«Je remercie la FAF et tous ceux qui ont contribué à ma prise en charge». Opéré avec succès, la semaine passée à Paris, le libéro Amine Amokrane a quitté la réanimation et va beaucoup mieux. Placé dans l'une des cliniques les plus réputées de France, en l'occurrence la Fondation Rothschild sise au 19e arrondissement, Amokrane s'est confié au Buteur. «Dieu merci, l'opération s'est déroulée dans de bonnes conditions. J'ai passé six heures dans le bloc, et el hamdoulilah, tout s'est bien passé pour moi. Tous ceux qui me connaissent ne doivent pas s'inquiéter sur mon état de santé. Je vais quitter la réanimation incessamment pour rejoindre ma chambre. Si tout va bien, je devrais quitter l'hôpital dans dix jours au plus tard. A présent, rien ne me préoccupe, même si j'ai une pensée à mon club et mes coéquipiers au RCK. J'observe les résultats et le rendement de l'équipe et je suis convaincu qu'elle relèvera la tête. Ce n'est qu'un passage à vide qui a un peu duré», dira Amokrane avant d'enchaîner : «Le RCK est capable de renverser la vapeur à n'importe quel instant. Mes amis, faites-moi plaisir et offrez-moi les deux prochaines victoires.» «Je remercie la FAF et tous ceux qui ont contribué à ma prise en charge» A la fin de la discussion, Amokrane n'a pas oublié de mentionner l'aide et le soutien de ses proches ainsi que tous ceux qui ont été derrière son transfert en France pour subir l'intervention chirurgicale au niveau du cerveau. « Je saisi cette opportunité pour remercier la FAF, à sa tête le président Mohamed Raouraoua, d'avoir pris en charge mon transfert en France, sans oublier tous ceux qui ont contribué à cette prise en charge à l'étranger. Je remercie Yazid Ouahib et Azzedine Ait Djoudi.» … Sa mère lui manque terriblement Sur son lit d'hôpital, Amine Amokrane semble très affecté émotionnellement, même s'il arrive à garder le moral. L'enfant du RCK demeure sensible et n'a pas hésité à nous divulguer l'absence de l'être le plus cher de sa vie, à savoir sa maman. « Beaucoup de choses me manquent, mais j'arrive à m'en sortir et garder ainsi le moral… », il marque un temps d'arrêt et reprend son souffle : « Seulement, quand je pense à ma très chère maman, je craque. Le fait de penser à elle me rend malade. Elle me manque terriblement. Heureusement que mon père est présent à mes côtés, sinon ça aurait été difficile à surmonter. Mes salutations maman et je t'embrasse fort», a-t-il conclu. Bouzit, un fervent supporter koubéen lui a rendu visite Vendredi dernier, Amokrane a eu la visite d'un fervent supporter du RCK, en l'occurrence Samir Bouzit. Cet enfant d'El Bahia, qui ne rate aucune nouvelle de son club préféré, a tenu à faire le déplacement pour remonter le moral du joueur. Une initiative qui a fait énormément plaisir au joueur. A noter que Bouzit n'est pas le seul Koubéen a avoir rendu visite à Amokrane, puisque Omar, l'autre fervent supporter des Vert et Blanc et malgré sa maladie, a fait une virée à la Fondation Rothschild la semaine passée pour s'enquérir de l'état de santé de Amokrane. En parallèle, les supporters koubéens ne cessent de demander des nouvelles du joueur tout en lui souhaitant un prompt rétablissement. Medjahed aujourd'hui devant le conseil d'administration Finalement, c'est ce soir que l'entraîneur en chef, Nabil Medjahed, devra rencontrer les membres du conseil d'administration. Une réunion qui s'annonce chaude et qui se terminera par la prise de plusieurs décisions de part et d'autre.