Beaucoup s'interrogent sur Mohamed Boulhabib, le porte-parole et gérant du CSC. Ils veulent savoir d'où lui vient tout cet argent qui lui permet d'enflammer le recrutement cet été. Et pourtant, ce n'est pas le CSC qui a déboursé le plus de milliards dans ce mercato. Je ne comprends pas pourquoi cet intérêt soudain pour celui qu'on appelle affectueusement Soussou... Connaissant la virulence des Constantinois et particulièrement celle des Sanafir, j'imagine que si Boulhabib était vraiment mauvais, ce sont ses proches qui le jetteraient du pont du diable. Mais puisqu'il est aimé et respecté à ce point, c'est que ce monsieur est propre, jusqu'à preuve du contraire. Pourquoi, donc, autant de jalousie à l'égard de Boulhabib ? Pourquoi n'a-t-on jamais demandé d'où Haddad puisait ses milliards interminables qui lui permettent d'acheter tout ce qu'il désire ? Pourquoi n'a-t-on rien reproché à Hannachi quand il se permet des folies alors que l'opposition criait à la faillite financière de la JSK ? Ghrib qui réclamait comme un malade ses 7 milliards à Loungar, se disait fauché en fin de saison. Et le voilà qui claque à son tour des milliards pour faire venir les meilleurs. Il se fait prêter des millions par des potes, sans que cela n'interpelle les services dormants des impôts. Le CRB, l'ESS, l'ASO, le MCO, le CAB et tous les autres clubs qui jettent des milliards par les fenêtres n'ont jamais choqué personne. Il a fallu que Boulhabib dise qu'il va engager Roger Lemerre, qu'il va jouer contre l'OGC Nice, qu'il a également l'intention de ramener le Barça pour le plaisir de tous les Algériens, qu'il envisage de faire construire un centre commercial pour financer les dépenses du CSC et un centre de formation digne des grands clubs d'Europe, pour qu'on veuille lui demander de préciser l'origine de son argent. Et bien, moi je dis que si c'est pour donner du rêve aux Constantinois et faire du CSC un grand club professionnel, je n'ai pas à savoir d'où viennent ses milliards. Allah izidlou, tant qu'il les investit pour le bonheur de la jeunesse de son pays. Ce qui n'est pas le cas de millions d'autres Algériens...