Le ratage du RCK cette saison a été prévisible. Même les plus optimistes des Koubéens n'ont pas cru au miracle et savaient au départ que leur club ne pouvait pas réaliser l'accession. Le ratage du RCK cette saison a été prévisible. Même les plus optimistes des Koubéens n'ont pas cru au miracle et savaient au départ que leur club ne pouvait pas réaliser l'accession. Tout simplement, ce sont les plus proches du club qui sont montrés du doigt et étaient derrière cette moisson. Et pourtant, tout a été réuni pour atteindre l'accession à la veille du retour. Nous n'avons qu'à voir le modeste parcours des Vert et Blanc depuis l'entame de la deuxième manche du championnat pour se rendre à l'évidence que la direction du club est responsable de cet échec. L'équipe du Raed, sous la houlette de Nabil Medjahed, avançait à merveille et restait collée à la deuxième place jusqu'au mois de février dernier. Les coéquipiers de Brinis ont réussi une bonne préparation hivernale à Tipaza. Les amoureux du club croyaient que leur équipe avait retrouvé son équilibre et surtout la hache de guerre entre Medjahed et Negache a été enterrée. Finalement, ce n'était qu'un beau rêve qui s'est brisé très rapidement. L'ex-président du conseil d'administration, Bouzid Negache, a pris la décision d'évincer Medjahed sans se soucier des conséquences. Depuis l'entame de la compétition officielle, les Koubéens n'ont pas cessé de multiplier les ratages et les débâcles. Cinq victoires, sept défaites et trois nuls à domicile, telle est la récolte des Vert et Blanc en cette deuxième manche du championnat. L'équipe a marqué 14 buts seulement contre 17 encaissés. A l'aller, le RCK avait l'étoffe d'un champion. L'équipe a terminé cette phase à la deuxième place au classement avec un capital de 25 points (sept victoires contre quatre défaites et quatre nuls, 23 buts marqués et 16 encaissés). Une chère moisson en dépit de la crise financière qui secoue le Raed depuis l'été dernier et surtout la qualité tout juste moyenne de l'effectif. Au niveau de la barre technique, Medjahed avait incontestablement marqué son passage à Kouba. S'il était resté, le Raed aurait accédé aisément en Ligue 1. Le bilan de la phase retour reflète tout au sein du club cette saison et qui nous incite à dire que l'ancienne et l'actuelle direction avaient complètement échoué et raté ses objectifs. L'encadrement technique et administratif ainsi que les joueurs attendent toujours leur dû. La direction doit prédire 3 milliards pour assainir la situation financière du club. Ce constat amer sera appuyé lors des travaux de l'AGO. Quelles seront les « excuses » de Negache et Mecheri ? Le « coup d'Etat » contre Medjahed, la casse Qu'on le veuille ou pas, l'énorme travail accompli par l'ex-entraîneur Nabil Medjahed restera dans les annales du club. Aucun technicien auparavant n'a réussi un tel défi. A l'intersaison, nul n'a misé sur ce groupe vu la qualité juste moyenne de la plupart des joueurs. Au fil des rencontres, plusieurs joueurs ont réussi à faire leur bon chemin. Nous n'avons qu'à citer les noms de Hanifi, Madi, Khedis, Benyahia, Chouiéb, Bencherifa et autre Brinis. D'après les techniciens et les anciens joueurs du RCK, seul Medjahed a réussi son passage puisqu'il a pu monter une équipe combative, compétitive et surtout efficace. En effet, le RCK a enregistré sous sa coupe plusieurs réalisations. Il a réussi à inculquer une bonne culture footballistique et l'équipe était en nette progression. Malheureusement, son éviction a été la cassure… 3 Les vrais hommes doivent revenir En plus de la mise à l'écart injuste de Medjahed, le Raed a beaucoup souffert sur le plan financier. En dépit de ce qui s'est passé, les vrais hommes et amoureux du club doivent revenir au sein du RCK afin de contribuer au redressement de la situation. Désormais, le RCK aura besoin de tous ses enfants, surtout ceux qui peuvent apporter un plus sur le plan financier. Ainsi, celui qui n'est pas en mesure d'aider le Raed financièrement n'a qu'à se taire…