Bouacida « La justice m'a donné gain de cause, mais j'accepterai une solution à l'amiable» Jean-Paul Rabier n'a toujours pas répondu à la proposition du MCA, par le biais de son avocat, au moment où les dirigeants du Mouloudia criaient à qui voulait les entendre qu'il allait venir lundi en fin d'après-midi. Finalement, Rabier n'est toujours pas arrivé, ce qui confirme bien qu'aucune correspondance n'est parvenue au MCA. Le technicien français veut des garanties et un contrat en béton, avant qu'il ne donne son accord aux responsables du Mouloudia. C'est pour cette raison que son avocat est en train d'étudier minutieusement la proposition du club, bien qu'il aurait conseillé à Rabier de ne pas accepter cette mission d'entraîner le MCA. L'ultimatum bidon du MCA En ce début de semaine, et face au retard accusé par l'avocat de Jean-Paul Rabier pour rendre sa réponse, lorsqu'on sait qu'il a reçu la proposition du MCA mercredi dernier, les pensionnaires de Chéraga ont décidé de fixer un ultimatum au technicien français jusqu'à lundi. Faute de quoi, ils engageront un autre entraîneur, du fait que le temps ne joue plus en leur faveur. Maintenant que Rabier n'est pas venu, et les dirigeants du MCA n'ont toujours pas engagé un autre technicien, il s'est avéré que le délai fixé par le Mouloudia n'est qu'un ultimatum bidon, du fait qu'on est toujours à attendre Jean-Paul Rabier. Le Mouloudia a pris attache avec Rabier une nouvelle fois Selon une source digne de foi, on croit savoir que le MCA a pris attache lundi matin avec Rabier. Ce dernier, a montré une nouvelle fois son intérêt pour prendre l'équipe en main, mais il a demandé aux dirigeants d'attendre une réponse de son avocat qui devait parvenir par courrier électronique à la direction du club. Les dirigeants du MCA étaient contraints de se plier aux exigences du Français, qui les a assuré qu'il reste ouvert à toute négociation. Toutefois, les dirigeants du MCA ont exigé à Rabier d'acheter lui-même son billet d'avion. Les dirigeants laissent croire qu'il viendra ce mercredi Alors qu'il était question d'engager un nouvel entraîneur, les dirigeants du MCA laissent croire que Jean-Paul Rabier leur a promis de venir ce mercredi. Au Mouloudia et comme discours officiel, on explique que c'est pour un problème de disponibilité de billets d'avion que Rabier a retardé son voyage à Alger. Jusqu'à preuve du contraire, le feuilleton Rabier continue et le Mouloudia est toujours sans entraîneur. Ainsi, on assiste actuellement au troisième round des négociations entre le Mouloudia et Jean-Paul Rabier, alors que le temps presse. -------------------------------------------- Le club lui doit 340 millions de centimes Bouacida « La justice m'a donné gain de cause, mais j'accepterai une solution à l'amiable» Kamel Bouacida a eu gain de cause dans l'affaire qui l'oppose au MCA. La justice a tranché en sa faveur et la direction du club est sommée de lui payer la somme de 340 millions de centimes. L'avocat du joueur a même gelé les comptes de la SSPA/MCA, ce qui a mis le Mouloudia dans une situation embarrassante. Contacté par nos soins, Bouacida nous dira : «Oui j'ai obtenu gain de cause, et je n'ai réclamé que l'argent qui me revient de droit. J'ignore toutefois que les comptes du MCA ont été gelés, car j'avais confié l'affaire à mon avocat qui s'est occupé du dossier. L'affaire remonte à l'époque où le Mouloudia était géré par un directoire. A cette époque nous étions suspendus, Abdouni et moi, suite aux incidents qui ont émaillé le match aller face à l'équipe de Kwara United. Suite à notre suspension, les responsables du directoire nous ont ignorés et ont refusé de nous payer. Ce qui m'a fait mal, ce n'est pas le fait que le club me doive 340 millions de centimes, mais c'est le mépris affiché à mon égard. C'est pour cette raison que j'ai eu recours à la justice», dira l'ex-défenseur central du MCA. Quant aux comptes du club qui sont gelés actuellement, Bouacida n'a pas souhaité que les choses en arrivent là. «Croyez-moi, j'ignorais que les comptes du club étaient gelés, et je n'ai jamais souhaité du mal au MCA, car c'est un club qui m'est très cher et où j'ai passé de bons moments. Pour prouver ma bonne foi, je suis prêt à régler le problème à l'amiable et me mettre autour d'une table avec les dirigeants pour trouver une solution», ajoute Bouacida. Ainsi donc, la balle est maintenant dans le camp du MCA, qui doit trouver une solution au problème. D'un jour à l'autre, les dettes s'accumulent, au moment où le club souffre d'une crise financière sans précédent.