«C'est au président de voir» Ayant été contacté le week-end dernier par les dirigeants du NAHD, le portier de la JSK, Mourad Berrefane, a fait savoir à ses interlocuteurs qu'il n'était pas contre l'idée de rejoindre le Milaha, sauf qu'il lui reste un contrat d'une saison avec le club kabyle. C'est dire que le dernier mot revient au président Mohand Cherif Hannachi. * Sollicitant un intérêt pour le NAHD, les dirigeants de ce club vous ont finalement contacté. Peut-on dire que vous êtes rentré en contacts approfondis ? Non. On n'en est pas encore là. J'ai juste reçu un premier contact officiel de l'un de ses dirigeants. Il m'a fait savoir qu'ils songeaient à mes services pour la prochaine saison. Je lui ai expliqué ma situation avec le club kabyle, ainsi que mon intention de jouer pour le NAHD. * Quelle a été la réaction de votre interlocuteur, sachant qu'il vous reste encore une saison ? Je pense qu'il le savait déjà. Il a juste voulu connaître certains détails. Pour pouvoir jouer au NAHD, il faut obtenir ma lettre de libération. En tout cas, c'est sur ce point qu'a tourné la discussion. Par la suite, ce dirigeant m'a fait savoir qu'il comptait m'appeler dans les prochains jours pour en reparler et connaître l'avis de la direction à ce sujet. * Quel est votre point de vue ? Je ne vous cache pas que je ne peux pas formuler un avis à moi seul sur cette question. Il est clair que je voudrais jouer le maximum de matchs et pouvoir ainsi donner une autre dimension à ma carrière. Toutefois, c'est au président Hannachi de voir. Il détient le pouvoir de me libérer ou pas. Ce qui est sûr, si la JSK a besoin de mes services, je n'irai nulle part. * Mais vous avez plus de chance de jouer au NAHD, surtout que les dirigeants des Sang et Or cherchent un concurrent direct à Asselah… C'est ce que je pense aussi. Si je change de club, c'est pour jouer et, comme je l'ai dit, redonner une autre dimension à ma carrière. Je ne vous cache pas que le challenge m'intéresse. Maintenant, ce n'est pas à moi seul de décider. * Ne pensez-vous que c'est l'occasion pour vous de vous illustrer ? Je sais que dans la vie il faut parfois se lancer et prendre des risques. De mon côté, je n'ai jamais eu peur de l'aventure. Je sais de quoi je suis capable et j'ai confiance en mes capacités. Il est clair que rien ne vaut la stabilité. Maintenant, si c'est pour revivre le scénario de la saison dernière, je préfère trouver un club qui me donnera la possibilité de m'illustrer. * Si le NAHD revient à la charge, estimez-vous que vos dirigeants s'opposeront à votre départ ? Je ne peux rien vous dire à ce sujet. Je sais mes dirigeants souhaitent que je poursuive ma mission à la JSK, sinon ils m'auraient libéré. En tout cas, j'ai toujours fait confiance à Hannachi et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer. Je suis persuadé d'une chose, si le NAHD est un bon challenge qui me permettra de relancer ma carrière, Hannachi sera le premier à me le dire. Il est comme un père pour moi. Je lui laisse donc le soin de me guider, car il existe une grande confiance entre nous. Je suivrai ses conseils à la lettre. Entretien réalisé par Abdelatif Azibi