«Moi, je ne me sentais pas concerné par cela, car il y avait par la suite l'intervention des responsables des deux pays pour apaiser un peu la tension.» Comment voyez-vous l'avenir du Zamalek après la lourde défaite concédée face au Club Africain ? Il est sûr que la défaite à Tunis face au Club Africain va mettre le Zamalek dans une situation très difficile. Le Club Africain est un grand club qui nous a créé beaucoup de problèmes. Néanmoins, ce qui s'est passé à Radès ne se reproduira plus. Une défaite par quatre buts à deux ne veut pas dire qu'on est déjà éliminés. Quelle est votre analyse sur les quatre buts encaissés ? Il y avait un manque de cohésion. Cela est dû à l'absence de certains joueurs, notamment en défense. Si ce n'était pas ce quatrième but que nous avons encaissé dans les dernières minutes du match, nos chances seraient plus fortes au match retour. En tout cas, avec la présence de nos supporters au Cairo Stadium, on relèvera le défi, j'en suis sûr. Quels sont, à votre avis, les points faibles du Club Africain ? Je préfère les garder pour moi. Aussi, l'entraîneur Hossam Hassan a une idée sur notre adversaire. Si on gagne par deux buts à zéro, on réussira à se qualifier. Je crois en nos chances. Le Zamalek dispose d'attaquants de talent. Comment voyez-vous le scénario du match retour ? Au match retour, les tunisiens vont sûrement essayer de tuer le rythme de la rencontre. Nous, il faut qu'on fasse preuve de sang-froid pour ne pas tomber dans leur piège. Les supporters du Zamalek attendent beaucoup de vous… Oui, je sais que je n'ai pas donné tout ce que les gens ici attendaient de moi. Cependant, il ne faut pas oublier qu'après ma signature ici au Zamalek, le football s'est arrêté à cause des événements qu'a connus l'Egypte. Donc, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour m'y adapter. Pourquoi vous avez opté pour le Zamalek, malgré les relations tendues entre Egyptiens et Algériens ? Lorsque le Zamalek a sollicité mes services, j'ai tout de suite accepté son offre. C'est un grand club quand même. Ce club a un passé glorieux en Afrique et même sur le plan arabe. J'étais sûr que les relations entre les deux pays allaient revenir à la normale. Quand j'ai signé mon contrat, les relations se sont un peu améliorées, après l'intervention des responsables du football des deux pays. Vous n'avez pas craint le chauvinisme de certains supporters ? Non, pas du tout. J'avais une idée sur le football égyptien. J'ai déjà joué en Egypte avec la sélection nationale et même avec la JSK. Je connais parfaitement la mentalité égyptienne. En plus de cela, il y a un Algérien qui joue ici, à savoir Amir Saâyoud. Moi, je ne me sentais pas concerné par cela, car il y avait par la suite l'intervention des responsables des deux pays pour apaiser un peu la tension. Est- ce que vous avez demandé l'avis de certains de vos proches ? Oui, j'ai demandé les conseils de certains amis, notamment les anciens joueurs qui connaissent parfaitement le football égyptien. Aussi, je voulais à tout prix vivre une aventure professionnelle. Avant de conclure, on voudrait connaître votre avis sur le refus de certains clubs de reprendre le championnat… Moi, je suis lié par un contrat de deux ans avec le Zamalek. Je continuerai à jouer avec mon club le plus normalement du monde. Je suis très à l'aise et je veux honorer mon contrat.