«Même à Pékin, je pense à l'EN jour et nuit» Comment vont les choses à Pékin ? Al Hamdoullah, tout va pour le mieux. On se prépare tranquillement à jouer la Super coupe d'Italie contre l'Inter, ce samedi. Est-ce que la Lazio est optimiste pour ce match contre le grand Inter ? C'est sûr qu'il y a de quoi avoir des appréhensions, lorsqu'on va affronter une équipe comme l'Inter et son armada de stars. Ils sont tout de même champions en titre et leur réputation n'est pas à faire. Cela dit, nous sommes tous déterminés à ne rien lâcher dans cette rencontre. L'esprit de guerrier qui anime les joueurs de la Lazio nous donne des raisons d'espérer. Nous sommes conscients de la difficulté de notre tâche, mais nous défendrons nos chances jusqu'au bout. Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Personnellement, ce match est très particulier pour moi et je pense que vous en connaissez les raisons… Que voulez-vous dire par là ? C'est que juste après ce match, je prendrai l'avion pour Alger, afin de vêtir pour la première fois de ma carrière le maillot de l'Algérie. Je suis hyper excité à l'idée de rentrer sur le terrain devant tous les supporters des Verts. Je vous assure que j'en ai déjà la chair de poule. Penser qu'il n'y a qu'une poignée de jours qui me séparent du rêve, ça ne me laisse pas indifférent. Je me sens doublement motivé. D'abord pour le match de Pékin contre l'Inter et celui d'Alger contre l'Uruguay. In ch'Allah, tout ira pour le mieux dans ces deux rencontres. Pourriez-vous nous faire partager les sentiments qui vous animent ces jours-ci ? Franchement, ce n'est pas facile de décrire ce que je ressens avec des mots. Ça se passe à l'intérieur. Tout est enfoui dans le cœur. Mais je peux vous assurer que ça bouillonne sans arrêt dedans. Je ne sais pas si je dis tout, en avouant que ce sera le plus grand tournant de ma vie. Sincèrement, mon bonheur est total ces jours-ci, même si le jour «J» est encore un petit peu loin. Mais même à Pékin, je pense à l'EN jour et nuit. Ghezzal nous a confié son immense bonheur de jouer à vos côtés chez les Verts. Qu'avez-vous à lui répondre ? Le plaisir est vraiment partagé et franchement, je suis très heureux aussi d'évoluer aux côtés d'un aussi bon attaquant qui évolue de surcroît dans le Calcio comme moi. Nous sommes les deux seuls joueurs de l'EN à jouer en Italie. Je profite de l'opportunité que vous m'offrez là, pour lui rendre un vibrant hommage et le féliciter pour la saison qu'il a effectuée à Sienne. Il a contribué grandement au maintien de son équipe la saison écoulée. Je suis très impatient de le revoir à Alger, lui et tous les autres joueurs qui nous ont fait vibrer lors des derniers matchs des éliminatoires combinées CAN/CM 2010. Je sens que mon intégration ne posera pas de problème parce que je les admire tous, avec un petit faible pour le jeu de Rafik Saïfi que j'ai toujours admiré. J'ai vraiment hâte d'évoluer à ses côtés. Quel accueil pensez-vous que le public algérien va vous réserver ? Connaissant la ferveur et la chaleur des supporteurs algériens, j'imagine qu'ils vont nous soutenir comme d'habitude. J'espère qu'ils vont m'encourager et me soutenir dans mes débuts, si M Saâdane m'aligne face à l'Uruguay. Comment ont réagi les dirigeants de la Lazio lorsque vous leur aviez annoncé votre convocation pour le 12 août ? Nos dirigeants sont très compréhensibles et savaient parfaitement que j'avais très envie d'aller défendre les couleurs de mon pays. Ils ont très bien saisi la ferveur qui m'anime et qui ne m'a pas quitté à ce jour. La Gazzetta dello Sport a évoqué l'envie du club de Palermo de vous enrôler. Qu'y a-t-il de vrai dans cela ? Il n'y a pas que Palermo qui me veut. Il y en a encore d'autres. Mais ce n'est pas le moment de parler de ces choses-là. On verra un peu plus tard ce qu'il adviendra de tous ces pourparlers. Il y peut y avoir du nouveau prochainement. On verra un peu plus tard. Entretien réalisé par Ahmed Lakrout