El Bahari «Je reconnais avoir chargé Daham en plein match, mais c'est lui qui m'a insulté» Cherif El Ouazzani demande la relance de l'Association des anciens joueurs Les Hamraoua se sont compliqué l'existence à cause de ce nul concédé à domicile face à l'USM Alger. Un parcours de champion en huit matchs faudra-t-il aux Oranais afin de réaliser l'objectif du mantien. Sachant que le capital points qui leur permettra de préserver leur place parmi l'élite est estimé à 37. Les Rouge et Blanc doivent aller les chercher, c'est-à-dire six ou cinq victoires et trois nuls. En d'autres termes, il faudrait que le MCO gagne ses quatre matchs à domicile et deux autres à l'extérieur. Une mission qui paraît extrêmement difficile, si cette équipe du Mouloudia continue à montrer ce terne visage que celui présenté durant les dernières sorties. Commencer par un résultat positif à Tizi Ouzou Le compte à rebours a déjà commencé pour cette équipe du Mouloudia, appelée tout d'abord à réduire l'écart par rapport aux premiers non reléguables. Pour cela, les Oranais n'ont pas trop le choix que d'aller chercher un résultat positif de leur prochain déplacement qui va les mener du côté du stade 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Il faut dire que c'est le moment où jamais, pour que les Oranais réalisent un résultat probant face à cette formation de la JSK qui ne leur réussit pas trop à Tizi Ouzou. Les Kabyles n'ont pas gagné pendant quatre matchs consécutifs y compris celui de la Coupe d'Algérie face à l'USM Alger. Si le Mouloudia n'arrive pas à réaliser au minimum le point du match nul susceptible au moins de retaper le moral des troupes, l'on voit mal où et quand l'équipe va devoir ramener de précieux points. Enchaîner par un succès face à Saïda Quel que soit le résultat réalisé à Tizi Ouzou, les Hamraoua doivent impérativement battre le MC Saïda. Si les Hamraoua arrivent à réaliser un résultat positif à Tizi Ouzou, ne serait-ce qu'un nul, ils parviendront à dépasser le MC Saïda en cas de victoire au stade Zabana. Autant dire que ces deux prochains matchs seront décisifs pour le maintien de l'équipe. ------------------ El Bahari «Je reconnais avoir chargé Daham en plein match, mais c'est lui qui m'a insulté» Le centre avant des Hamraoua revient sur son altercation avec Daham en apportant quelques précisions sur ce qui s'est passé. On suppose que vous êtes déçus après ce semi échec face à l'USMA... Et comment ne pas l'être, du moment que nous avons laissé filer deux précieux points qui peuvent avoir leur pesant d'or au décompte final. Je ne peux avoir que des regrets, car on avait largement la possibilité de gagner ce match. On avait pourtant fait le plus difficile, c'est-à-dire ouvrir le score. Je pense aussi que l'absence de nos supporters s'est fait douloureusement ressentir. Mais les supporters se sont pris violemment aux joueurs en fin de match… Que voulez-vous que je vous dise ? On s'attendait à une telle réaction, car ce qui intéresse le plus les supporters c'est l'avenir du club, tout comme nous d'ailleurs. Ils ont réagi dans un moment de colère, et je sais parfaitement qu'ils vont nous soutenir dès le prochain match. Je profite de cette occasion pour leur demander pardon. Quelle sont désormais les chances du MCO ? Elles sont bien évidemment intactes. Certes qu'on a perdus deux précieux points face à l'USMA, mais cela ne devra pas nous décourager pour autant. Il reste encore huit matchs à disputer, il faut penser à chercher le maximum que ce soit à l'extérieur ou à domicile. Ne pensez-vous pas qu'il y a un bon coup à jouer face à la JSK à Tizi-Ouzou ? Je dirai qu'on est condamnés à aller chercher un résultat positif à Tizi Ouzou, ne serait-ce que le match nul afin qu'on arrive à retaper notre moral. Il faudrait par la suite gagner impérativement notre match contre le MCS. C'est à partir de là qu'on verra le bout du tunnel. En fin de match contre l'USMA vous vous êtes distingué par cette altercation avec Daham qui n'a pas compris votre comportement… J'aurai aimé qu'il dise la vérité, parce que moi je n'ai pas peur de la relater. Il veut se faire passer par un gentleman, en essayant de faire croire aux gens qu'il n'a fait que son boulot, celui de défendre les intérêts de son équipe, mais je vais vous dire ce qui s'est réellement passé ce jour-là. Allez-y... Je reconnais que j'ai chargé Daham dans l'une des actions de ce match. Je voulais me montrer costaud, afin de fragiliser le moral du joueur. Mais ce dernier m'a demandé pourquoi je lui ai donné un coup. Je lui ai répondu clairement que je me suis engagé et je ne pouvais pas freiner ma course et que c'est ça le football. Mais lui il a préféré insulter ma mère. Chose que je n'ai pas acceptée. C'est à partir de cette action qu'on est arrivés là. Qu'il arrête de dire qu'on s'est pris à lui gratuitement. Il veut se faire passer pour la victime. ------------------ Cherif El Ouazzani demande la relance de l'Association des anciens joueurs Très peiné par la situation de «son» équipe, Cherif El Ouazzani Si Tahar, qui n'a point l'intention de s'immiscer dans les affaires techniques ou organisationnelles de l'équipe, compte relancer l'Association des anciens joueurs qui est en hibernation depuis quelques années. Ayant la même vision des choses que son ancien coéquipier, Omar Belatoui, l'ex-capitaine des Verts pense que le salut du Mouloudia passe par l'union des anciens joueurs, toutes générations confondues, vu leur représentation dans l'AG du club amateur. Ainsi, Cherif El Ouazzani lance un appel non seulement aux anciens joueurs de l'équipe de se manifester pour la relance de l'AG, mais aussi au DJSL d'Oran afin de lever le voile sur la situation de cette association qui n'a pas donné signe de vie depuis belle lurette. «On ne sait même pas qui est le président de l'AAJ» Sans viser personne, Cherif El Ouazzani pense que la faillite de l'Association des anciens joueurs est derrière la régression de l'équipe fanion. «Autrefois, le anciens joueurs qui étaient unis constituaient la force du Mouloudia d'Oran. Désormais, notre divergence a permis à des étrangers de s'approcher et même d'accaparer le club. Il faut reconnaître qu'on leur a donné la chance de faire ce qu'ils veulent du club. Je constate même que nous les enfants du Mouloudia, on est devenus indésirables dans l'équipe. Prenez l'exemple de Belatoui, il a accédé avec le MCO, au lieu de le récompenser on lui a donné le poste d'adjoint l'année suivante. Il est revenu à de meilleurs sentiments pour qu'on lui propose un modique salaire. Le plus beau, c'est que personne ne lève le petit doigt pour dénoncer la mise à l'écart des anciens joueurs, même dans les catégories jeunes où ils ne bénéficient même pas de salaires raisonnables», dira Cherif El Ouazzani avant d'enchaîner : «Ne serait-ce que pour défendre ce club et les anciens joueurs dont certains ont les compétences pour gérer le Mouloudia, on doit relancer cette association. Je demande même au directeur de la jeunesse de nous orienter si on peut réellement la relancer. Car on ne sait même pas si elle existe encore et qui l'a présidée.» ------------------ Pas de réunion du conseil administratif Apparemment, Djebbari doit attendre la réunion des actionnaires de la SSPA afin de présenter sa démission car le DG de la société n'a pu prendre attache avec les membres du conseil administratif afin de débattre de la situation du club. Il faut dire que plusieurs membres dudit conseil, tenus par leurs obligations professionnelles, se sont désistés. Il y en a même qui sont à l'étranger. Fort heureusement pour le président actuel qui souhaite se retirer des affaires de la SSPA, une réunion des actionnaires a été déjà fixée pour demain au siège du club au boulevard Sidi Chahmi. Plusieurs questions se posent au lendemain de l'annonce de la démission de Djebbari. Est-ce que les membres actionnaires sont habilités à accepter ou refuser la démission de Djebbari ? Est-ce que les membres du conseil administratif vont accepter son départ ? Que pourra apporter Djebbari comme explications aux membres du conseil administratif pour argumenter sa décision ? En tous les cas, l'on saura demain ce qui va ressortir de cette réunion des actionnaires dont certains ne souhaitent même répondre à l'invitation du DG de la société. ------------------ Entraînement hier aux Andalouses… Avertis par leurs fans à la sortie du stade lorsque ces derniers ont saccagé le bus, les joueurs du Mouloudia ont fui le stade Zabana craignant des représailles. C'est finalement au bord de la mer que les Oranais ont repris le travail. La séance consacrée au travail physique devait en effet se dérouler sur le sable du complexe des Andalouses. ------------------ …et aujourd'hui au CREPS Les Oranais ne reviendront pas de sitôt au stade Zabana, puisque selon une source proche de la DJSL, le manager de l'équipe avait fait une demande pour avoir un créneau durant toute la semaine sur le terrain du centre sportif d'Aïn Turk. C'est ainsi que les coéquipiers de Zidane vont se préparer toute la semaine au CREPS. ------------------ Ouamane out pour 2 semaines Le portier Réda Ouamane, qui souffre de son épaule gauche, sera absent au moins pendant deux semaines. En effet, les examens effectués par l'ancien gardien de but du MCA ont révélé un étirement musculaire au niveau du muscle de l'épaule. Il a d'ailleurs remis hier les résultats des examens au staff médical. ------------------ 10 joueurs absents hier à l'entraînement Savoy voit rouge L'entraîneur du Mouloudia a été très déçu de constater l'absence de plusieurs éléments lors de la reprise des entraînements qui a eu lieu du côté des Andalouses. Tellement que Savoy était remonté contre ses joueurs qu'il n'a pas hésité à interdire l'entraînement à deux éléments retardataires. Il s'agit de Bentiba et Tiah qui sont arrivés quelques minutes en retard. Avant cela, il a été très en colère en constatant l'absence des Fellah, Ouamane, Bourzama, Briki, Boussaâda, El Bahari, Belaïli, Feddal qui ne se sont pas entraînés hier. Ils étaient seulement 14 joueurs présents hier à l'entraînement. L'on se demande quelle sera la réaction du coach cet après-midi lors de la séance qui aura lieu au niveau du CREPS.