Bien que les joueurs poursuivent le plus normalement leur préparation, il n'en demeure pas moins que le fait que la plupart n'aient pas encaissé le moindre centime depuis la signature de leur contrat pèse de tout son poids sur leur moral. Bien que les joueurs poursuivent le plus normalement leur préparation, il n'en demeure pas moins que le fait que la plupart n'aient pas encaissé le moindre centime depuis la signature de leur contrat pèse de tout son poids sur leur moral. En effet, ils n'ont patienté jusque-là que grâce au discours convaincant du président Messaoudène qui en plus de les avoir convaincus de signer leur contrat contre ses chèques de garantie personnels, il a su toujours trouver le bon mot pour les contraindre à ne s'occuper que du terrain. Seulement, cette stratégie est en train de consommer ses dernières cartouches vu que les promesses n'ont pu être tenues jusque-là. Messaoudène avait promis à ses joueurs leur régularisation avant la fête de l'Aïd mais vu qu'il ne pourra pas tenir probablement ses engagements puisque c'est aujourd'hui que prend fin l'ultimatum, il a décidé hier de démissionner en compagnie du reste des membres du conseil d'administration à l'issue d'une réunion qu'ils ont tenue en fin de soirée au siège du club. L'équipe risque le…purgatoire C'est un scénario qui était inimaginable il y a quelques jours puisque tout le monde évoquait plutôt l'accession mais il est devenu très possible avec l'annonce de la démission du conseil d'administration, une décision qui aurait été rendue publique hier soir. Si cette démission devenait effective, Messaoudène récupérera ses chèques personnels de garantie qui sont aux mains des nouvelles recrues qui pourront alors résilier leur contrat et prendront d'autres directions avant la clôture du mercato. L'équipe se retrouvera amputée de la moitié de son effectif et ne pourra plus recruter quelles que soient les nouvelles circonstances. Pour compléter l'effectif, on puisera alors dans celui des espoirs et dans ce cas-là, le CABBA ne pourra alors que jouer le…maintien en ligue2. Tel est le scénario plausible si une solution urgente n'est pas trouvée au problème financier. Bouda pointé du doigt La crise financière dans laquelle se débat actuellement le club des Bibans est due essentiellement au blocage au niveau administratif du club amateur présidé par Salah Bouda. En effet, aucune subvention émanant des fonds de l'Etat ne peut être débloquée sans la tenue de l'AGO 2009/2010. Bouda qui estime qu'il na pas géré mais c'est plutôt Aktouf qui devrait rendre des comptes ne veut en aucun tenir le risque de prendre des responsabilités qui n'ont pas été les siennes. Ainsi, l'AGO a été reportée une bonne dizaine de fois si ce n'est plus. L'entourage de Messaoudène voit en ce manège une manière de déstabiliser l'équipe qui se prépare à se fixer comme objectif le retour en ligue 1. Les autorités doivent réagir Il n'est plus un secret pour personne que la crise dans laquelle se débat le club est essentiellement administrative et non pas financière car les fonds existent, il suffirait que certaines entraves soient levées pour que le club fonctionne normalement. Pour cela, seules les autorités locales qui ont toujours veillé au bon fonctionnement du club sont capables de remettre le train sur rail et le temps presse… ---------------------------------------- CABBA 1- JSMS 1 Le CABBA a été tenu en échec par la JSM Skikda en match amical de préparation disputé avant-hier au stade d'El Biar. A l'occasion de cette confrontation, ce sont les Bordjiens qui sont arrivés à ouvrir le score par l'intermédiaire de Chérif El Ouazani. A la suite des changements effectués dans les deux camps, les Skikdis sont arrivés à niveler la marque. Hier soir, les coéquipiers de Ferradji ont disputé leur dernier match amical contre le HAC à Hydra.