Prévue le 18 juin à 17h30 à l'hôtel des Postiers, l' AGO du club biskri n'a pu se tenir faute de quorum. Sur les 90 membres qui composent cette assemblée, seuls 42 étaient présents et le président Mekihel, fortement déçu par ce boycott, donnera rendez-vous dans 48 h promettant de tenir cette assemblée "même en présence d'un seul membre". T. S. Sidhoum (président de section) «Donnez-nous l'argent nécessaire et vous verrez…» Rencontré en marge de l'AGO, le président de la section paraissait serein quant aux démarches entreprises par le club depuis la fin de la saison, mais très inquiet quant aux ressources financières. A ceux qui critiquent les lenteurs dans le recrutement et le démarrage du club, Salim nous dira : «Ce n'est pas le manque d'initiative ou l'absence de contacts qui nous bloquent, c'est l'argent nécessaire pour libérer nos énergies. Certaines gens parmi les plus aisées feignent d'ignorer le passé historique de ce club et les martyrs Larbi Ben M'hidi et le docteur Saâdane, qui ont contribué pleinement à sa naissance malgré les pressions de l'occupation coloniale qui voyait d'un mauvais œil la naissance d'un club constitué des seules «têtes noires». Ce club n'est pas né au cours d'un dîner festif, il est né dans la douleur. C'est un patrimoine de toute la ville, et ceux à qui il reste encore un peu de cette fibre patriotique, un peu de nif, doivent mettre la main à la poche et secourir l'US Biskra. Chacun de nous est d'aujourd'hui redevable envers ce club, et ceux qui font discrètement leur fortune, sans même virer leurs impôts dans les caisses de la wilaya qui les enrichit, encore plus.» Osez Monsieur Mekihel ! Osez donc faire confiance à ces entraîneurs locaux de la trempe de Houhou, Hadjouri, Mebrouki… Au lieu de faire ce grand écart en allant chercher des coachs qui tâtonnent dans leur métier et qui n'ont, hormis le regretté Guellil Brahim, jamais laissé de bons souvenirs à Biskra. «Ils sont nés chez nous, on peut leur faire confiance.» Ce sont d'anciens joueurs du club, donc incorruptibles, qui ont prouvé qu'à la barre technique, ils étaient souvent meilleurs que les «cancres» que vous avez monnayé pour… rien. Puisque vous avez fait le pas de confier à un entraîneur local le recrutement pour la prochaine saison, osez confier la barre à des enfants du club, mais jouez le jeu et ne les priver pas de moyens. Quand Mekihel tente de noyer le poisson Dans une intervention à la radio locale, le président Biskri a soufflé le chaud et le froid pour montrer qu'il est indispensable au niveau du club biskri. Parlant de la dépense effectuée au sein du club, il donnera le chiffre de 8 milliards qu'il avouera dérisoire, (comme l'est du reste sa gestion au niveau du club) ajoutant que pour accéder, il lui faudrait deux fois plus. Parlant des entraîneurs locaux, Mekihel ne prendra pas de pincettes déclarant l'entraîneur local incompétent. «Hadjouri est major de la promotion de Aït Djoudi. Regardez dans quel palier est Aït Djoudi et ou est Hadjouri.» Oubliant volontairement de dire que sous sa présidence, ni Hadjouri ni Houhou n'avaient eu les moyens et la confiance donnés par la JSK ou l'ESS à Aït Djoudi.