La rencontre qui devait avoir lieu entre le prétendant à la présidence de l'ESM, Aït Mokhtar, et l'actuel président Benchenni Mohamed et son frère Charef en présence du représentant des autorités de la ville n'a finalement pas eu lieu, En raison d'un empêchement qui a contraint Aït Mokhtar de reporter sa venue à Mostaganem. «C'est en raison d'un empêchement dû à mon état de santé que je n'ai pas pu venir, car j'avais un rendez-vous chez mon médecin, donc, j'ai dû demander de reporter la rencontre à ce samedi où je serai présent à Mostaganem pour discuter de toutes les éventualités». Aït Mokhtar nous a indiqué que c'est par le biais d'un ex-dirigeant du GCM qu'il a été contacté par les proches de l'ESM pour prendre la présidence de ce club : «Je suis intéressé par la présidence de ce club, donc, je suis preneur, d'ailleurs, c'est pour cela que je vais venir pour en discuter, mais il faudrait avant cela que je sois mis au courant de la situation du club, sur tous les plans, afin de ne pas marcher dans le flou et puis il me faudrait des garanties de la part des autorités afin que je sois soutenu dans ma tâche». A rappeler que Aït Mokhtar a déjà présidé le Ghali de Mascara, un club avec lequel il a réalisé du bon travail en réussissant à ramener notamment Châabane Merezkane comme entraîneur : «Si je viens, je ne serai pas seul, au contraire il y aura tout un staff qui sera avec moi. En tout cas j'ai de bonnes intentions et je compte réaliser de belles choses avec ce club». Enfin, concernant, la déclaration du président Benchenni Mohamed parue dans le Buteur d'hier et concernant le remboursement de tout ce qu'il a déjà dépensé, Aït Mokhtar a été clair net et précis en voulant faire les choses dans les règles de l'art : «Je suis en contact avec le président Benchenni et je lui n'ai bien dit que pour ce qui du remboursement, c'est à l'assemblée, qui est souveraine, de voir ce qu'il y a lieu de faire dans ce cas là. En tout cas, le jour où je prendrai la présidence du club, il va de soit que je prendrai le passif et l'actif», a conclu Aït Mokhtar. L.B