Six heures de travail par jour : Charef augmente encore la charge Si l'on tient compte du volume horaire de travail auquel sont soumis quotidiennement les joueurs de l'USMH, on peut dire que le stage de préparation qu'effectue l'équipe harrachie est digne d'une professionnelle de haut niveau. Sachant que les clubs professionnels arrivent durant leur préparation à 120 heures au minimum, comme volume horaire de travail. On suppose que c'est cet objectif que Charef veut atteindre. L'entraîneur de l'USMH qui, au début du stage consacrait pour son équipe un minimum cinq heures de travail par jour, est aujourd'hui à presque six heures de travail. Une heure et demie d'entraînement au bord de la plage L'entraînement de samedi a été axé beaucoup plus sur le volet physique. Dans la matinée, Gharbi et ses camarades ont travaillé pendant 165 minutes sur le terrain du complexe de Bordj Cedria, sous un soleil de plomb. Quand à la séance de l'après-midi elle a été consacrée à un travail technico-tactique et physique. Après une heure et demie de travail sur le terrain du complexe sportif de Bordj Cedria, les camarades de Bourekba ont rejoint par la suite le bord de la plage, située à proximité, où ils ont poursuivi la séance. Benomar : «Une séance sur sable, c'est aussi un travail de musculation» En fait, selon Benomar l'un des adjoints de Charef, cet entraînement sur du sable est similaire à une séance de musculation en salle. «Dans la plupart des clubs professionnels les séances de musculation en salle sont remplacées par un travail technico-tactique sur du sable. Si les conditions, ou plutôt les moyens, existent bien entendu», dira le technicien harrachi. Il ajoute : «L'avantage d'une séance sur sable, c'est que le joueur joue au ballon tout en faisant travailler ses muscles.» N.R. Benabderahmane - Mebarakou La nouvelle paire axiale Dans le compartiment défensif, les deux seuls éléments assurés de faire partie du onze ont pour nom Benabderahmane et Mébarakou. Si l'on se réfère à leurs belles prestations durant tous les matches de préparation, ces deux éléments sont bien partis pour former l'axe défensif. Madani, le jeune transfuge de l'US Biskra, de son côté peut également prétendre à une place de titulaire. Mais si l'on tient compte du retard qu'il accuse dans la préparation, ce joueur ne sera pas prêt pour le début de la compétition. Mébarakou : «Moralement je me sens bien» Quelque peu inquiet avant le voyage en Tunisie, le défenseur, Abdeslam Mébarakou, a retrouvé une certaine sérénité et une grande confiance en soi. «C'est vrai qu'avant le stage de Bordj Cedria je commençais à m'inquiéter parce que je n'avais aucune idée sur mon avenir, mais depuis que j'ai rempilé j'ai retrouvé le moral», dit-il. USMH - Benguerdène (demain) Après avoir affronté l'équipe de Sokra, hier soir, l'USMH sera confrontée demain à l'équipe tunisienne de Benguerdène qui évolue en seconde division du championnat tunisien. Bouchemal quelle progression ! S'il y a un élément au sein de l'équipe harrachie qui progresse de match en match, c'est incontestablement le défenseur Bouchemal. Pourtant à son arrivée à l'USMH, il y a près d'un mois, les supporters qui l'ont vu jouer en amical ont affiché grise mine tellement la prestation du joueur était médiocre. Cependant, les choses ont beaucoup changé pour ce joueur qui aujourd'hui se présente comme un élément indispensable dans le compartiment défensif. «Ceux qui m'ont sous-estimé verront qu'ils avaient tort» * Depuis votre arrivée à l'USMH, il y a un mois, vous n'avez pas cessé de progresser. A quoi est dû cela ? Cette progression, que d'aucuns ont constaté en moi, est sûrement due à la préparation. Il n'y a aucun autre secret. Mais je voudrais aussi dire qu'au début je ne me sentais pas à l'aise parmi le groupe. J'avais besoin d'une période d'adaptation. Aujourd'hui je me sens beaucoup mieux intégré au groupe. * Vous venez du sud du pays et vous débarquez incognito à El Harrach. Pouvez-vous nous éclairez un peu sur votre passé sportif ? Je suis natif de Ouargla et depuis mon jeune âge j'ai toujours évolué au MC Mekhadma, le club local, avant de jouer la saison dernière avec l'équipe de Hassi Messaoud. Malgré plusieurs contacts de certains clubs, principalement du sud du pays, j'ai toujours refusé de quitter ma région. * Qui vous a mis en contact avec l'USMH ? C'est mon manager, il connaît très bien Charef. Il m'a mis en contact et celui-ci a dû me faire subir des tests. A la fin il m'a retenu dans son effectif. * Au début vous n'avez pas prouvé beaucoup de choses, au point où votre recrutement a déçu beaucoup de supporters… Je reconnais avoir raté mes débuts à El Harrach, mais cela s'explique par le fait que j'étais encore nouveau. En plus j'avais un manque sur le plan physique. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. * A quel poste vous sentez-vous le plus à l'aise ? Depuis mon jeune âge, j'ai toujours évolué dans l'axe de la défense et sur les côtés. C'est le poste qui me convient le mieux, mais je peux aussi jouer le rôle de milieu récupérateur. * Un mot pour conclure ? Je voudrais d'abord demander au public harrachi d'être patient avec moi et avec toute l'équipe où la plupart des joueurs sont nouveaux. De mon côté je ferai tout pour les satisfaire. * Entretien réalisé par Nacer-Eddine Ratni Grande concurrence entre Briki et Bouchemal Rien n'est toutefois clair concernant les arrières latéraux à droite comme à gauche où les titulaires ne sont toujours pas connus. Charef devra sûrement décider en fonction de l'adversaire. Si Aouamer est tout désigné pour être le principal titulaire au poste d'arrière droit, pour le côté gauche rien n'est encore certain. Briki et Bouchemal sont d'égale valeur. De l'avis des observateurs et au vu de son expérience, Briki pourrait être le titulaire. Cependant les choses pourront changer, puisque les circonstances veulent que Bouchemal débute le championnat en raison de la suspension de Briki. Donc, Charef ne devrait être fixé sur le nom du titulaire à ce poste qu'après les premiers matches de championnat où le transfuge de Hassi Messaoud est forcément le titulaire. Programme des rencontres amicales * Six matches face à des équipes tunisiennes… Si l'on tient compte du programme qui nous a été rendu par la direction du complexe, on constate que toutes les rencontres amicales de l'USMH sont programmées face à des équipes tunisiennes. * …et aucun avec des clubs algériens Au vu du programme des rencontres amicales prévu pour l'équipe harrachie, on s'aperçoit qu'aucun match contre des équipes algériennes n'est prévu. Pourtant on avait laissé entendre que l'ASK et la JSMB étaient désignées pour affronter l'USMH, mais finalement il n'en est rien. On vient d'apprendre que la confrontation entre la JSMB et l'USMH n'aura finalement pas lieu. Selon les responsables harrachis la JSMB n'a pas donné de réponse positive à leur demande. Concernant la rencontre contre l'ASK elle ne figure pas au programme qui nous a été rendu par la direction du complexe. * Des adversaires de calibre moyen A la lecture du programme des matches amicaux qui restent à jouer pour l'USMH, on remarquera que les futurs adversaires de l'USMH évoluent en Ligue 2, qui est l'équivalent de la Super D2 en Algérie. * Voici le programme officiel USMH - Kasserine (Ligue 1) joué le 14 juillet. USMH - Sokra (Ligue 2) joué hier. * Ce qui reste à jouer USMH - Benguerdine (Ligue 2) le 21 juillet. USMH - Beni Khaled (Ligue 2) le 23 juillet. USMH - Hilal Mateur (Ligue 2) le 24 juillet. USMH - Ariana le 27 juillet. * USMH - JSMB annulé Ce que nous avons annoncé dans notre précédente édition est en train de se confirmer. L'USMH n'affrontera finalement pas la formation de la JSMB en match amical. Sollicité par l'organisateur du stage de l'USMH pour une rencontre amicale ce jeudi, les responsables de la JSMB n'ont pas pu donner de réponse positive. Les Bougiotes ont, selon toute vraisemblance, justifié leur réponse par la programmation de deux rencontres amicales qu'ils doivent jouer avant leur retour sur Alger, ce vendredi. Selon les responsables de l'USMH, le coach de la JSMB a, dans son programme, réservé la journée de jeudi pour un quartier libre. De notre envoyé spécial à bordj Cedria : nacer-Eddine ratni