« Fallait-il s'attendre à mieux ? » « Fallait-il s'attendre à mieux ? » disent les fans du club. Ajoutant : « Quand on laisse faire les recrutements par un bricoleur nommé Kardi qui s'est autoproclamé coach, manager, préparateur physique et recruteur, au sein d'une équipe dirigeante sans poigne, on ne peut attendre des miracles». Gangrené par des gens qui tirent le club vers le bas, le football biskri est dans une impasse. Les recrutements opérés cette saison par Kardi et ses manage, s'ils ont réduit la masse salariale, ont mis le club des Ziban dans une position peu commune. Après 9 journées, la formation biskrie a déjà engagé un deuxième entraîneur, son pactole points se résume à 4 récoltés après une victoire par penalty sur Kouba et d'un nul face à Blida et sa position n'est point enviable. Majdi Kardi, suspendu pour 6 mois par la LNF, observe à partir de sa ville natale Tébessa les résultats de son «œuvre». Le président Ali Houhou est absent depuis des semaines, les quelques dirigeants qui assuraient l'intérim viennent de quitter la barre, le nouveau coach Khalfa est désemparé au milieu du gué, les dettes bloquent de nouveaux recrutements, la logistique est mal assurée...Et dans ce climat délétère, l'USB doit garder coûte que coûte sa place en ligue 2. Mission impossible disent les uns. Rien n'est encore perdu, disent les plus optimistes. En attendant, sur 9 matchs, l'USB en a perdu déjà 6 et l'écart avec l'étage supérieur commence à devenir sensible. Cette situation, jamais vécue par ce club, fera-t-elle enfin réagir ceux qui ont encore du nif pour Biskra et son club légendaire ?