«J'aime le football spectacle.» L'international algérien, Ryad Boudebouz, est intervenu hier matin sur les ondes de la radio Chaîne III, dans l'émission «Football Magazine» où il a répondu aux questions de notre confrère, Maâmar Djebbour. Tout d'abord, le milieu de terrain sochalien est revenu sur sa récente distinction du Ballon d'Or Le Buteur-El Heddaf 2011, remporté haut la main, et a évoqué aussi la mauvaise passe que traverse actuellement son équipe en Ligue 1 (le club est avant-dernier au classement). Par la suite, le joueur a parlé de ses ambitions pour la prochaine année et de l'avenir de la sélection nationale. Faisant désormais partie des cadres de l'équipe malgré ses 21 ans, Boudebouz assure que l'EN se porte bien et ajoute qu'avec l'apport de Vahid Halilhodzic, l'équipe finira par retrouver sa force et atteindra ses objectifs. «Oui, l'EN va beaucoup mieux. Vahid sait très bien ce qu'il veut faire et nous, les joueurs, on adhère complètement à son projet. Si tout le monde s'investit et va à la guerre pour se battre pour les couleurs du pays, je crois sincèrement qu'on finira par remonter la pente. Maintenant, je peux dire que j'ai trouvé mon aise en sélection. Je me sens bien sur le terrain avec Sofiane (Feghouli) et Kadir. J'espère que, tous ensemble, on réussira à ouvrir une nouvelle page et à qualifier l'équipe à la CAN 2013 et au Mondial 2014.» «J'aime le football spectacle» Comme tout le monde sait, Ryad Boudebouz est un élément très doué techniquement. Les gestes techniques, les mouvements rapides et le jeu spectacle sont sa marque de fabrique. A ce propos, et comme il nous l'a déjà déclaré auparavant, le petit prodige algérien déclare : «Je suis un joueur technique qui aime faire le spectacle sur le terrain. Avec le temps, j'essaye néanmoins de corriger quelques-uns de mes défauts pour devenir plus efficace. En Algérie, on apprécie les beaux gestes, et c'est pour ça que je m'autorise quelques mouvements techniques sur le terrain pour régaler le public. Le football est un jeu et un spectacle avant tout, ne l'oublions pas.»