«Nous n'avons reçu aucune offre officielle pour Bougherra» Alors que le souhait de Laurent Blanc, entraîneur des Girondins de Bordeaux, de recruter l'international algérien Madjid Bougherra a été rendu public, la direction des Glasgow Rangers observe un silence radio. Pour elle, cette information n'est qu'une simple spéculation tant qu'une offre officielle n'a pas été formulée. «Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il n'y a aucune discussion avec Bordeaux à ce sujet, pour la simple raison que nous n'avons reçu aucune offre», nous a déclaré hier Carol Petton, membre de la cellule de communication du club. Elle ne s'est pas montrée très prolixe, s'en tenant aux faits : pour l'instant, il n'y a aucune démarche officielle. La démarche du club écossais s'explique également par le fait que Bougherra ne devrait reprendre les entraînements avec ses partenaires qu'aujourd'hui. Compte tenu du fait que l'Algérien a répété à maintes reprises qu'il voulait rester chez les Rangers au moins pour une saison supplémentaire, ses dirigeants préfèrent attendre d'avoir son avis sur la question. «S'il y a une offre, c'est au manager d'en décider» Interrogée sur la disponibilité ou non de la direction des Glasgow Rangers à négocier dans le cas où une offre officielle pour Bougherra serait envoyée par Bordeaux, Carol Petton s'est montrée évasive. «Ce serait au manager du club de décider de la question. Nous n'avons aucun commentaire à faire pour l'instant. Nous n'avons rien de plus à communiquer sur ce sujet», nous a-t-elle affirmé. Cela dit, rien ne presse a priori pour les deux camps, même si Blanc aimerait boucler l'opération transferts le plus tôt possible et non pas attendre le dernier jour (la période des transferts en Europe se clôture le 31 août à minuit). Triaud dément toute discussion Par ailleurs, le président des Girondins de Bordeaux, Jean-Louis Triaud, a démenti, dans le journal français Sud-Ouest (très proche du club) toute discussion avec les Glasgow Rangers concernant Madjid Bougherra. «C'est du baratin», s'est-il contenté de déclarer, laissant entendre qu'il ne s'agirait là que de la surenchère d'agents. Ce qui est certain, c'est qu'il n'y a aucune communication officielle de Bordeaux à ce sujet.