Le recrutement de Chamseddine Nessakh semble se compliquer, une situation plutôt prévisible quand on sait que ce joueur est encore sous contrat avec son club, l'ASMO. Hier, les dirigeants asémistes, plus précisément Oumamar, président de section, ainsi que Benamar, manager général, et un proche à eux, se sont déplacés à Alger pour y rencontrer le président de section de la JSK, Karim Doudane. Ce rendez-vous devait sceller définitivement le transfert de Nessakh de l'ASMO vers la JSK. Finalement, les deux parties n'ont pas réussi à trouver un terrain d'entente, non pas que le club kabyle n'ait pas pu satisfaire les exigences financières de la direction asémiste, bien au contraire. Lors de la première rencontre entre Karim Doudane et son homologue de l'ASMO, ils se sont entendus sur le volet financier, mais Oumamar a fait savoir à son interlocuteur que la lettre de libération de Nessakh ne devait être signée avant la réunion entre la direction du club et le nouvel entraîneur, Rachid Cherradi. La première entrevue entre ces derniers s'est soldée par le refus de Cherradi de libérer Nessakh. Cherradi dit non Malgré ce premier refus, la JSK n'a pas abandonné et le contact avec les responsables de l'ASMO n'ont jamais été rompus, surtout que ces derniers envisageaient de se revoir une nouvelle fois pour prendre une décision finale au sujet des joueurs qui souhaitent changer d'air. Cette réunion a eu lieu avant-hier, c'était une tripartite entre les dirigeants, Cherradi et les sponsors. Une nouvelle fois, le nouvel entraîneur asémiste a opposé son veto. Celui-ci veut à tout prix garder son ossature, car il est décidé à jouer les premiers rôles la saison prochaine. Oumamar : «Nous sommes désolés pour la JSK» «Je ne vous cache pas qu'au début, nous étions décidés à transférer Nessakh, car nous voulions respecter le vœu du joueur d'évoluer à la JSK, et par la même occasion, nous ne voyons aucun inconvénient à cela dans la mesure où nous entretenons de très bonnes relations avec la JSK. La preuve, on s'est déplacés à Alger pour rencontrer nos amis de la JSK. Mais nous ne pouvions pas prendre une décision finale sans l'aval de notre nouvel entraîneur, Rachid Cherradi. Celui-ci a refusé catégoriquement de laisser partir le moindre joueur. Nous nous devions de faire appliquer sa décision. Je dirai aux dirigeants de la JSK que nous sommes désolés, ce sera pour la saison prochaine.» Nessakh : «Je n'ai qu'une parole, je jouerai à la JSK» Contacté, le joueur n'était pas encore au courant de l'échec des négociations entre les responsables de la JSK et ceux de l'ASMO. «Je n'ai pas encore eu le moindre signe de la part de la JSK ou de l'ASMO. Maintenant, vous me dites que les pourparlers sont tombés à l'eau, moi je vous dis : Nessakh n'a qu'une seule parole, c'est celle que j'ai donnée à la JSK. Je le dis et je le répète, c'est pour ce club que je veux jouer», nous dira le latéral gauche asémiste. Tout indique qu'on s'achemine tout droit vers un bras de fer entre Nessakh et l'ASMO. Ali H. Barre technique, rien à signaler La nomination d'un nouvel entraîneur tend à prendre plus de temps que prévu. Alors que Hannachi annonçait en début de semaine qu'il nommerait bientôt un successeur à Lang, voilà que la semaine tire à sa fin sans qu'aucune décision n'ait été prise à ce sujet. Indécision ! Aujourd'hui, la liste est ouverte à toutes les spéculations. Autrement dit, du concret, il faudra attendre encore un peu avant d'y voir plus clair. A l'heure où nous mettons sous presse, on n'est pas avancé d'un iota dans ce dossier. Les dirigeants kabyles qui se sont réunis mercredi après-midi pour débattre de cette question, entre autres, en sont sortis avec la décision de ne rien décider ! La question est remise donc à plus tard. En attendant, le président kabyle s'est envolé hier matin pour l'Italie pour signer le contrat de partenariat avec le nouvel équipementier, Legea. Des CV de potentiels candidats, Hannachi en a une bonne douzaine sous le coude, mais il semblerait que seul le Portugais dont nous parlions a montré quelque peu son souhait de driver la JSK. Et encore, aucun contact n'a été établi. Les choses devraient s'éclaircir davantage à partir de la semaine prochaine avec le retour de Hannachi au pays. En attendant, on laisse valser les rumeurs en tout genre. Lyès A. Hannachi officialise avec Legea Le président Hannachi est comme chacun le sait en Italie où il avait rendez-vous avec les responsables de l'équipementier Legea pour la signature du contrat de partenariat. Les deux parties ont paraphé un contrat hier à Rome. Legea qui a habillé les Canaris lors des deux derniers matches de championnat succède du coup à Uhlsport, lequel avait succédé à Lotto. Yacef proposé D'une source sûre, nous avons appris que la direction de la JSK s'est vu proposer les services de Hamza Yacef. Celui-ci a été en effet suggéré à Hannachi, mais ce dernier ne s'est pas montré très chaud à l'idée de faire revenir son ancien attaquant. Les chances de voir Yacef revêtir le maillot de la JSK sont vraiment très minces, pour ne pas dire nulles, surtout que la direction du club a annoncé qu'elle clôturera bientôt l'opération recrutement. Cas Maroci Contradiction de diagnostics Le cas de Tayeb Maroci est toujours en suspens. Le joueur qui devrait se faire opérer du genou dans une clinique en France attend toujours son visa. Le milieu de terrain a toutefois multiplié les contrôles médicaux chez différents spécialistes afin d'être fixé une bonne fois pour toutes sur la nature de sa blessure. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il y a une contradiction entre les différents résultats obtenus. Ainsi, un des résultats révèle une tendinite du genou. L'autre une lésion méniscale. Autant d'incertitudes qui font qu'un certain doute plane sur l'état de santé de l'enfant de Meghnia, à l'arrêt depuis plus de quatre mois maintenant. Il risque de rater la préparation Un professeur que nous avons interrogé sur les chances du joueur de se rétablir à temps pour la reprise en cas d'une greffe du cartilage était catégorique : «Il peut être compétitif au bout de quarante cinq jours.» Cette certitude n'est plus de mise aujourd'hui dans la mesure où quelques dix jours à peine nous séparent de la reprise, et le joueur n'est toujours pas fixé sur la nature de sa blessure - car il subsiste un doute - et n'a pas été programmé pour une intervention. Du coup, Tayeb Maroci risque de rater la totalité de la préparation d'intersaison et, par conséquent, la première partie de la phase aller du championnat. Lyes A.