Le transfert de Tchikou à la JSK soulève moult interrogations dans le paysage sportif réghaoui en raison de l'opacité qui l'a caractérisé. Beaucoup s'interrogent sur la manière dont s'est faite la transaction mais aussi sa gestion. Il semblerait que des voix se sont élevées dans l'entourage immédiat du club pour dénoncer le manque de transparence qui a prévalu lors des pourparlers qu'il y a eu avec les dirigeants kabyles. Ces derniers, après avoir pris attache avec le joueur, se sont rapprochés de leurs homologues réghaouis pour leur faire une proposition et arracher le fameux sésame qui a permis à Tchikou d'être désormais kabyle pour deux années. Rien de plus normal diriez-vous, mais à Réghaia, on ne voit pas les choses sous un angle ordinaire parce que les transferts de joueurs ont de tout temps suscité la suspicion. Les gens se demandent quel est le montant de la quote-part du club et ce qu'il en sera surtout fait. De toute évidence, certains se rappellent que, dans un passé récent, les dirigeants ont réalisé de bonnes opérations en cédant des joueurs qui ne leur avaient rien coûté sans toutefois mettre au parfum leurs pairs. « Fellah qui fait les beaux jours du CRB, Rial dont la cote a grimpé de manière vertigineuse, Kebabi qui a donné de l'assurance à l'arrière-garde koubéenne avant sa blessure, Zazoua, Melika, Klehnmer et tant d'autres se sont servis du NARBR comme tremplin, pour donner de l'envergure à leur carrière, sans que ce club cher aux Réghaouis profite réellement des différentes transactions », nous dira un ex-dirigeant qui a préféré tirer sa révérence, que de continuer à faire de la figuration, dans une association gérée comme une épicerie personnelle. A. Ahnia La lettre de libération du joueur aurait coûté 150 millions Selon une source proche du NARBR, la JSK a dû casquer 150 millions de centimes pour avoir la lettre de libération de Tchikou qui aurait, lui, touché une somme inférieure. Cet argent serait d'après notre interlocuteur injecté dans le volet recrutement pour ramener de jeunes talents prometteurs. Si cela s'avère vrai, ce sera une très bonne initiative et cela mettra un frein à toutes les spéculations qu'on entend ici et là.