"C'est déjà fait ! Je vous annonce que je suis officiellement un joueur d'Aberdeen." Mohamed Chalali est officiellement à Aberdeen. Bloqué par son ancien club, Panionios, qui demandait une indemnité de transfert, l'international algérien a fini par obtenir sa lettre de libération à l'issue d'un ultime round de négociations auquel a pris part activement Rafik Djabbour. On imagine votre soulagement maintenant que votre transfert à Aberdeen est officialisé… Oui, c'est le cas. Je suis super content. Ça été déprimant de ne pas savoir où je jouerai. J'ai quelque peu galéré, je ne le cache pas. Mais El Hamdoullah tout est réglé à présent. Je n'ai plus qu'à me concentrer sur ma nouvelle expérience à Aberdeen. On sait qu'au départ, Panionios s'opposait au fait que vous partiez à Aberdeen gratuitement, a-t-il lâché plus facilement du lest par la suite ? Pas tout à fait. Dans un premier temps, les dirigeants campaient sur leur décision. Ils voulaient vraiment soutirer à Aberdeen une indemnité de transfert. Mais ils ont fini quand même par vous signer votre lettre de sortie… Oui. Grâce à mon ami Rafik Djabbour que je ne remercierai jamais assez. Pourquoi ? Pour son coup de main. Sans lui, je n'aurai peut être jamais eu ma lettre de sortie. Il m'a accompagné et pris part aux négociations. Vous savez, c'est quelqu'un de très estimé à Panionios. Sa parole vaut beaucoup. Il est écouté. Sincèrement, sans lui, j'aurais sans doute galéré encore. Quand est-ce que vous allez signer votre contrat ? C'est déjà fait ! Je vous annonce que je suis officiellement un joueur d'Aberdeen. Ça s'est fait quand ? Ce matin (entretien réalisé hier, ndlr). Quelle en est la durée ? Une année. On sait que votre entraîneur à Aberdeen a souhaité disposer de vos services dès samedi dernier pour le match de championnat. Seriez-vous disposé à répondre présent pour le match de Coupe de demain ? (entretien réalisé hier, ndlr) Je ne le sais pas encore. Là, je suis toujours à Athènes. Je compte rallier demain à 5h du matin Amsterdam, puis de là Glasgow. J'espère y être dans l'après-midi. Après, la décision ne m'appartient pas. C'est au coach de voir. Je pourrais éventuellement être sur le banc. On verra bien.