hier, en milieu d'après-midi, le transfert de Mohamed Chalali à Aberdeen (D1, Ecosse) ne s'était toujours pas officialisé. Alors que les deux parties s'étaient entendues sur tout, une troisième partie s'est fait inviter à la table des négociations à l'improviste. Il s'agit de Panionios (D1, Grèce), le club employeur de Chalali, qui après avoir signifié dans un premier temps au joueur qu'il était libre d'aller signer où il veut, faute de pouvoir lui assurer ses salaires, exigeait contre toute attente une indemnité de transfert. Aberdeen, qui arrive à peine à lui garantir un salaire digne de son statut, n'est pas prêt à verser le moindre centime à Panionios. «Ils ne payeront pas un euro. C'est impossible. Le club n'a pas les moyens pour verser une indemnité de transfert. J'ai de la chance que le coach m'ait kiffé dès le départ. Sinon, je n'aurais pas signé», nous a confié Chalali que nous avons joint hier au téléphone juste avant son rendez-vous avec les dirigeants grecs. Hier en soirée, nous avons appris que l'international olympique a pu récupérer le fameux sésame qui lui permettra de devenir officiellemet joueur d'Aberdeen. Comme son entraîneur, Chalali est impatient d'effectuer ses débuts avec le couleur rouge d'Aberdeen dès demain en Coupe d'Ecosse.