Ce qui se passe à Rouiba mérite qu'on s'y attarde même si cela ne plaît pas à certains qui montent au créneau, dès lors qu'on tente d'apporter des éléments d'information sur tout ce qui a trait à la vie de ce club qui passe de vie à trépas. Alors que pas mal d'associations commencent déjà à préparer la prochaine saison, à Rouïba c'est le calme plat. Pas une once de projet ni de planification. On a comme l'impression que les dirigeants après s'être démenés comme des diables pour sauver le club de la relégation, se sont dit que rien ne les intéressait si ce n'est de faire le vide autour de leur propre personne en prenant des vacances bien méritées au grand dam des joueurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. «Nous sommes dans l'expectative. Nous ne savons pas si le club a toujours besoin de nous ou si nous devons bouger pour trouver, dès maintenant, acquéreur. Nous nous sentons abandonnés. Vous devez savoir que le marché des transferts, en inter-régions, n'est pas du tout reluisant et qu'il n'est pas aisé de trouver un club qui a les moyens de racheter un contrat. A partir de là nous nous accrochons pour ne pas avoir à nous retrouver dans une situation embarrassante à l'orée de l'intersaison. Ajouter à cela les nouvelles dispositions concernant les mutations de joueurs qui ne sont guère avantageuses pour ceux dont le contrat a expiré et qui n'ont pas la chance d'être recrutés par un club de l'élite ou de la super D2», nous diront deux cadres de l'équipe qui préfèrent garder l'anonymat parce qu'ils n'ont pas encore été régularisés. «Nous ne voulons ni critiquer ni dire des vérités au risque de voir nos dus gelés en représailles», renchérira un autre. A. Ahnia