Alors que le contingent des confrères espagnols était occupé à interroger Casillas, Fabregas, Ramos et autre Jordi Alba. David Silva a eu un temps pour lui. Enfin pour nous après Espagne –Italie (4-0). Alors que le contingent des confrères espagnols était occupé à interroger Casillas, Fabregas, Ramos et autre Jordi Alba, nous en avons profité pour poser quelques questions à l'attaquant de Machester City. Entretien. Un rendement exceptionnel, un gros score et une consécration historique, vous attendiez-vous à vivre un tel match ? Franchement, on était sûrs que la finale ne nous échapperait pas. Mais personne ne s'attendait à un score d'une telle ampleur. Cela eu égard à la qualité de jeu de l'Italie qui a réalisé un parcours exceptionnel durant le tournoi. Il est vrai qu'un match ne ressemble jamais à un autre, mais franchement, personne ne s'attendait à ce qu'on batte l'Italie par 4-0 en finale. Quel aura été le tournant du match, selon vous ? Je pense que le deuxième but a tout changé. Il est intervenu au moment où l'Italie commençait à revenir dans le match. Techniquement, ils commençaient à avoir la maîtrise du ballon. Du coup, le deuxième but les a fortement assommés. Ils ne s'y attendaient pas. Vous avez été décisif aujourd'hui. Vous avez ouvert la voie à vos coéquipiers en inscrivant le premier but du match, et de la tête en sus...un fait nouveau ! Ce but aura été le fruit d'une action collective. L'action a été enclenchée par Iniesta de derrière. Et puis, le centre de Fabregas a été super. J'ai été royalement servi. Il ne me restait plus qu'à mettre la tête. Le mérite leur revient. Est-ce là une réponse à ceux qui doutaient de votre aptitude à défendre votre titre et critiqué votre niveau de jeu ? Nous, on se fait d'abord plaisir. On essaye aussi de donner du plaisir aux gens. C'en est là tout l'enjeu. On ne se focalise franchement pas sur ce qui se dit ça et là parce qu'on sait de quoi nous sommes capables. Cela fait deux ans qu'on n'a pas perdu un seul match officiel, c'est un signe, non ? On voudrait que vous nous parliez un peu de votre coéquipier, Samir Nasri, si vous ne trouvez pas d'inconvénient, bien évidemment... Non ! Non ! Sans problème. Samir est un coéquipier et un ami. Je suis triste pour ce qui lui est arrivé ces derniers jours. Vous êtes a priori informé sur sa situation... Samir ne mérite pas tout ça. C'est un gars fantastique et un grand joueur. Cela ne doit être qu'un malentendu. Il faut voir aussi dans quel état psychologique il était. La presse fait état d'une possible suspension de deux ans de toutes les compétitions de l'équipe de France, qu'en pensez-vous ? Je pense que l'affaire ne doit pas prendre une telle ampleur. Une suspension de deux ans pour un échange entre un joueur et un journaliste ? Je trouve ça sévère. D'autant que l'Equipe de France a sans doute encore besoin d'un joueur comme Nasri. Lui arrive t-il de parler de l'Algérie ? Oui et croyez-moi, il est très fier de ses origines. Merci David. Vous êtes à présent en vacances, on vous laisse en profiter... Merci à vous. Au revoir...