Non, n'allez pas vite penser en mal à la lecture du titre, ça n'a rien à voir avec ce que l'on peut croire en parlant de délice et de forêt. C'est de toute autre chose qu'il s'agit ici, car si les joueurs sétifiens peuvent être sous une quelconque emprise, c'est bien celle des séances programmée dans le joli petit bois jouxtant le centre Léonard de Vinci où l'Entente tient son stage d'inter saison. En effet, depuis la première fois où ils ont pu découvrir l'endroit où ils étaient allés courir dès le lendemain de leur arrivée dans ce lieu enchanteur, les poulains du duo Belhout-Mechiche attendent chaque matin avec impatience l'heure de la séance d'oxygénation dans un cadre qui vous donne envie, à sa seule vue, de boire à grandes gorgées l'ait pur qui s'y dégage et vous envahit au point d'y aller d'un soupir qui veut dire : que c'est beau la vie ! C'est en ces termes prés que Mechiche voit lui aussi les choses, mais pour un autre motif qui est celui de sa satisfaction, lui, qui, malgré tout son vécu, trouve matière à s'ébahir d'assister à tout cet engouement mis par ses joueurs au travail en forêt auquel ils s'adonnent à cœur joie. «C'est la première fois de toute ma carrière d'entraîneur que je vois des joueurs mettre tant d'engouement à l'entraînement en forêt», s'est-il lui aussi exprimé tout en étant sous le charme des lieux où on ne saurait dire par quel élan enthousiasmant. Quoi qu'il en soit, s'il a pu dire ça, c'est que forcement il doit y avoir en cela une part de vérité conséquente. En somme, que du bonheur pour l'Entente d'avoir des joueurs qui ne rechignent pas à la tâche, donnant ainsi la pleine mesure de leur engagement à servir le club sans tricher. Ce qui est de bon augure pour l'exercice à venir. Pas de relâche jusqu'au dernier jour de stage Si les joueurs sétifiens éprouvent tant de plaisir à se donner à fond aux entraînements, voire même au-delà tel qu'on voit par exemple un Yekhlef faire de son propre chef des heures sup dés l'aube, ce n'est pas en raison uniquement du cadre, mais il doit y avoir aussi de la méthode prônée par le staff technique. Ce dernier sait en effet y mettre du sien afin de ne pas altérer la volonté dont font preuve les joueurs à répondre positivement au programme qui leur a été concocté. Ainsi, contrairement à la coutume en pareille circonstance où la hantise de l'état physique incite à prescrire du tri-quotidien, il n'en est rien cette fois où comme nous le disions ci haut, Djediat et ses camarades ne se font pas prier pour être avant l'heure pour la séance du matin en forêt et celle de l'après-midi sur un des terrains du Centre léonard de Vinci et qui sont toutes deux de la même durée, deux heures chacune. Et il en sera ainsi sur le même rythme jusqu'au dernier jour du stage avant de bénéficier enfin d'un quartier libre le lendemain, soit le 15 juillet, veille de leur retour au pays. De l'Essonne à la virée bretonne Lisses se situe dans le département Essonne (91) et relève de la région Ile-de-France où peuvent se concilier travail et vacances. Mais bon, on n'est pas là pour faire la promo au profit d'une quelconque agence de voyage ou autre opérateur touristique, mais c'est pour amener notre sujet et dire que si les joueurs sétifiens n'auront pas de repos jusqu'à la fin du stage, cela ne les empêchera pas de voyager et voir du paysage. En effet, demain matin ils prendront la direction de Paname, plus précisément la gare Monparnasse et là, embarquement immédiat dans le TGV qui les emmènera en Bretagne jusqu'à Guingamp où les attend un match amical face à l'En Avant local, détenteur de la Coupe de France. La rencontre est programmée à 19 h, heure française, ce qui fera qu'après, les Ententistes qui passeront la nuit dans les environs des Côtes d'Armor, auront un peu le temps de s'imprégner de l'air vivifiant de l'océan atlantique et du décor particulier du pays breton où il fait bon y être à toute époque de l'année et encore plus en juillet, jusqu'à la fin de l'été. Allez, fini de rêver, demain il fera jour et retour à Lisses pour la reprise. S. B Noisy-le-Sec au menu du lundi Lundi, les Sétifiens changeront de département pour se rendre en Seine- Saint-Denis, mais sans quitter la région Ile-de-France. Ils ont en effet rendez-vous à Noisy-le-Sec pour un autre match amical face, cette fois, à l'Olympique local qui évolue en championnat de France amateur et qui constituera en la circonstance un bon sparring partener, sachant que ce club ne manque pas de références et pas uniquement parce qu'il arborer le pavillon des Sandjak. Pour s'en convaincre, il y a seulement lieu de noter que l'Olympique Noisy-le –Sec a été sacré champion de France de CFA 2 en 2008. Ce que l'on peut dire de plus, c'est que la rencontre a été confirmée et il ne reste qu'à en fixer l'horaire de son coup d'envoi qu'il n'est pas vain de savoir quand on sait que ce match suscite déjà l'intérêt de notre communauté installée en force dans la région et dont les membres ne voudront sûrement pas rater l'occasion de venir s'imprégner un peu des senteurs du pays qu'amènera avec lui le meilleur des ambassadeurs qui puisse être et qui n'est autre que le club champion d'Algérie. Le dîner reporté pour cause…d'Egypte-Rwanda Loin des yeux mais pas du cœur sont les joueurs sétifiens qui, à l'instar de tous les Algériens au pays accordaient un intérêt certain à la rencontre Egypte-Rwanda disputée au Caire dimanche soir. Ils n'ont pu assister qu'à une mi-temps, la seconde, mais ils n'ont rien rater car c'est en deuxième période de jeu que l'issue du match a été dictée avec l'inscription des trois buts qui ont permis aux Pharaons de remporter une jolie victoire (3-0) différemment commentée par les uns qui estimaient que l'équipe de Shehata n'était guère convaincante et les autres pour qui l'essentiel a été fait en ajoutant que le score parle de lui-même. Ah oui, si les Ententistes n'ont pu suivre qu'une mi-temps, c'est tout simplement parce que au moment où les deux formations en dessoudaient durant les premières quarante cinq minutes de jeu, Belkaïd et ses camarades n'en avaient pas encore fini avec la séance d'entraînement de l'après-midi. En effet, on ne badine pas avec le travail, mais avec le dîner, il y a eu moyen de le reporter d'une bonne vingtaine de minutes le temps que s'achève le match.