Entre Nicolas Anelka et Luiz Felipe Scolari, il y a de l'eau dans le gaz. En atteste cette information du Sun, relayée hier par L'Equipe : avant le choc de la Premier League entre Manchester United et Chelsea, l'entraîneur des Blues avait assuré à l'attaquant français qu'il serait titulaire à Old Trafford, à condition qu'il accepte d'évoluer sur le flanc gauche et de laisser l'axe à Didier Drogba, ce que Anelka a catégoriquement refusé. Ce dernier était donc sur le banc dimanche, lors de la correction infligée par les Red Devils (3-0). Sans remettre en cause l'avenir du meilleur buteur de Premier League à Londres, cet incident démenti timidement par Scolari est en tout cas symptomatique du casse-tête auquel doit faire le technicien brésilien qui doit choisir entre Anelka et Drogba. «Ce sera l'un ou l'autre», a-t-il déclaré mardi en conférence de presse. «J'ai montré que c'était difficile de faire jouer les deux ensemble. J'ai vu ce qu'avait fait Anelka avant et j'avais besoin de donner quatre à cinq matches à Drogba pour revenir. J'ai regardé ce qui s'est passé. A partir de maintenant, je dois décider.» De plus en plus contesté par son vestiaire, l'ancien sélectionneur du Portugal a cependant tenu à mettre les points sur les «i». «Si un joueur ne veut pas rester à Chelsea, c'est le meilleur moment pour partir. Jusqu'à la fin du mois, la porte est ouverte ! Aujourd'hui, toute l'équipe doit marcher dans le même sens. Nous sommes dans le même bateau. Si Chelsea perd, ce n'est pas seulement Scolari, mais toute l'équipe.»