Nous n'avons pas fait tout ce travail pour aller perdre quand même ! En tout cas, si vous voulez mon avis, tout autre résultat à part la victoire serait décevant. Galvanisé par son entraîneur, Merouane Abdouni aurait pris conscience de ses qualités et serait décidé à revenir à son meilleur niveau. «Je n'ai pas l'intention de rester derrière», dit-il. Apparemment, tout le monde a été satisfait du stage effectué au Maroc. Pouvez-vous nous faire une évaluation du travail qui a été fait ? Tout le monde le dit et tout le monde le ressent. Je crois que l'entraîneur s'est exprimé là-dessus, il a dit que ça avait été une totale réussite, et à partir du moment qu'il est le premier responsable technique de l'équipe, personne ne peut remettre en question cette préparation. Tous les joueurs se sentent bien, ils ont rechargé leurs batteries et sont prêts à reprendre la compétition. En raison de quelques soucis personnels, vous avez dû rater trois jours de travail à Rabat. Pensez-vous que c'est beaucoup ? Non, ce n'est pas beaucoup. Dès mon arrivée à Rabat, je me suis mis tout de suite au travail. J'ai dû redoubler d'efforts pour rattraper ce petit retard et je crois que j'y suis parvenu. Cela n'a pas été un problème pour moi. En 2009, votre préparation a été très perturbée lors du stage d'intersaison en France en raison de l'absence de votre entraîneur. Vous ne vous êtes pas dit que vous alliez revivre la même chose en restant seul à Alger ? Non, j'étais serein, car je savais que c'était un petit problème qui n'allait pas me retenir longtemps à Alger. Et Dieu merci, cela a été réglé rapidement et j'ai pu donc rejoindre mon équipe à temps. Qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée de Renard ? Beaucoup de choses, sur la méthode de travail notamment. Qu'est-ce que cela vous a-t-il apporté sur le plan personnel ? Je ne sais pas quoi vous dire, mais comme tous mes camarades, on ressent une plus grande envie de travailler. Il est derrière nous, il nous pousse, et moi, je n'ai pas l'intention de rester derrière. Vous venez de dire que vous êtes prêts pour la compétition. Comment voyez-vous alors ce match de la reprise face à Annaba ? Comme un match de championnat qu'il faut gagner. Bien entendu, ce ne sera pas facile, car je suppose que notre adversaire est animé de la même volonté. Mais nous jouerons nos chances à fond. Vous pensez qu'une victoire est possible à Annaba ? Pourquoi pas ? Nous n'avons pas fait tout ce travail pour aller perdre quand même ! En tout cas, si vous voulez mon avis, tout autre résultat à part la victoire serait décevant. Vous jouerez justement à huis clos contre l'USMAn. Est-ce un avantage considérable ? Considérable ? Non. Je dirai plutôt que notre adversaire sera privé du soutien de ses supporters, et pour nous, il y aura moins de pression évidemment. Les Annabis voulaient le reporter La ligue maintient le match pour samedi à El Hadjar En raison de la fermeture du stade de Annaba qui devra accueillir le 27 mars prochain l'explosif Algérie-Maroc comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2012, le match USMAn-USMA a été domicilié au stade Dridi-Mokhtar d'El Hadjar. Mais on ne sait pour quelle raison les dirigeants de Annaba ont demandé le report de la rencontre, sous prétexte que le stade d'El Hadjar ne répond pas aux normes qu'exige le cahier des charges du professionnalisme. Selon eux, l'enceinte ne peut pas accueillir plus de neuf mille supporters, sans parler des conditions de sécurité qui sont, toujours selon les responsables de l'USMAn, quasi inexistantes. Des raisons qui tombent à l'eau dans la mesure où la rencontre est programmée à huis clos après la sanction infligée au club bônois. Et de ce fait, la demande de report du match en question a été rejetée puisque la Ligue professionnelle de football a confirmé avant-hier sur son site officiel la tenue de la rencontre USMAn-USMA le samedi 26 février au stade Dridi-Mokhtar d'El Hadjar. Le coup d'envoi est prévu à 14h30. Les Usmistes se préparent dans la sérénité Pendant ce temps-là, les troupes de Renard se préparent pour ce rendez-vous qu'elles qualifient d'important, dans la plus grande sérénité. Les Usmistes savent qu'il s'agira d'un nouveau départ et à partir de là, il ne faut pas se rater. Sur le plan mental, il est important de réussir cette première sortie sous l'ère Renard, surtout pour la confiance, d'autant que l'équipe s'apprête à entamer une phase cruciale de son parcours, avec une succession de matchs à risque où l'USMA n'aura affaire qu'aux équipes du haut du tableau. A commencer par le match en retard de la 14e journée contre le leader, l'ASO, puis deux déplacements périlleux, respectivement à Sétif et à Saïda, avant d'aller faire un tour à Béjaïa après avoir accueilli le WAT. L'on comprend donc pourquoi il est important de revenir avec les trois points du match. Renard et ses joueurs semblent en être conscients. Chehima et Ammoura reversés en juniors Hier, deux juniors parmi les neuf qui s'entraînent avec l'équipe première n'étaient pas présents avec l'effectif. Il s'agit de Chehima et Ammoura qui ont été reversés en juniors. Il est à rappeler qu'Hervé Renard compte dégraisser au maximum son effectif, et dans cette perspective, plusieurs juniors vont réintégrer leur catégorie. D'autres éléments, en effet, vont rejoindre leurs deux coéquipiers, mais pas avant le match de l'ASO. On sait très bien que les deux prochains matchs comptent pour les 14e et 15e journées de la phase aller, et par conséquent, les nouvelles recrues ne peuvent pas y prendre part. C'est la raison pour laquelle il va garder tous les autres juniors, vu qu'il risque d'avoir besoin de certains d'entre eux. Ce n'est donc qu'après le match face à Chlef que le coach usmiste se séparera des éléments qu'il jugera non encore prêts à intégrer l'effectif des seniors. Renard : «Plusieurs juniors n'ont pas encore le niveau des seniors» L'entraîneur de l'USMA avait fait savoir avant-hier que plusieurs jeunes, les juniors notamment, qui s'entraînent depuis son arrivée avec les seniors «n'ont pas encore le niveau de l'équipe première ou du championnat de Ligue 1». Afin de réduire le nombre de joueurs à l'entraînement, au moins cinq juniors seront écartés. Ceux qui sont sûrs de rester sont Benaldjia, Tatem et Betrouni, en plus de Rabhi qui est, apparemment, la seule doublure d'Aouamri. L'infirmerie se vide A part Sayah qui n'a pu s'entraîner en raison d'une conjonctivite le jour de la reprise, et Aouamri qui souffrait encore de quelques douleurs à la jambe, tous les autres joueurs ont répondu présent. Avant-hier, lors de la conférence de presse animée par Hervé Renard, ce dernier a fait savoir que son équipe ne déplorait plus aucun blessé. Effectivement, tous les joueurs qui se plaignaient de différents bobos s'en sont remis et se portent mieux. L'entraîneur de l'USMA a en effet disposé ces derniers jours de tout son effectif aux entraînements. Sayah incertain face à Annaba Saïd Sayah n'a pas encore rejoint ses coéquipiers à l'entraînement. Le joueur n'est pas encore guéri de sa conjonctivite, apprend-on auprès du staff médical. Il est très probable donc que sa participation au match de Annaba soit compromise. Néanmoins, jusqu'à hier, rien n'avait encore été décidé dans ce sens. Une séance de deux heures et demie Le staff technique des Rouge et Noir a mis fin hier au biquotidien auquel a été soumis le groupe depuis la reprise. Hervé Renard n'a pas diminué la charge pour autant. La seule séance d'hier a duré près de deux heures et demie. Mais l'on s'attend toutefois à ce que la charge baisse sensiblement à partir d'aujourd'hui en prévision du match de samedi prochain contre l'USM Annaba.