Ferhat : «Nous avons commis trop de fautes» La dernière défaite des camarades de Daïf pourrait remettre en cause bien des choses. Celle-ci pourrait aussi être des plus bénéfiques pour une formation qui fait son apprentissage dans la cour des grands, c'est-à-dire l'élite. A l'unanimité de ceux qui suivent le club, la préoccupation de l'heure est relative à la désignation d'un entraîneur de qualité après le départ de José Dultra. On a évoqué la venue du Français Albert Cartier, mais ce dernier n'a pas encore donné signe de vie et pourtant il devait assister au match de l'équipe à Chlef. A-t-il changé d'avis ? L'administration du club a-t-elle écarté cette piste ? Autant de questions auxquelles nul n'est en mesure de répondre de manière officielle. Sans la venue d'un coach, la formation clubiste pourrait être encore pénalisée et ce, pour diverses raisons. Il faudrait aussi mettre en évidence la non participation pour l'heure des éléments étrangers ramenés en grande pompe durant l'inter saison. Il s'agit évidemment de Sam, Effossa et Bouguera. Il n'y a que l'attaquant Dahmane qui semble avoir intégré le groupe. C'est l'un des problèmes majeurs car dans l'entourage du club, on estime que ces trois joueurs restent des titulaires potentiels. Même ceux qui évoluent actuellement dans les postes de ces absents savent qu'ils ne font que tenir les places au chaud. Ce qui moralement est loin de leur permettre de se donner à cent pour cent. Il faut en convenir, il y a trop de « si » dans l'équipe actuelle du CS Constantine. Belghomari, une absence qui dure Le staff technique avait, avant la rencontre de Chlef, prévu l'intégration de l'attaquant Belghomari dans le onze. Et puis, rien. Ce qui prouve que le joueur n'a pas encore la totalité de ses moyens physiques, lui qui relève de blessure. Une blessure, ou du moins une absence, difficilement explicable dans l'environnement du club. Un élément qui aurait pu trouver un début de solution à ce compartiment offensif qui a déjà prouvé ses limites depuis l'entame de la préparation du groupe. Du boulot pour les deux latéraux Autant les supporters présents que ceux qui ont vu les séquences du dernier match, le comportement des deux défenseurs latéraux de l'équipe est loin de justifier leur valeur annoncée. Ni Ziti, encore moins Mekaoui, n'ont pu faire ce qu'il fallait face aux attaquants adverses. Trop de lacunes et d'insuffisances physiques qui ont perturbé le comportement de la défense clubiste laquelle a craqué à trois reprises. Car dans ce registre, Daïf, le gardien de but, a pris trois réalisations mais a du intervenir avec brio sur bien d'autres opportunités de l'adversaire. Le score aurait pu être plus large sans cela. Partant de ce constat, des aménagements devraient voir le jour dès le prochain match face au Mouloudia d'Alger et cela est l'affaire des Bounaas, Silem et autre Denni, même en étant intérimaires. Z'mit était hors du coup Beaucoup ont reconnu que le milieu du terrain et principal porteur d'eau du milieu du terrain clubiste, Z'mit, n'a pas eu le comportement escompté. Renseignement pris, ce dernier était préoccupé par l'état de santé de sa maman. En étant au courant de cela, le staff technique aurait pu dispenser le joueur de cette rencontre et le remplacer par un autre élément en possession de ses moyens, psychologiques s'entend. Les doublures à ce niveau de l'équipe ne manquent pas. Ferhat : «Nous avons commis trop de fautes» Le milieu de terrain Ferhat a reconnu que devant un adversaire de la trempe de Chlef, il ne fallait pas faire de concessions à tous les niveaux : «On savait bien avant ce match les difficultés qui nous attendaient. Mais par contre, ce qui n'était pas prévu, c'est le fait que nous allions commettre autant d'erreurs à certains niveaux de l'équipe. Ces erreurs de débutants ont facilité la tâche à notre adversaire qui s'est illustré de belle manière. Avec plus de concentration et de rigueur, on aurait été en droit d'éviter cette domination. En dépit des problèmes vécus en semaine, le groupe était décidé à faire de son mieux sur l'aire de jeu. Hélas, nous n'avions pas pu retrouver nos moyens sur bien des points. Il va falloir seulement retenir les enseignements voulus et apporter dans l'urgence les correctifs nécessaires. Tenter de justifier quelque chose qui est passée ne rendra service à personne. J'ajouterais que ce résultat nous a mis une certaine pression car notre réaction dans la rencontre prochaine est devenue une obligation. Même sans l'apport de nos supporters, on se doit de puiser au fond de nos ressources pour montrer un autre visage. Notre prochain adversaire est mieux en jambes car il n'a pratiquement pas arrêté la compétition mais c'est à nous de chercher ce sursaut d'orgueil salutaire. On ne peut imaginer une autre contre performance dans ce troisième match de la saison. Le décor est déjà planté et c'est aux joueurs de montrer ce qu'ils savent faire, c'est tout. » Où est passé Albert Cartier ? La question relative à la venue du nouveau coach clubiste se pose toujours avec acuité. L'information faisant état de sa venue imminente et sa présence durant la rencontre de Chlef, s'est avérée sans fondement. Y a-t-il un revirement de situation ? Nul ne saurait le dire d'autant que l'administration affiche, comme à l'accoutumée, un mutisme inexplicable. Cet état de fait n'est pas du goût des supporters qui estiment que leur formation est en train de perdre du temps tout en étant pénalisé par des résultats non conformes au vœu de chacun. Des décisions fermes à ce sujet seraient les bienvenues afin d'aspirer à repartir de nouveau et sur de nouvelles bases plus solides, en matière d'encadrement technique surtout.