Quand la ligue tire sur les ambulances ! Le milieu de terrain de l'USMB, Djahel Abdelwahab, s'est engagé au MOB pour les deux saisons à venir. Il est libre de tout engagement et il n'a pas eu besoin de lettre de libération. Le joueur avait effectué des essais concluants, la semaine passée, avec l'équipe tunisienne de Monastir. Il a cependant refusé de s'engager pour quatre ans comme cela a été exigé par les dirigeants tunisiens. Quand la ligue tire sur les ambulances ! L'instance dirigée par Mahfoud Kerbadj a été sans pitié avec l'USMB qui écrit l'une des pages les plus sombres de son histoire. Alors que le club de Blida se débat dans une crise multiforme, la ligue accorde des autorisations de signer ailleurs à tous les joueurs de Blida, encore sous contrat, qui ont font la demande. Après Belkheir qui a, très facilement ( ?) obtenu l'autorisation de s'engager avec le club de la Saoura, c'est Djerroudi qui a bénéficié de la même faveur. On n'a pas du tout l'intention de se taire du côté de Blida et la première mission du directoire qui pourrait être installé en cas d'absence de repreneurs est de rendre caduques les décisions de la ligue. A suivre. Les supporters prévoient un sit-in En l'absence d'une administration, ce sont les supporters qui ont voulu réagir à ce qu'ils appellent un parti pris de la part de la ligue. Les fans blidéens prévoient dans les tout prochains jours un déplacement à Alger et un sit-in au niveau du siège de la ligue. Ils veulent ainsi protester contre les autorisations de quitter l'USMB qui sont délivrées par cette instance à des joueurs qui sont encore liés par contrat au club. ------------------- La crise s'aggrave... Le président Zaïm a pris la décision de démissionner et les autorités locales en ont pris acte. En grave crise financière pour manque des financements, et aussi parce que les éventuels repreneurs qui se sont portés garants sans donner suite, le club risque de passer par voie directe du projet ambitieux à la faillite sportive. Celle-ci se traduira par une mise en faillite de la SSPA/USMB et aussi la rétrogradation administrative en DNA. ------------------- Vite des investisseurs, des vrais ! Seule possibilité pour arrêter cette véritable descente aux enfers, l'arrivée imminente de nouveaux investisseurs, mais cette fois-ci des vrais, capables d'apporter des moyens financiers suffisants pour combler le passif et avoir une trésorerie pour faire face aux impératifs budgétaires en cours. Ce qui ne semble pas une mince affaire ! ------------------- A quand la fin des luttes de pouvoir ? On attend, avec grande impatience, les suites du plan de sauvetage qui, on nous dit, serait à l'étude, alors qu'en coulisse on évoque également l'arrivée d'un investisseur dont le relai local ne serait autre qu'un ancien dirigeant. Mais le club n'est pas qu'un chéquier et des équipes, ce sont aussi des dirigeants, professionnels ou bénévoles qu'ils soient. Alors comment assurer une organisation à la hauteur des exigences et des besoins d'un club structuré et bien géré ? N'oublions pas que, suite à la prise de pouvoir du club par Zaïm et de ses colistiers, plusieurs membres du comité directeur ont (été ?) démissionné en cours de saison et que le ou les dirigeants en place ont ensuite verrouillé le club. Doit-on imaginer qu'ils sont prêts à présent à collaborer, le cas échéant, avec ceux qu'ils avaient pris soin d'écarter dès leur arrivée au pouvoir ? ------------------- Il faut passer à autre chose La réponse viendra des faits mais on sait que la boulimie du pouvoir est un aphrodisiaque dont il est difficile de se passer. On sera donc curieux aussi de voir le comportement des autorités locales. Ne sont-elles pas, ces dernières, là pour gérer l'argent public au mieux et non pour soutenir des projets sportifs qui manquent visiblement de toute crédibilité ? Il faudra vraiment tourner la page et passer à autre chose, pour assainir un club qui n'est décidément pas capable d'échapper aux démons de son passé. ------------------- C'est urgent, un ajournement du dépôt de bilan ! Sans que pour le moment il y ait quoi que ce soit de concret, des repreneurs se manifestent, des réunions ont lieu, mais le temps presse toujours pour le club de Blida. D'abord, il faut obtenir un ajournement du dépôt de bilan. Pour cela, le futur repreneur devrait arriver, au moins, avec de quoi faire fonctionner le club durant un mois. L'actuel président du club va procéder, d'ici quelques jours, à un dépôt de bilan, premier pas vers le prononcé d'une faillite. L'état d'urgence est décrété et cela depuis plusieurs semaines à Blida et suscite des vocations autant qu'il encourage les conclusions hâtives. Dans le cas de l'USMB qui survit comme il peut en attendant un sauveteur, il y a beaucoup de rumeurs et de spéculations. Certains parlent de l'injection de grosses sommes d'argent dans les caisses du club, c'est très loin de la réalité. D'autres disent que le football professionnel est voué à l'échec à Blida. ------------------- Tlemçani, c'est non ! Après les hésitations de Zahaf, on a parlé avec insistance de la venue de Tlemçani à la tête du club. Ce dernier avait l'intention de mettre les moyens matériels pour que le club retrouve au moins son lustre d'antan. Il avait pour projet, dans un premier temps, que la saison 2012/2013 soit celle des retrouvailles avec le succès et l'accession en L1. Au final, Tlemçani fera machine arrière pour des raisons qu'il n'a pas voulu dévoiler.