Dans un point de presse animé au siège du club dimanche, le président du comité de sauvetage du club M. Boualia Abdellatif n'a pas mis de gants pour mettre à l'index la mauvaise programmation de la ligue. Dans un point de presse animé au siège du club dimanche, le président du comité de sauvetage du club M. Boualia Abdellatif n'a pas mis de gants pour mettre à l'index la mauvaise programmation de la ligue, il va même loin en qualifiant de hogra l'attitude à l'encontre du CRT par les responsables de cette ligue nationale de football. Le président du comité de sauvetage avance que l'équipe a été pénalisée à plusieurs reprises par cette instance, une première fois en décidant d'annuler le match contre le NAHD la veille du match (jeudi) à 19 heures 30, en envoyant le fax du report du match alors que l'équipe du CRT était à Alger, sans que les responsables de la LNF ne daignent aviser le club à l'avance ou à défaut de lui rembourser les frais de déplacement et de restauration, pourtant tout le monde sait que le club vit une situation des plus cruciales en matière de moyens financiers. Autre grief retenu contre la LNF, la programmation de trois matches en une semaine, vendredi 3 juin le CRT disputait un match capital face à l'ASMO, trois jours plus tard, soit le lundi à 12, le responsable de la programmation de la LNF envoie un fax intimant le club à jouer le lendemain le match de mise à jour face au NAHD. C'est du n'importe quoi, ajoute l'orateur. Pour qui roule la LNF ? dit-il. Ensuite, dès que l'équipe fait le déplacement à Alger et dispute son match contre le NAHD, elle reçoit un autre fax qui précise que le CRT doit jouer un match comptant pour la 29e journée contre le PAC,donc deux longs déplacements à Alger en moins de 72 heures. Pourquoi la LNF n'a pas décalé ce match à samedi pour permettre à l'équipe du CRT de récupérer de ces voyages de 600 kilomètres par bus ? Du jamais vu,si c'était une autre équipe, ça aurait été une autre programmation, mais vu que c'est l'équipe du CRT tant pis, elle doit jouer et se taire, et c'est pour cela que le président du comité de sauvetage ne veut pas se taire et dire à haute voix tout ce qu'il pense de la LNF qui est censée servir le football. Le président de la SPA à l'origine de la relégation Concernant la situation interne du club, M. Boualia charge le président de la SPA/CRT à qui il impute la totale responsabilité de la relégation du club en division inférieure car selon lui, le président Abdelbaki Larbi a abandonné l'équipe dès la 13e journée, soit après le match contre l'ASMO perdu 4 à 1 à Oran, le président et l'entraîneur Drid ont disparu de la scène juste après ce match, laissant les joueurs sans salaires, ce qui a poussé ces derniers à observer un mouvement de grève de plus d'un mois, le président du comité de sauvetage et quelques fans du club n'ont pas voulu laisser le club déclarer forfait et ont fait du porte-à-porte pour convaincre les joueurs à revenir à de meilleurs sentiments pour renoncer à leur grève et ont quand même pu réunir les joueurs le jour du match contre le PAC et même s'ils ne se sont pas entraînés durant un mois, les joueurs ont disputé ce match et ont fait les trois déplacements avec l'équipe contre l'OM, le CSC et l'ABM sans aucun entraîneur. Certes, les résultats n'ont pas été satisfaisants mais le comité de sauvetage a réussi à engager un entraîneur et un brin d'espoir est apparu avec quelques bons résultats enregistrés contre le MSPB, l'USMBA, le RCK et l'ESM récoltant dix points en quatre matches. Seulement, avec le manque de moyens financiers, les joueurs lâchèrent quelque peu d'ardeur du fait qu'ils attendaient toujours leurs mensualités des six derniers mois, mais sans résultat car le président de la SPA n'a pas voulu payer les joueurs, l'équipe aurait pu réussir un meilleur parcours si toutes les volontés se sont conjuguées pour sauver le club de ce pourissement. M. Benzaama Ahmed, membre actionnaire du club, abonde dans le même sens en déclarant: « Que le président de la SPA/CRT qui n'est actionnaire que de 65 millions de centimes au club promettait lors de l'AGE qu'il investirait 4 milliards au service du club, alors qu'en réalité, il a laissé couler le club après seulement quelques matches, le président s'est caractérisé par une gestion unilatérale du club, ce qui a poussé les huit autres actionnaires à s'éclipser du fait que le président ne tenait qu'à sa tête dans le choix des entraîneurs et dans le recrutement des joueurs. A vrai dire, ce président a conduit le CRT droit vers la dérive, et au bout de 13 matches seulement, il a lâché l'équipe sans même honorer ses engagements envers les joueurs ou même avec les débiteurs du club, et maintenant il veut continuer à gérer le CRT pour la prochaine saison, il faut impérativement lui barrer le chemin dans l'intérert du club ». Raouraoua interpellé Enfin, le comité de sauvetage du club s'adresse au président de la FAF en le suppliant d'annuler la décision de faire reléguer les clubs à la division inférieure, car la majorité des clubs des Ligues une et deux qui ont changé le statut de clubs professionnels sont des otages des aides de la FAF qui tardent à venir, les clubs se sont impliqués dans le processus du professionnalisme sans même en bénéficier des fonds consentis à cet effet, raison pour laquelle les dirigeants du CRT demandent à ce que cette année soit une année de grâce pour tous les clubs des 1re et 2e divisions du fait que le professionnalisme n'est pas encore sur les rails, concluent-ils.