Maghrici, Abdeslam et Ayache conduisent la caravane aux Ouacifs Profitant de notre présence à l'hôtel Mercure pour couvrir la réunion des présidents de club qui s'est tenue hier après-midi, nous en avons profité pour discuter avec le président Hannachi qui n'a pas hésité à nous déclarer qu'il n'attend que l'ouverture du capital du club pour pouvoir négocier avec tous les joueurs qui se trouvent en fin de contrat. A ce sujet, il dira : «Ce n'est pas possible de discuter maintenant avec les joueurs en fin de contrat alors qu'il reste encore huit journée à disputer. J'attends d'abord l'ouverture du capital du club pour pouvoir réunir autour d'une table avec les joueurs en fin de contrat. Nous allons essayer de les convaincre pour qu'ils renouvellent. Ainsi, nous allons aussi recruter d'autres éléments qui seront capables d'apporter un plus à l'équipe.» «Ce n'est pas moi qui ai limogé Geiger, c'est son manager qui a été derrière son départ» Ces derniers temps, plusieurs supporters regrettent amèrement le départ d'Alain Geiger de la JSK. Ce dernier, qui enregistre de bons résultats depuis sa nomination à la tête de la barre technique de l'Entente, n'a pas été limogé de la JSK, comme certaines personnes le pensent. D'après le président Hannachi, c'est le manager du Suisse qui a été derrière son départ en Egypte : «J'ai déjà déclaré que ce n'est pas la JSK qui a limogé Alain Geiger. C'est son manager qui a été derrière son départ en Egypte.» «Face à l'USMH, Lamhene a touché beaucoup de ballons» Concernant la dernière défaite que son équipe a concédée face à l'USMH, le président Hannachi n'a pas manqué d'encenser son jeune joueur, Mokhtar Lamhene. Ce dernier, qui a été repêché à la dernière seconde lors du dernier mercato hivernal, a été l'un des meilleurs joueurs kabyles sur le terrain : «Face à l'USMH, Lamhene a assuré convenablement son rôle. La preuve, il a touché plusieurs ballons. A propos de son remplacement, je pense que l'entraîneur avait raison. N'oubliez pas que sa dernière titularisation remonte à longtemps. Autrement dit, Karouf l'a remplacé pour qu'il ne contracte pas de blessure.» «Il nous reste encore des matchs difficiles, mais on s'en sortira» Avant de conclure, le président kabyle s'est montré confiant quant au reste de la saison. Même si plusieurs décisives rencontres attendent la JSK, le chairman kabyle nous a fait savoir que son équipe s'en sortira : «Il nous reste encore d'autres matchs qui sont difficiles, mais je suis persuadé qu'on s'en sortira d'ici à la fin de la saison. Il faudra juste rester concentrés.» Maghrici, Abdeslam et Ayache conduisent la caravane aux Ouacifs La caravane qui sillonne depuis quelques jours la Kabylie pour réclamer le départ du président de la JSK, Moh Cherif Hannachi est en train de poursuivre son petit bonhomme de chemi. C'est ainsi que des supporters et trois anciens joueurs du Jumbo-JET, Arezki Maghrici, Kamel Abdesslam et Farid Ayache, se sont rendus dans la daïra des Ouacifs distante de 30 km du chef lieu de la wilaya. La salle de la Maison de jeunes réservée par les citoyens s'est avérée exigüe pour contenir la grande foule venue des trois communes (Ouacifs, Aït Boumahdi et Aït Toudert). Des supporters de tout âge ont joint leur voix à celle des animateurs de la caravane pour déplorer la situation dans laquelle se trouve la JSK. Dépités de voir leur club préféré jouer le maintien, les présents ont demandé à ce «qu'un changement réel, concret et efficace ait lieu à la JSK avant que ça ne soit trop tard». Après que chacun des trois anciens joueurs eut pris la parole pour présenter à l'assistance l'objet et les objectifs que la caravane s'est fixée, un débat franc a suivi. De toutes les interventions notées, il ressort que les supporters dans leur majorité sont favorables au changement. Par ailleurs, il a été décidé à la fin de cette rencontre avec les supporters des Ouacifs que la Commission de réflexion présidée par l'ancien président Mourad Yousfi soit renforcée par deux délégués de chaque daïra de Tizi Ouzou. Meghrici : «Il doit exister des joueurs de la trempe de Mustapha Anane pour sauver la JSK de la relégation» «La JSK est menacée de relégation. La situation est grave et nous tirons la sonnette d'alarme. Si jamais un tel scénario arrive à se produire, que chacun, joueurs et dirigeants, assume son entière responsabilité. Depuis son accession en première division, la JSK joue pour les titres. Aujourd'hui, nous sommes malades de voir notre club ne plus faire peur, même à domicile. J'espère qu'il reste encore des joueurs qui seront touchés dans leur amour-propre pour sauver le club. Je parle des joueurs de la trempe de Mustapha Anane (que Dieu ait son âme) qui a marqué un but décisif en 1972 face au MOC, sauvant la JSK de la relégation.» Abdeslam : «Une fois la JSK entre de bonnes mains, je me retirerai» «Si nous sommes aujourd'hui mobilisés, c'est parce que la situation l'exige. Nous sommes les enfants de la JSK et personne d'entre nous n'a le droit de rester à l'écart de tout ce qui se passe. Nous sommes venus sauver notre cher club, rien d'autre. Nous n'allons pas nous arrêter jusqu'à confier la JSK à quelqu'un qui lui redonnera son lustre d'antan. Personnellement, une fois la JSK entre de bonnes mains, je me retirerai.» Yousfi répond à Baris En réponse aux déclarations faites au Buteur par Rachid Baris, Mourad Yousfi, ancien président de la JSK, nous a envoyé les précisions suivantes : «M. Baris Rachid nous a longuement retracé sa grande carrière de footballeur en occupant les ¾ de la page sportive qui lui a été réservée, au lieu de justifier directement l'accusation dont j'ai fait l'objet. Jusqu'à preuve du contraire, M. Baris n'a apporté aucune preuve de tout ce qu'il a déclaré. Quant à moi, je tiens à lui rafraîchir la mémoire en signalant plusieurs contradictions dans son discours : 1- Il n'y a jamais eu deux (2) stages, mais un seul dont la JSK n'a jamais bénéficié. 2- Ce stage a été transformé en argent liquides que M. Baris a encaissé en son nom personnel, alors que la JSK dispose d'un compte en devises à la B.N.A., agence de Tizi Ouzou. 3- Ce changement est lié au fait que M. Baris savait que j'allais être élu à l'unanimité et a donc préféré prendre le chèque de l'AJ Auxerre et priver les joueurs de la JSK d'un stage qui leur aurait été bénéfique. 4- Unishipping est un sponsor que M. Baris prétend ne pas connaître, alors que l'équipe de la JSK a joué toute la saison 1991-1992 avec ce sponsor. 5- M. Baris prétend ne pas me connaître alors que je l'ai reçu en présence des membres du Bureau au siège de la JSK, vu qu'il n'a pas assisté à l'assemblée générale. Nous lui avons demandé des éclaircissements sur certains dossiers et de verser l'argent au compte de la JSK. 6- Il faut qu'il sache que j'ai été plébiscité par une AG réglementaire, contrairement à lui qui a été parachuté par le président actuel, donc ne jouissant d'aucune légitimité. La question que je lui pose est la suivante : comment se fait-il que le chèque de l'AJ Auxerre ait été libellé en son nom ? 7- De quel droit M. Baris fait une commande d'équipement sportif chez Duarig le 14 décembre 1992 alors que moi, j'ai été élu trois mois avant et que nous n'avons jamais rien reçu ? 8- Pour conclure, je tiens à dire que l'argent de l'AJ Auxerre du transfert de Saïb et du sponsor Unishipping n'est jamais rentré dans les caisses de la JSK. A bon entendeur, salut !» Baris : «Pour Unishipping, il faut voir avec Hannachi» Rachid Baris et Mourad Yousfi sont partis dans un long échange d'accusations par presse interposé. Après les déclarations tenues hier dans nos colonnes à son sujet par l'ancien président de la JSK, Baris nous a contacté pour réitérer que «Yousfi est un menteur» et lui «donner rendez-vous devant la justice», nous a-t-il affirmé. «J'engagerai la procédure auprès du tribunal cette semaine», nous a-t-il annoncé. Il a tenu, par ailleurs, à donner une précision au sujet de l'affaire de l'argent du sponsor Unishipping : «Quand je dis que je n'ai rien à voir avec Unishipping, j'entends par là que je n'ai eu aucune relation contractuelle avec cette société. C'est Mohand Cherif Hannachi qui a signé le contrat de sponsoring, pas moi.» Saïdi a effectué une échographie de contrôle hier Le milieu de terrain Lyès Saïdi s'est rendu, hier, chez le professeur Yaïci pour effectuer une échographie de contrôle. Saïdi, qui a contracté une blessure à la cuisse il y a quelques semaines, semble avoir bien récupéré et les résultats de l'échographie n'ont rien révélé de grave. Selon l'avis médical, Saïdi pourra reprendre cette semaine avec un programme spécifique qui s'étalera sur une semaine. L'international militaire de la JSK reprendra avec le groupe la semaine prochaine. C'est dire que pour le match face au MCO, il sera encore absent.