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Euro 2012 : Espagne : Del Bosque : «Une grande ère»
Publié dans Le Buteur le 03 - 07 - 2012

Fàbregas : «On est une équipe jeune, d'autres titres nous attendent.»
Casillas : «On a placé la barre très haut.»
Iniesta : «Je joue pour être heureux.»
Premier entraîneur à remporter la Coupe du monde, la Ligue des champions et l'Euro, Vicente del Bosque est un homme comblé. Le sélectionneur de l'Espagne, vainqueur de l'Italie en finale de l'Euro, assure qu'il y a encore «des défis à relever». «C'est une grande génération de joueurs. Ils ont des racines et ils savent comment jouer parce qu'ils viennent d'un pays qui sait comment jouer. Nous avons un groupe fantastique, certains jouent à l'étranger, certains ne sont jamais partis. C'est une grande période pour le football espagnol. Après Vienne (victoire en 2008), Luis Aragones, qui était alors sélectionneur, nous a montré le chemin, la direction à suivre. Il y a encore des défis à relever dans le futur, avec la qualification pour la Coupe du monde, et ensuite la Coupe des Confédérations où représenter l'Europe va signifier que nous allons devoir faire de bonnes choses. Nous avons disputé un match extraordinaire mais il ne faut pas sous-estimer l'Italie. Elle n'a pas eu de chance. Tout nous a souri dimanche. L'Italie avait un joueur de moins, elle avait un jour de repos de moins. Nous avons joué notre propre jeu et nous avons gardé confiance en ce que nous faisons depuis des années. C'est un grand moment pour tout le peuple espagnol. On est très contents, ce succès est historique pour le football espagnol. Maintenant, il faut regarder vers le futur et les qualifications du Mondial 2014. On possède une grande génération de footballeurs. Ils savent comment jouer et viennent d'un pays qui leur a appris comment bien jouer. On a fait du très bon travail chez nous. C'est une grande ère pour le football espagnol.»
Arbeloa : «On ne va pas s'arrêter là»
«Cela me rend fier. Nous avons réussi quelque chose que personne n'avait fait auparavant, et cela montre combien c'est difficile, n'est-ce pas ? Nous avons eu de la chance de marquer sur notre première occasion, et ensuite nous avions de très bonnes sensations après avoir ouvert le score. Nous avons disputé un match merveilleux contre l'équipe qui a joué un très bon tournoi et qui a mérité sa place en finale. Je suis très heureux de la manière dont ce tournoi s'est déroulé, vraiment un grand plaisir. Nous avons fait du très bon travail, nous, les 23 joueurs, nous sommes plus qu'heureux ce soir. Je dédie cette victoire à toute ma famille, qui m'a toujours soutenu, parce que sans elle je ne serais pas ici. Maintenant, nous voulons continuer à gagner. Nous savons que cela sera de plus en plus difficile mais on ne veut pas s'arrêter là».
Fàbregas : «On est une équipe jeune, d'autres titres nous attendent »
«Je suis très heureux. La vérité c'est que tout a très bien commencé quand nous avons remporté l'EURO 2008. À cette époque-là, on ne pensait pas que l'on remporterait le tournoi. Et maintenant nous en avons remporté trois de suite. C'est incroyable. Je n'ai pas de mots. Je n'ai pas de mots pour exprimer ce que nous ressentons. On espère que cela va continuer, parce que nous sommes une équipe qui est jeune. Le côté mental et la confiance, cela a changé. Le groupe a également changé. Nous sommes une équipe qui travaille très dur, qui est très humble et très disciplinée. Il n'y a jamais de problème, les gens sont très responsables. Personne n'arrive jamais en retard. Pour dire la vérité, ce sont de petites choses qui font de nous un groupe fantastique».
Iniesta : «Je joue pour être heureux»
Désigné meilleur joueur de la finale de l'Euro par l'UEFA, Andres Iniesta ne court pas derrière les récompenses individuelles. Déjà buteur décisif en finale du dernier Mondial, il avait alors échoué sur le podium du Ballon d'Or en 2010 juste derrière Messi. Avec Casillas ou Xavi, le milieu offensif espagnol pourrait très bien être sacré en fin de saison, mais ce n'est pas forcément ce qui le préoccupe : «Je ne joue pas pour gagner le Ballon d'Or, mais je joue pour être heureux» a-t-il expliqué. Une déclaration aussi efficace et simple que son jeu.
Jordi Alba : «On fait l'histoire»
«Ça a été un Euro inoubliable pour moi, mon rêve est devenu réalité. C'est ma première coupe d'Europe. Eux (ses co-équipiers) avaient fait l'histoire avant, mais maintenant je la fais avec eux. Tout ça, je n'y crois pas encore mais je vais finir par réaliser avec le temps».
Casillas : «On a placé la barre très haut»
Iker Casillas a apprécié la montée en puissance progressive de l'Espagne jusqu'à sa victoire en finale face à l'Italie (4-0). Jordi Alba, auteur du deuxième but, a vécu un Euro inoubliable, tandis que Xavi s'est délecté du scénario. «Nous avons rendu facile ce qui est difficile. Certains peuvent penser qu'un 4 à 0 c'est facile contre l'Italie, parce que le match a donné l'impression d'être facile mais nous sommes vraiment allés en progressant dans ce tournoi. Nous avons joué avec nos joueurs et leurs qualités. Ils (les Italiens) étaient fatigués. Le deuxième but, celui de Jordi Alba, leur a fait mal. Au retour des vestiaires, ils ont essayé de revenir mais nous avons pu les contrôler. Il y aura toujours des critiques parce que nous avons placé la barre très haut et que dès que nous sommes moins bien, il y a des commentaires».
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Torres désigné Soulier d'Or
Et le meilleur buteur de l'Euro est : Fernando Torres ! Auteur de trois buts et d'une passe décisive, l'attaquant espagnol a été désigné Soulier d'or de l'Euro 2012 par l'UEFA, qui en a fait l'annonce hier au lendemain du triomphe de l'Espagne face à l'Italie en finale à Kiev (4-0). L'avant-centre de Chelsea a marqué trois buts (dont un en finale) tout comme cinq autres joueurs : Mario Gomez (Allemagne), Mario Balotelli (Italie), Cristiano Ronaldo (Portugal), Alan Dzagoev (Russie) et Mario Mandzukic (Croatie). Le règlement de l'UEFA stipule que lorsque des joueurs finissent avec le même nombre de buts, les critères pour les départager sont : 1) le plus grand nombre de passes décisives, 2) le plus petit nombre de minutes jouées. Torres et Gomez se détachent ainsi avec une passe décisive chacun, et l'Espagnol devance l'Allemand car il a bénéficié de moins de temps de jeu en phase finale que Gomez (189 minutes contre 280). Torres succède à son compatriote David Villa, Soulier d'or 2008 avec 4 buts.
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La presse espagnole rouge de bonheur
Les journaux espagnols ont célébré hier le titre européen et le triplé historique de la Roja (4-0 contre l'Italie, dimanche à Kiev) avec un hommage à son style de jeu mais aussi un clin d'oeil à la crise financière. «Merci, merci, merci» : le gros titre barre la page d'accueil du quotidien sportif Marca, euphorique comme toute la presse espagnole qui salue la victoire de la Roja dimanche face à l'Italie (4-0) en finale de l'Euro à Kiev. «L'Espagne a enfin sa 'triple couronne'», lance Marca. La sélection espagnole a marqué sans difficulté en finale de l'Euro et met une nouvelle fois le continent du football à ses pieds», écrit le journal, en rappelant les victoires précédentes, lors du Mondial 2010 face aux Pays-Bas (1-0 ap) et de l'Euro 2008 face à l'Allemagne (1-0), qui valent à l'Espagne la fameuse "triple couronne". «L'équipe de Vicente del Bosque a été infiniment supérieure à sa rivale», ajoute le journal.
«Un modèle que tous veulent imiter»
«Champions d'Europe» : en grosses lettres, le quotidien El Pais savoure lui aussi la victoire. «Après un match mémorable, la Roja écrase l'Italie et complète la 'triple couronne' Euro-Mondial-Euro.» Et pour El Mundo, qui titre : «Ce que personne n'a jamais réussi», les joueurs de Vicente del Bosque sont bien des «Champions de légende». «L'Espagne qui a changé le football», affirme le quotidien en saluant «le style», «la possession du ballon» des Espagnols. «La 'triple couronne' de la Roja en quatre ans légitime un modèle que tous veulent imiter.» «Les succès du football espagnol offrent un soulagement indirect bien qu'éphémère face aux conséquences destructrices de la récession et du chômage dont souffre la société espagnole.»«Le football comme opium du peuple par ces temps d'asphyxie», ajoute le journal, en allusion à la crise que traverse l'Espagne, saluant «une poignée de sportifs sans égal, moulés à partir d'un gène gagnant, dirigés par un entraîneur aux fermes convictions». Sous le titre général «L'Espagne invincible», ABC consacre lui aussi un éditorial à la résonance potentielle du titre européen sur d'autres terrains. «Le football ne peut pas se substituer à une bonne gestion politique ni à la prospérité économique, et ne doit pas être une raison de les exiger, mais il peut injecter une dose de confiance dans des moments difficiles.»
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David Silva : «Une sensation inégalable»
David Silva est heureux. L'ailier de la sélection espagnole vient de réussir ce que très peu de joueurs parviennent à faire dans une carrière : gagner l'un des titres les plus importants du football mondial en marquant lui-même un but lors de la finale. Pour l'intéressé, ce sacre à l'UEFA EURO 2012 arrive à la suite du titre de champion d'Angleterre remporté cette saison avec Manchester City et deux ans après le triomphe à la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010. Le natif des Iles Canaries a donc le monde à ses pieds. Juste après la finale qui a vu l'Espagne s'imposer 4:0 contre l'Italie à Kiev, il a répondu en exclusivité, avec bonne humeur et sympathie, aux questions de FIFA.com concernant ses impressions du moment, ses objectifs à venir et ses rêves pour la prochaine saison.
Vous êtes en train de vivre un moment inoubliable. Vous venez de gagner l'EURO en marquant un but en finale. Que demander de plus ?
Pas grand-chose ! J'ai eu la chance de marquer le premier but, qui nous a permis de nous faciliter la tâche et d'avoir plus de possibilités. Nous savions qu'il serait essentiel de marquer les premiers. Nous en avions fait notre objectif. C'est pourquoi nous avons été très offensifs dès le coup d'envoi. Heureusement, ça a fonctionné.
C'est peut-être le joueur le plus petit de l'équipe d'Espagne qui a marqué de la tête...
Ah non, non, pas du tout. Je ne suis pas le plus petit ! Ou plutôt pas le seul (rires). Oui, j'ai été au bon endroit au bon moment. J'ai vu le développement de l'action et je me suis dit que je devais attendre un peu la passe en retrait de Cesc Fabregas. C'est ce qui s'est passé. Tout est allé très vite. Heureusement, tout s'est passé comme je l'avais imaginé.
L'Espagne mérite-t-elle complètement sa victoire ?
Oui, totalement. En général, les finales sont très disputées. Elles se jouent sur un but et quelques petits détails. Nous sommes conscients qu'il est très difficile de gagner un match d'un tel niveau avec une différence de buts aussi grande. Je crois que c'est ce qui explique que tout le monde est si heureux. Nos efforts ont vraiment été récompensés. Ce n'est pas toujours le cas en football.
Êtes-vous plus à l'aise face à des équipes qui pratiquent un jeu ouvert, comme l'Italie, que contre des adversaires ultra-défensifs ?
Oui, c'est vrai. Quand nous jouons contre des équipes plus défensives, nous devons fournir un plus gros travail car nous savons qu'il faudra être patients et souffrir. Pour cette finale, nous savions que l'Italie attaquerait. Non seulement c'est son style mais en plus, dans une finale, vous ne pouvez pas passer votre temps derrière si vous voulez avoir une chance de gagner. Nous savions cela.
Le premier match contre l'Italie, en phase de groupes, vous a-t-il aidés ? Quelle a été la différence entre les deux matches ?
C'était le premier match de groupes. Comme toujours dans ces cas-là, les équipes sont un peu plus réservées. Il me semble que l'Italie avait une défense plus serrée dans ce premier match. La pelouse aussi a joué son rôle. Aujourd'hui en finale, l'herbe était plus basse et donc le ballon allait plus vite. C'est beaucoup mieux pour notre style de football. Ça aide à expliquer pourquoi nous avons été aussi à l'aise.
L'Espagne a eu moins de possession que d'habitude. En première période, c'est même l'Italie qui a dominé dans ce domaine. Etait-ce prévu ?
Pas du tout. C'est la rencontre qui a voulu cela. C'est dû aussi au fait que nous avons marqué très tôt dans la partie. Par conséquent, ils ont été obligés de presser pour essayer d'égaliser. Ensuite, nous avons compris que nous pouvions jouer le contre. Tout a fonctionné, mais c'est plus dû aux circonstances qu'à un plan d'avant-match.
En gagnant trois titres consécutifs, l'Espagne est entrée dans l'histoire. Quel est le secret pour maintenir un tel niveau de motivation ?
La faim de titres ne disparaît jamais, car les sensations liées au triomphe sont absolument inégalables. À chaque tournoi, nous voulons revivre ce que nous avons vécu au précédent. D'un point de vue individuel, chaque joueur donne tout pour conserver son poste. En Espagne, chaque génération paraît meilleure que la précédente et si un joueur faiblit, il y en a tout de suite un pour le remplacer. Il faut toujours être au top. Avec cette philosophie, vous pouvez obtenir les meilleurs résultats.
Qu'est-ce qui vous attend maintenant ?
D'abord faire la fête avec les supporters, qui ont toujours été avec nous, non seulement en Espagne, mais aussi en Pologne et en Ukraine. À chaque match, nous avons eu un soutien incroyable. C'était impressionnant. Ensuite, nous allons nous reposer et passer du temps avec nos familles. Elles nous attendent.
Et après avoir refait le plein, vous allez repartir pour essayer de défendre votre titre de champion d'Angleterre avec Manchester City...
Oui, c'est une double motivation. Ce sera une saison longue et difficile, avec des équipes comme Manchester United, Chelsea ou Arsenal, habituées à jouer le titre tous les ans et qui ne nous feront aucun cadeau en tant que champions en titre. Ensuite, viendra la Ligue des champions. La saison prochaine, nous espérons gagner au moins un ou deux titres, comme nous l'avons fait ces dernières années.
Pour terminer, puisque vous êtes un connaisseur du football anglais, comment expliquez-vous que l'Angleterre ne parvienne pas à s'imposer dans les grands tournois ?
L'Angleterre est une grande équipe, mais n'a vraiment pas de chance. Elle a des joueurs de très grande qualité et finira bien par gagner un titre. C'est une question de temps, mais il est certain qu'elle fait partie des meilleures sélections.
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Dix Espagnols dans l'équipe de l'Euro
L'équipe technique de l'UEFA a retenu dix joueurs de l'Espagne dans les 23 éléments de son Equipe du tournoi de l'UEFA EURO 2012. La Roja a conservé son titre européen avec panache, en s'imposant 4-0 dimanche face à l'Italie, et elle en est logiquement récompensée en comptant de nombreux représentants dans l'équipe type, tandis qu'Andrés Iniesta décroche le titre de Meilleur joueur du tournoi de l'UEFA. L'équipe technique de l'UEFA est composée du directeur technique de l'UEFA Andy Roxburgh, Fabio Capello (Italie), Jerzy Engel (Pologne), Dušan Fitzel (République tchèque), Gérard Houllier (France), Lars Lagerbäck (Suède), György Mezey (Hongrie) et Holger Osieck (sélectionneur allemand de l'Australie). Jean-Paul Brigger et Walter Gagg ont représenté la FIFA, tandis que Mordechai Shpigler faisait le lien avec la Commission de développement et d'assistance technique de l'UEFA. «Les joueurs retenus sont ceux qui ont apporté une contribution significative sur l'ensemble du tournoi», déclarait Roxburgh. «Il n'est donc pas surprenant que cette sélection soit dominée par des joueurs appartenant aux équipes qui ont remporté le plus de succès, à commencer par celle qui a été sacrée, l'Espagne, puis les autres demi-finalistes. Nous avons estimé que ce tournoi avait globalement été une grande réussite, et ce, pour plusieurs raisons : on notera par exemple les rencontres entre la Commission de l'arbitrage et les équipes avant le tournoi, pour leur expliquer leurs directives, ou encore l'attitude des sélectionneurs qui a été exemplaire. Les quatre meilleures équipes ont tenté de prendre l'initiative dans les matches, tout comme d'autres sélections. Nous nous réjouissons du comportement des joueurs, du jeu et du talent démontré." L'équipe technique était répartie en deux groupes (un à Varsovie, l'autre à Kyiv), Roxburgh partageant son temps entre eux. Le groupe a assisté aux 31 matches, avec au minimum deux membres présents à chaque rencontre. Les observations se sont concentrées sur les systèmes tactiques, les mécanismes en défense et contre-attaque, l'utilisation de la largeur du terrain, la manière dont les buts étaient inscrits, les différentes philosophies de jeu et d'autres facettes intéressantes pour les entraîneurs.
L'Equipe du tournoi de l'UEFA EURO 2012
Gardiens : Gianluigi Buffon (Italie), Iker Casillas (Espagne), Manuel Neuer (Allemagne).
Défenseurs : Gerard Piqué (Espagne), Fábio Coentrão (Portugal), Philipp Lahm (Allemagne), Pepe (Portugal), Sergio Ramos (Espagne), Jordi Alba (Espagne).
Milieux de terrain : Daniele de Rossi (Italie), Steven Gerrard (Angleterre), Xavi Hernández (Espagne), Andrés Iniesta (Espagne), Sami Khedira (Allemagne), Sergio Busquets (Espagne), Mesut Özil (Allemagne), Andrea Pirlo (Italie), Xabi Alonso (Espagne).
Attaquants : Mario Balotelli (Italie), Cesc Fàbregas (Espagne), Cristiano Ronaldo (Portugal), Zlatan Ibrahimović (Suède), David Silva (Espagne).
Iniesta nommé joueur du tournoi
Le milieu de terrain de l'Espagne Andrés Iniesta est désigné meilleur joueur de l'UEFA EURO 2012 par l'équipe technique de l'UEFA. Le joueur du FC Barcelona (28 ans) a une nouvelle fois réalisé un match époustouflant, dimanche, lors de la victoire 4-0 en finale sur l'Italie. Andrea Pirlo est également considéré comme l'une des stars de cette phase finale disputée en Pologne et en Ukraine. Iniesta affiche des statistiques d'une passe décisive et zéro but en six matches à l'EURO, mais cela n'est en rien représentatif de sa contribution apporté à l'équipe de Vicente del Bosque. «Pirlo a été formidable, même si les circonstances ne l'ont évidemment pas aidé en finale», rappelle le directeur technique de l'UEFA, Andy Roxburgh. «Xabi Alonso, Xavi Hernández et Iniesta ont été fantastiques. Xavi a remporté ce trophée à la dernière édition, et il aurait bien pu le gagner une nouvelle fois, mais nous avons estimé qu'Iniesta le méritait. Il a symbolisé ce tournoi à plus d'un titre, par ses courses et sa créativité, avec ou sans le ballon. Il symbolise une grande partie de ce que nous avons vu».


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