelé quelques heures auparavant. J'ai donné mon accord de principe au président. J'ai même accepté l'idée de passer à la table des négociations. Si tout se passe dans le bon sens, je devrai signer mon contrat demain, (entretien réalisé hier, ndlr). J'entamerai probablement pas la suite la séance d'entraînement qui aura lieu dans la matinée. Peut-on dire que les choses avancent dans le bon sens ? Absolument, car il ne reste que quelques détails du contrat à régler. Je sais qu'après le départ de Geiger, les dirigeants de la JSK étaient à la recherche d'un nouvel entraîneur. Ils ont aussi un match important à préparer face à l'USMA. C'est dire que devrait se faire rapidement et ne pas perdre du temps. On sait que les responsables du MCEE vous ont contacté, qu'avez-vous décidé ? J'ai tout simplement poliment décliné l'offre. C'est un honneur qu'on ait pensé à moi. J'ai aussi refusé une offre des pays du Golfe qui m'ont proposé plus de 100 000 $, mais j'ai préféré rentrer chez moi. La JSK est un bon challenge. Pour ma part, j'ai donné mon accord de principe au président.