Amir Madjer pisté par le WAT Peut-on dire que vous êtes d'ores et déjà un élément widadi ? Ce n'est pas encore officiel, mais c'est juste une affaire de temps pour régler quelques affaires administratives. Mais je ne vous cache pas que, dans ma tête, je suis bel et bien Widadi. Avez-vous définitivement réglé votre situation administrative à l'USMA ? Pas encore, car je dois récupérer ma lettre de sortie de la part de la direction usmiste qui ne devrait pas me bloquer, surtout qu'elle a trouvé un arrangement avec le WAT. Je pense que tout sera réglé dans les plus brefs délais. Peut-on savoir pourquoi vous avez choisi d'opter pour le WAT ? J'ai choisi ce club par conviction et non par manque de propositions. Je suis honoré de faire partie de l'effectif d'un grand club comme le WAT, qui me donne l'opportunité d'évoluer dans un groupe sain et calme, avec un public connaisseur, ce qui me permettra forcément de me sentir très à l'aise et de donner le meilleur de moi-même pour l'équipe. L'option d'un an de prêt vous arrange-t-elle ? Franchement, cela ne me dérange absolument pas de m'engager pour deux ou trois ans au WAT, car je suis encore jeune et je dois miser sur la stabilité pour progresser et garder toujours mes repères. Mais il fallait accepter cette option de prêt, qui semble arranger les deux clubs. On imagine que vous espérez rééditer la même expérience que Boushaba l'an dernier, en revenant par la grande porte à l'USMA... Sincèrement, j'espère rester plus d'un an au WAT mais, si l'USMA tient à me récupérer à la fin de cette année de prêt, c'est que j'aurai fait un excellent travail au WAT, honorant ainsi convenablement mon contrat à Tlemcen. Maintenant, je refuse de penser à l'avenir, et je préfère me concentrer sur le meilleur moyen de débuter en force le championnat, après avoir effectué une bonne préparation d'avant saison. Votre coéquipier Sayah était tout près de venir vous épauler en pointe de l'attaque widadie, avant de changer d'avis. Une déception pour vous, non ? Sayah, ce n'est pas seulement un ancien coéquipier mais aussi un frère en dehors du monde du football. J'étais très content de sa venue au WAT, mais il a changé d'avis. Il faut respecter sa décision, tout en lui souhaitant bonne chance pour la suite de sa carrière. Ne regrettez-vous pas le fait de quitter une équipe de rêve cette saison à l'USMA ? Non, car je vais opter aussi pour une bonne équipe, tout en souhaitant le meilleur pour l'USMA qui a choisi d'opter pour une politique nouvelle, en misant sur des joueurs connus. Sauf qu'il faut avant tout construire un groupe, comme c'est le cas à l'USMH. Maintenant, je serai très heureux en cas de sacre de l'USMA. A vous le soin de conclure… Je veux juste dire aux supporteurs widadis que je ne vais pas faire des miracles à moi seul en venant au WAT, mais plutôt donner un plus à l'équipe. Si on joue le maintien, je ferai de mon mieux pour gagner des matches importants, et si on joue les premiers rôles je serai aussi heureux de mettre ma main dans celle de mes coéquipiers pour propulser le WAT vers le haut du tableau. ------------------------- Amir Madjer pisté par le WAT A 23 ans, Amir, l'enfant de la star nationale mais aussi mondiale, Rabah Madjer, pourrait vêtir le maillot bleu et blanc du WAT à l'aube de la prochaine saison. En effet, ce jeune élément, capable d'évoluer derrière les attaquants ou désaxé sur le côté droit, pourrait être l'une des surprises promises par le président Abdelkarim Yahla.