Pourquoi Dieu devrions-nous avoir peur des Egyptiens, alors que toutes les données tendent vers une victoire de notre équipe nationale ? Pourquoi Dieu devrions-nous avoir peur des Egyptiens, alors que toutes les données tendent vers une victoire de notre équipe nationale ? C'est vrai, les gars, pourquoi avoir les jetons, alors qu'on ne s'est jamais mieux portés depuis quelques années ? Qu'ont-ils de mieux que nos joueurs pour les empêcher de dormir tranquilles ? Un gardien de but à problèmes, qui n'est devenu titulaire que parce que le numéro 1 de Sion s'est blessé ? Ou alors ces deux arrières latéraux qu'ils n'ont jamais trouvés à ce jour et qui ne valent ni Raho ni Belhadj ? Ou, est-ce cette défense qui a été malmenée par les Zambiens qui ont failli les ridiculiser au Caire même ? Je n'ose même pas parler de l'attaque de cette équipe d'Egypte qui fait plus parler d'elle sur les terrasses des bars ou dans les pubs anglais que sur un terrain de foot. Je n'ose même pas rappeler les Mido et Zaki, pourtant censés être les meilleurs amis du monde à Wigan, qui s'adonnent à des querelles honteusement ouvertes dans les tabloïds anglais. En voulez-vous plus ? Vous n'avez qu'à lire la presse locale qui étale chaque jour une nouvelle histoire à faire dormir debout tout le génie du football égyptien. Une fois, c'est le président qui veut attaquer en justice l'emblématique Magdi Abdelghani et une autre fois, c'est le coach adjoint, qui se tape tout le boulot et qui ne rêve que du jour où il portera le coup de grâce à ce fainéant de Shehata qui lui fait de l'ombre. Sans oublier surtout le choc qu'a provoqué l'élimination précoce du grand club d'Al Ahly en Ligue des champions d'Afrique. Forcément, toutes ces histoires ne sont pas faites pour rassurer les joueurs. A mon sens, ce que le football égyptien est en train de vivre ressemble beaucoup à des répliques au séisme qui a secoué l'Egypte lors du match nul subi à domicile contre la Zambie. Tous les problèmes qui ont succédé à cela depuis ne sont que des répliques avant le grand… tremblement de terre qu'on va leur faire vivre incha'Allah le 7 juin à Blida. Et que les pessimistes se taisent ! Suzanne Amokrane [email protected]