Il a songé à la démission Les joueurs qui sont dans une véritable impasse actuellement puisqu'ils n'ont perçu aucun salaire cette année, ce qui veut dire au bas mot 4 mois de disette financière pour eux. En effet, ils se sont contentés seulement de quelques primes de matchs (ils n'en ont pas gagné beaucoup) pour survivre. Quelques-uns se sont rapprochés de Messaoudène pour qu'il leur fasse au moins un signe, mais la situation financière du club ne lui a pas permis de tenir cet engagement et il n'y a pas que lui, car toutes les SPA mises sur pied hâtivement baignent dans la faillite. Néanmoins, le président du CABBA veut motiver ses joueurs pour qu'ils sortent des ténèbres du classement et il sait bien qu'il n'y a pas meilleure recette que l'argent pour les secouer. A cet effet, il est en train de frapper à toutes les portes de ceux qui lui ont promis une aide financière pour qu'il régularise ses joueurs pour leur demander ensuite des résultats. «Je suis en train de tout faire pour que les joueurs perçoivent au moins partiellement leur dû avant le déplacement que nous aurons à effectuer au Khroub le 7 mai prochain. Je comprends parfaitement leur situation, eux qui n'ont pas été payés depuis le mois de janvier dernier. Il règne une confiance mutuelle entre nous, donc je ne pense pas que cela les empêchera de faire leur travail du mieux qu'ils le pourront. De notre côté, nous sommes en train de courir dans tous les sens et frapper à toutes les portes pour accomplir notre devoir qui est celui de les payer. Cette crise n'est que passagère, car ils encaisseront tôt ou tard leur dû», a déclaré Messaoudène en déplorant le manque d'appui de certains de ses proches collaborateurs, car tout seul il ne pourra pas entrevoir le bout du tunnel. Il a songé à la démission Devant les problèmes qu'il est en train de rencontrer quotidiennement pour gérer une situation des plus difficiles, Djamel Messaoudène a songé à jeter l'éponge, mais le classement de l'équipe l'a contraint à continuer pour que l'on ne dise pas (si l'équipe est reléguée) qu'il a abandonné une embarcation en péril. «Si l'équipe avait été à l'abri au classement, il y a longtemps que j'aurais démissionné, car je n'ai jamais eu à vivre un tel scénario», a-t-il expliqué. Nedjma, la bonne étoile ? En attente d'aide de la wilaya qui aurait interpellé les différents opérateurs économiques pour un signe de «solidarité» avec la défaillante SSPA, un bébé mort-né, Messaoudène se serait rendu aujourd'hui à Alger pour retirer un chèque d'une valeur de 450 millions de centimes. Même si cette somme paraît dérisoire, il n'en demeure pas moins qu'elle servirait d'une petite bouffée d'oxygène. Dans ce contexte, Messaoudène attend toujours une subvention de la wilaya pour mieux s'en sortir. Seulement, tous ces comptes ne sont que celui d'un épicier, car rien de concret n'a été enregistré jusqu'à samedi. Peut-être qu'à partir d'aujourd'hui la situation commencera à se débloquer. En quête de matchs amicaux Saïd Belkacem se trouve actuellement confronté à un véritable dilemme sachant qu'il n'a pu programmer aucun match amical depuis le déplacement à Tizi Ouzou. D'ici le rendez-vous contre la JSK, il a l'intention de programmer à son équipe 2 matchs amicaux, mais cela ne sera pas aussi évident que ça, puisque les adversaires se font désirer. Les Bordjiens, qui totaliseront un repos assez long de 23 jours allant du match joué contre la JSK à celui de l'ASK, doivent absolument se dégourdir les jambes en se mettant sous la dent quelques matchs amicaux, même face à des équipes de palier inférieur. Dans ce registre, Belkacem compte faire jouer à son équipe deux matchs amicaux.