Il peine à retrouver son meilleur niveau. Venu pallier le départ de l'international burkinabais, Traoré Koh, l'attaquant, Amir Bourahli, et après une phase aller décevante à l'ASO, avec, notamment, des conflits personnels avec l'entraîneur, Saâdi, a décidé de répondre favorablement aux sollicitations des dirigeants tlemcéniens durant le récent mercato hivernal. Après quelques mois, le natif de Constantine n'arrive pas à apporter un plus concret à la bande à Amrani, se contentant d'un simple rôle de joker de luxe. A la veille de recevoir le CSC en quarts de finale de la Coupe d'Algérie, le natif de Constantine aura une belle carte à jouer en contribuant à une qualification du WAT, tout en prenant sa revanche sur le sort après un début de saison assez laborieux… Il peine à retrouver son meilleur niveau Après donc une phase aller à mettre aux oubliettes du côté de l'ASO, où il ne faisait plus partie des plans de l'entraîneur chélifien, Saâdi, Amir Bourahli a décidé d'opter pour le WAT pour rattraper le temps perdu, sauf qu'il peine à retrouver son meilleur niveau, surtout avec quelques bobos physiques qui ne lui ont pas permis d'être en possession de l'intégralité de ses moyens. Il n'a pas encore débloqué son compteur buts Que ce soit en championnat ou même en Coupe d'Algérie, l'attaquant tlemcénien n'a toujours pas inscrit le moindre but avec le maillot bleu et blanc alors qu'il a été recruté pour ce rôle précis à la place de l'ex-Sétifien, Traoré Koh, qui avait nettement plus de présence dans le jeu. Un temps de jeu assez réduit Recruté en compagnie de Francis Ambane de l'ASO, Bourahli n'a pas eu la même chance que Francis Ambane en matière de temps de jeu, vu que le Camerounais enchaîne les titularisations, retrouvant de ce fait progressivement son meilleur niveau, contrairement à Amir qui, à part quelques titularisations, se contente souvent d'apparitions en fin de match. La réussite d'André, un handicap pour lui Une chose est sûre, entre Bourahli et André, le choix de Amrani est clair. Devenu la véritable révélation de cette saison, en enchaînant les buts depuis son retour de blessure, l'attaquant malgache a bétonné sa place de titulaire en attaque, reléguant Bourahli sur le banc, vu que le coach tlemcénien ne joue que très rarement avec deux éléments en pointe de l'attaque. Le public l'apprécie, mais… Même s'il n'a pas encore fêté son premier but, le public tlemcénien garde un grand respect pour l'attaquant, Bourahli, l'acclamant à chaque fois qu'il s'apprête à faire son entrée, tout en espérant néanmoins le voir débloquer rapidement son compteur et devenir le serial buteur qu'il était au CAB. Certains regrettent son manque de combativité En attendant de le voir retrouver le chemin des filets, certains commencent néanmoins à perdre patience, regrettant un manque d'agressivité et de combativité qui donne l'image d'un joueur assez mou sur le terrain, et qui n'est pas prêt à mouiller à fond le maillot, surtout que le WAT, et malgré la bonne phase actuelle, n'arrive que rarement à remporter de larges victoires, préservant régulièrement le suspense jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre. Le match face au CSC, une belle occasion pour se racheter Né à Constantine, et formé au sein du MOC, le club rival du CSC, l'attaquant, Amir Bourahli, qui reconnaît qu'il s'agit d'un match assez spécial pour lui, espère contribuer à une qualification du WAT en demi-finale. Il sera ainsi considéré comme un véritable héros à Tlemcen, tout en effaçant le visage pâle affiché depuis sa venue au WAT. Jouera-t-il enfin à son vrai poste ? Cette question mérite aussi d'être posée vu que le joueur a plus tendance à occuper le poste d'ailier à chaque fois qu'il rentre en seconde période, avec la présence d'André en pointe de l'attaque. Vu son gabarit, mais aussi son passé, Amir Bourahli n'a nullement le profil pour assurer avec brio dans ce registre de jeu, lui qui est un pur attaquant qui attend la dernière passe, plutôt que de construire le jeu, ce qui n'est pas souvent le cas depuis sa venue au WAT. Prouver qu'à 31 ans, il n'est pas encore fini A 31 ans, et sous contrat avec le WAT jusqu'en juin 2013, l'attaquant, Amir Bourahli, est loin de penser à la fin de sa carrière, ayant toujours cette flamme de l'attaquant à la recherche de la sensation du buteur en voyant le cuir secouer les filets adverses. Afin de démentir tous les pessimistes sur l'intérêt de ramener un joueur en chute libre, Amir Bourahli pourra répondre à tous ses détracteurs dans le cas d'un match plein face au CSC… et c'est tout le mal qu'on lui souhaite…